samedi, décembre 29, 2007

Yahoo = 500 millions de visiteurs uniques chaque mois

Selon Techcrunch qui publie ce graphique issu des chiffres Comscore, ce sont donc (presque) 500 millions d'internautes qui se rendent sur l'un ou l'autre site de Yahoo au plan mondial chaque mois.

avec 250 millions de visiteurs uniques, Yahoo Mail en troisième position cartonne toujours loin devant GMail et Microsoft Hotmail

Mais, 2 points me surprennent:
Source: blog Media & Tech (par didier durand)

vendredi, décembre 28, 2007

La Longue Traîne de Sa Majesté 2.0 sur Youtube

50 ans après sa première allocution télévisée pour les fêtes de Noel, Sa Majesté la Reine d'Angleterre est passée à la version 2.0 de ces voeux électroniques: le palais de Buckingham a lancé sa chaîne propre sur Youtube "The Royal Channel" sur laquelle ont été publiés les voeux de Noel 2007 d'Elisabeth II


Et le succès est au rendez-vous: bientôt 1 million de visualisation pour les 19 vidéos déjà présentes dont plus de la moitié pour cette allocution 2007. Presque 18'000 abonnés à cette chaîne!...

Finalement, tradition et modernité font bon ménage à Buckingham à moins que ce ne soit l'obligation d'imiter Tony Blair qui a ouvert en Mai 2007 la voie des grands personnages politiques sur Youtube.

Comme je le disais déjà à propos de ces diverses formes d'UGC: "Aura-t-on bientôt plusieurs classes / castes dans le "User-Generated-Content" (UGC) du genre le "MTMGC" ("Mr Tout le Monde-Generated-Content") qui ramera derrière le VGC "VIP-Generated-Content"? ;-)" Ici, on est dans le QGC = Queen Generated Content.

La Cour d'Angleterre qui maîtrise à fond les longues traînes vestimentaires voudrait-elle aussi tenter de tirer parti de La Longue Traîne ? ;-)


Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, décembre 18, 2007

Google = le "tout social "en marche! Après Google Reader, maintenant Orkut

En parallèle de la promotion (intéressée...) de l'initiative standard Opensocial, Google a semble-t-il "passé la seconde" sur ses propres actifs de réseau social:
Je m'étais inscrit sur Orkut pour tester mon gadget IGCheck sur ce réseau social. J'ai des extensions de ce gadget en prévision, mais pour les tester, j'ai besoin "d'amis" au sens Orkut. Je me suis donc permis de contacter certains d'entre vous. merci d'avance de donner suite.

Pour en revenir à Google, il est clair qu'à travers cette nouvelle fonction, le géant de Mountain View fait levier sur l'intégration de ses divers services via le logon unifié (Google Accounts) et via la "fusion" en arrière-plan de ses diverses bases de données.

C'est puissant mais dangereux: on entre de plus en plus profondément (... et rapidement) dans le domaine de la sphère privée. La catastrophe prévisible ne devient-elle pas ainsi encore plus probable?

M'sieur Google, attention à ne pas vivre le "moment de vérité" de Facebook....

[Via Google System]

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

lundi, décembre 17, 2007

Après NYT, Spiegel rend aussi ses archives 100% gratuites - La sérendipité gagne l'Europe

L'économie de la sérendipité, stimulée par les moteurs de recherche continue à se développer: après le New-York Times, c'est maintenant un pilier des médias allemands, le magazine Spiegel qui rendra, au printemps 2008, gratuit l'accès à l'intégralité de ses archives depuis 1947.

Pourquoi il "bascule" aussi? Parce, chiffres à l'appui, Emanuel démontre que cela fonctionne: la publicité compense (largement ?) les revenus perdus des abonnements à ces archives !

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Opensocial Shindig et Facebook: après le standard, l'open source!

L'initiative Opensocial lancée par Google correspond à une logique de maximisation du nombre de réseaux sociaux par une diminution maximale du ticket d'entrée pour créer un tel réseau

Il s'agit pour Google comme déjà écrit de faire fonctionner la "loi de conservation des profits attractifs" de Clayton Christensen en générant une concurrence effrénée au niveau des réseaux sociaux eux-mêmes afin de transporter leurs "profits" (au moins partiellement....) ailleurs

Les développeurs d'applications tiers deviendraient alors les vecteurs de ces profits déplacés. Comme ces développeurs seront petits et nombreux, beaucoup utiliseront certainement les formes publicitaires de Google au vu de son hégémonie publicitaire actuelle.

Ainsi, puisque Google sait agréger ces petits ruisseaux pour former un fleuve qui devrait couler à 15 milliards anuels pour 2007, la boucle sera bouclée!

La chronologie récente est conforme à cette tactique:Shindig veut devenir une implémentation de référence pour l'API Opensocial. Elle est bien sûr open source donc accessible gratuitemement et librement à tous ceux qui veulent implémenter ces fonctions sociales sur leur site actuel.

Pour booster Shindig, Google vient de réaliser la première livraison de sources à Shindig et parallèlement annonce le passage à l'Open Source des sources du système Google Gadgets qui sont le conteneur naturel des fonctions Opensocial.

Donc, en théorie (tout au moins...) , d'ici quelques mois, 2 "coups de cuillères à pot":
  • je télécharge Shindig
  • je l'installe sur mon serveur
et hop, mon application est opensocial-compatible ! [Gageons que la pratique sera un peu plus complexe sinon je devrais envisager une retraite anticipée! ;-) ]

Pourquoi tout ceci ? Parce que la publicité sur les réseaux sociaux explose: chez Aziz via Mashable, on voit que eMarkeeter a complété (dans ce nouveau rapport) sa prévision de 900 millions de dollars de dépenses aux USA en 2007 pour la publicité dans les réseaux sociaux par une estimation mondiale à 1.22 milliards. Les prévisions pour les années à venir sont tout aussi encourageantes: la croissance de la publicité sur les réseaux sociaux y sera très supérieure (voir les fins de ligne ci-dessus) à la croissance de la publicité Internet en général: +24% pour la pub Internet globale contre +155% pour les réseaux sociaux

Cette bataille de standards technologiques, c'est finalement une bataille de gros sous pour la capture de la croissance!

Comme d'habitude, non?

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

vendredi, décembre 14, 2007

Knol et Wikipedia: "la Nature (commerciale) a horreur du vide.... publicitaire!"

Google lance aujourd'hui Knol: un nouvelle encyclopédie communautaire à la Wikipedia.

Aziz chez Mashable donne tous les détails des motivations nobles de ce nouveau service: partage de la connaissance ("Knol" est d'ailleurs le début de "Knowledge") en mode communautaire, valorisation et promotion des auteurs, etc....

C'est louable et je suis pour. Un wikipedia bis permettra de corriger certains loupés du système actuel qu'il est maintenant trop difficile de corriger sur le paquebot qu'est devenu Wikipedia.

Mais, j'y vois aussi un objectif très pécuniaire: qu'il doit être frustrant pour les publicitaires forcenés au sein de Google de voir un site qui est selon Alexa le 8ème du monde (en constante progression) rester vierge de toute publicité.

progression Wikipedia en pageviews sur 3 ans

Wikipedia ne vit aujourd'hui que d'expédinents: des donations: l'exemple ci-après pris sur la page d'accueil le montre.

Cette absence de publicité est dans la philosophie fondamentale de Wikipedia: son fondateur Jimmy Wales le rappelle dès qu'il le peut même si le sujet revient régulièrement sur la table.

Mais, "Jimbo Wales" lui-même pense qu'il y a de la place puisqu'il a lancé Wikia, le pendant commercial (vivant essentiellement d'un modèle publicitaire) de Wikipedia.

Puisque les revenus de Google sont à 99% publicitaires et qu'il lui faut toujours croître, il est normal qu'il lance cette expérience. La question qui reste: les rédacteurs suivront-ils ? A quand l'Exode depuis Wikipedia vers Knol?

La 1ère page officielle de Knol (sur l'insomnie) montre clairement le modèle publicitaire via AdSense / Adwords (en bas à droite)


Pour les moins humanistes des rédacteurs actuels, il y a un moyen de les attirer fort simple et maintenant très courant chez Google et ailleurs: "partager pour mieux monétiser". Il n'y aura qu'à suivre l'exemple de Youtube, le fils prodigue chez Google.

Donc, comme dit en titre "La Nature (commerciale) a horreur du vide... publicitaire". Mes excuses à M'sieurr Aristote pour la déformation malicieuse de sa pensée!

PS pour des traducteurs googliens: attention aux traductions parallèles en français et anglais: Connaissance abrégée comme Knowledge pour Knol..., cela ferait Conn... ;-)

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, décembre 13, 2007

AdSense/Adwords en "fenêtre glissante"

Il semble que Google essaie de tirer l'avantage maximum de l'espace mis à disposition pour les publicités Adwords / Adsense. Il tente donc une multiplication (virtuelle) de cet espace par la mise en place d'une "fenêtre glissante" permettant de multiplier le nombre de publicités accessibles.

En effet, j'ai trouvé ceci sur la barre publicitaire de Media & Tech ce matin:


Les 2 petites flêches entourées en vert permettent de faire défiler dans une direction ou l'autre afin de voir des publicités supplémentaires. Il faut bien sûr faire feu de tout bois pour faire monter la barre chaque trimestre....

D'autres parmi vous ont-ils aussi vur sur leur blog / site cette nouveauté publicitaire également repérée par Philipp Lenssen sous une forme légèrement différente ?

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mercredi, décembre 12, 2007

Youtube: plus de parts dans le gâteau du partage!

Il était devenu impératif pour Youtube de partager pour monétiser l'immense activité de sa communauté.

Depuis mai 2007 , le mouvement était entamé mais pour un nombre limité de producteurs de vidéos UGC: les stars de la vidéo virale et communautaire (du type des 2 nimbus Coke + Mentos)

Aujourd'hui, Youtube élargit le cercle des vidéastes accédant aux partages des revenus publicitaires. Mais il y a encore quelques restrictions, selon le post du blog Youtube, il faut:
  • habiter aux USA ou au Canada
  • avoir développé une "audience importante" (sans chiffres précis)
  • avoir toujours pour ce faire respecté les conditions d'utilisation Youttube (en particulier autour des droits d'auteur)
Le blog de Youtube donne ensuite le nom de quelques heureux élus (l'extension du programme le fait passer de 40 à 100 membres): tayzonday, hotforwords, apauledtv et peteandbrian. Allez y voir si vous voulez vous lancer....

Comme pour les blogs, la question est "peut-on vraiment en vivre"?

A mon avis, NON! Plus on s'enfonce dans la Longue Traîne des vidéos UGC, plus ces revenus deviennent de l'argent de poche. Le seul qui peut en vivre, c'est l'agrégateur, i.e. le fleuve généré à partir d'une inifinité de petits ruissellements!

Et par définition, il y a intrinsèquement peu d'agrégateurs...

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, décembre 11, 2007

SEO et SEM: l'argent ne fait pas tout!

Pour acquérir du trafic vers un site via les moteurs de recherche il y a finalement 2 manières principales:
  • le trafic "organique": c'est celui que l'on obtient en se trouvant particulièrement bien placé sur la colonne de gauche, celle des résultats "normaux" du moteur. C'est le domaine SEO = Search Engine Optimisation.
  • le trafic payé: celui que l'on route vers son site via les clics des utilisateurs sur les petites boîtes type Adwords (mode pay-per-click - PPC). C'est le domaine SEM = Search Engine Marketing.


Il est bien sûr essentiel de ce préoccuper des 2 sujets car les moteurs sont aujourd'hui les points d'entrée sur l'Internet. Ils routent une quantité colossale de trafic. Google mène la danse.

Concernant le trafic organique, le schéma est très clair: sur les mots-clefs essentiels à son site, hors de la 1ère page, (1ère ligne ?), point de salut! Quasiment aucune chance de voir du trafic en provenance des 3 grands même si ils indexent beaucoup et très vite: il faut se "battre pour monter" dans les positions sinon calme plat... C'est pour cela que 1+ milliard de dollars est dépensé chaque année sur le sujet par les sociétés (e-commerce en particulier) qui en dépendent de manière quasi-vitale.

Mais, et pourquoi ne pas faire simple et passer par la colonne de droite en "casquant tout simplement", me direz-vous ?

Eh bien, parce que cela ne produit absolument pas les mêmes effets: même en étant tout en haut en de la colonne de droite (pas forcément d'ailleurs en étant celui qui paie le plus au clic - cf l'algorithme Adrank) , on a beaucoup moins de chance d'être vu et cliqué que dans la colonne de gauche (même si cette forme publicitaire est la meilleure de l'Internet actuellement)

C'est ce qu'indique, on ne peut plus clairement, le tableau de synthèse (Top5 des sites de 6 industries) publié par B. Tancer sur le blog de Hitwise:

En regardent ce tableau, il y a donc des industries (fournitures de bureau, sous-vêtements) où le trafic payé permet d'atteindre 50% de l'objectif idéal. Par contre, pour d'autres, on ne peut espérer que le tiers voire le quart en ouvrant le porte-monnaie même en grand...

Donc, l'argent ne fait tout! (Note: pour Google lui, c'est "tout": 99% de ses 10 milliards 2006 sont publicitaires)

Il y a donc encore de la place pour les "consultants-artistes" de la SEO qui peuvent finalement apporter beaucoup plus qu'une approche "brutalement publicitaire"....

PS: vous ne connaissez pas la position de votre site sur vos mots-clefs essentiels? Je vous recommande à nouveau Goldorank (je m'en sers très souvent...)

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

lundi, décembre 10, 2007

Ning: le méta réseau social - Créez le vôtre parmi les 100'000+ actuels

Pour développer mon gadget Google IGCheck et le tester, j'ai dû accéder au container Opensocial de Ning.

L'approche de Ning, le "bébé" actuel de Marc Andreessen, père du navigateur emblématique Mosaic et de la société Netscape, est très "volontariste": il n'y a pas le fameux bac à sable ("sandbox") de test des autres réseaux sociaux comme orkut ou hi5. Chez Ning, on est directement "en production" pour utiliser des termes informatiques traditionnels.

Pourquoi Ning peut-il pratiquer ainsi ?

Eh bien, parce que son approche architecturale est très différente de tous les autres que je connaisse à ce jour.

En effet, Ning a choisi non pas de créer un réseau social unique mais plutôt une plate-forme permettant à Monsieur Tout Le Monde de créer son réseau social personnel autour d'une niche d'intérêts très spécifique.

L'idée de Ning:
  • n'est donc pas de créer un immense fourre-tout à la MySpace 0u Facebook que les membres bourrent de tout et n'importe quoi tant et si bien qu'il devient impossible d'y retrouver ce que l'on cherche (quand on s'en rappelle...)
  • mais est plutôt de favoriser la création d'un très grand nombre de réseaux sociaux ciblés que chaque membre propriétaire de son réseau personnalise, configure et "oriente" vers ses sujets d'intérêts. Ning, par ses fonctions de base (gestion unifiée de l'appartenance à divers réseaux, interconnexion des réseaux ciblés, etc...) est ensuite le réseau des réseaux d'où mon terme de "méta-réseau social"
L'utilisation de Ning:

j'ai créé un réseau personnel sur Ning, il s'appelle "protopensocial" afin de me permettre de tester mes prototypes de gadgets selon la technologie Google Opensocial comme IGCheck.

Si vous voulez le rejoindre, ce sera bien pour mes tests.: il n'y a pour l'instant que moi et Unique, le Maine Coon familial (un peu frimeur... voir ci-dessus) . Pour y adhérer: aller à protopensocial.ning.com mais ce sera juste afin de voir, je n'y mettrai pas beaucoup de "vrai" contenus. Merci par avance de votre aide.

Pour donner une idée, il faut compter environ 30 minutes de travail pour déclarer son réseau et lui donner une interface tant graphique que fonctionnelle conforme à ses objectifs.

Quand le réseau est créé (gratuitement),
  • la palette de fonctions à disposition est très riche: blog du réseau, forums, gestion photos (intégration avec Flickr), gestion des vidéos, de la musique, flux RSS d'activités
  • les outils de pilotage sont corrects: gestion des membres, statistiques, messages vers les membres, etc...
  • les traductions françaises proposées par Ning sont tout à fait correctes

Je joue actuellement pas mal avec Facebook et MySpace: je dois avouer que le côté "gigantesque fourre-tout" de ces 2 réseaux me rend quelque peu mal à l'aise car le contexte est absent chez les 2 géants, à mes yeux.

Je me sentirais plus à l'aise en étant membre de plusieurs petits sous-réseaux à la Ning où je viens sur chacun pour traiter une partie de mes activités sociales (sports, échecs, voyages, etc...) avec les gens qui me ressemblent sur ce point spécifique plutôt que d'essayer de me faire des milliers d'amis (très "virtuels" voire factices ) au sein d'un monstre très cacophonique où le but essentiel est de faire parler de soi sans vraiment écouter les autres...

Aujourd'hui, il me semble donc que l'approche Ning est plus durable et utile que celle des réseaux sociaux à visage unique mais elle est aussi beaucoup plus difficile à démarrer car il faudra du temps pour que cette multitude de micro réseaux sociaux représente une masse sociale importante même si le nombre des micro-réseaux Ning a dépassé les 100'000 en Septembre.

Finalement, est-ce que cette taille colossale est importante vu de l'utilisateur?

Le premier intéressé à cette masse critique est surtout l'opérateur de la plate-forme: sans trafic global élevé, pas de revenus publicitaires des plus grands annonceurs. C'est aussi une question pour Ning puisqu'il vit de la publicité: actuellement ce sont des boîtes Google AdWords / Adsense en colonne de droite des pages de chaque réseau social.

Espérons que Ning pourra tenir pour aller vers cette masse critique afin de continuer à proposer une alternative créative et riche socialement face au côté lénifiant (à mon goût) des mastodontes sociaux du moment.

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

dimanche, décembre 09, 2007

Opensocial containers: check Google Gadget API compliance with gadget "IGCheck" (dev tool)

[This post has been originally published on my new technological blog on Toojoor.com - check it out at www.toojoor.com/blog]

When Google launched the Opensocial initiative, it was clearly stated that the current status is beta. As a proof, the current version of the API is 0.5.

The opensocial containers have to implement 2 APIs to be conform with this initiative:
As opensocial initiative specs are still beta and many partners are already and will get involved, I noticed very early on in my first experiences discrepancies between implementations on the various containers that I can already access (or at least their sandbox...) : igoogle itself, Google's Orkut, Hi5, Ning.

So, I decided to implement this Gadget IGCheck since those discrepancies have to get eliminated over time in order to reach the initial promise of Opensocial "Write Once, Run Anywhere".

The purpose of IGCheck is to test and report which functions of the Google Gadget API (i.e., prefixed with _IG_ in their Javascript name) are available in which containers. IGCheck then produces a report comparing the current test with reference data.

To get current status, check this page to see the most current result that we can produce concerning igoogle, orkut, hi5 & ning.

As the number of opensocial partners that are open for tests remain limited as of now, the following conclusions can be drawn as of now :
  • Orkut uses the gmodules infrastructure of Google Gadgets to run the opensocial api (see the line "host" in the result array)
  • Hi5 does the same and as such seems to have "outsourced" the task of running its opensocial container to Google (see the line "host" in the result array)
  • Ning has followed a more independent approach by implementing a fully independent container named "proxy.ning.com" (see the line "host" in the result array)
  • The choice of Ning has currently drawbacks: IGCheck finds only 6 _IG_ functions whereas 55 are present in the others. (see the line "count" in the result array)
  • Ning seems to have created its own function(s) with _IG_Prefix: a function "G_Tabs" is present in the Ning container but nowhere else (see the line "_IG_Tabs" in the result array).
The conclusions above are preliminary results only:
  • the current and future containers will have to converge after the current pioneering phase in order to reach the promise "Write Once, Run Anywhere" although the fact that IGCheck itself is a proof of partial achievement (IGCheck source code is unique for all containers)
  • the opensocial initiative will have to get more precise on Google Gadget API requirements: the debate on this topic is currently hot on the Opensocial discussion group as nothing (at least to my knowledge...) has been clearly and officially stated in this area until now . A poll is under way. The target is to get opinions of developpers and eventually to define to which extent opensocial containers have to implement the _IG_ API.
To use IGCheck in the above container, please use http://www.toojoor.com/opensocial/js/google/gadget/ig-check.xml as URL for application / gadget in the appropriate box on your social network of choice.

Stay tuned (via RSS also): more result to come when we can access more containers....

If you want to reproduce my tests and don't know how to access, read my 2 tutorials for Orkut & Hi5. The one about Ning will follow shortly.

PS: if you now of other containers that are open for test, please, let us know!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

samedi, décembre 08, 2007

[fun] F....cking Google Maps

Mise à jour:

Il n'y aura pas de correction de Google Maps: Fucking est une vraie commune autrichienne.

Merci TomHtml!


Message original:


Voilà ce qu'on trouve actuellement sur Google Maps à cette adresse (dépêchez-vous, la correction pourrait être rapide...)

[Cliquez l'image pour voir en grand]



La réponse au célèbre "F....cking Google" de Steve Ballmer de Microsoft ? ;-)

[via N. Weinberg]

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, décembre 06, 2007

Google Books: la numérisation est bien digitale...

Bizarre, mon titre ?

Eh bien, non car selon le dictionnaire de Wikipedia:

Le terme
digital est :
  • l'adjectif associé au substantif doigt,
  • un anglicisme traduit en français par numérique,

Cette photo actuellement en ligne sur Google Books montre qu'il y a des petits loupés et que finalement, la numérisation des livres est bien digitale....

PS: avec les volumes traités, un petit bug de temps en temps, c'est normal. Non?

[Via Juerg]

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Beacon de Facebook: les excuses de Mark Zuckerberg, le ceo

Il n'aura fallu finalement que 25 jours pour que le moment de vérité sur le service Beacon devienne effectif pour Facebook:
Sur le fond, l'idée de Beacon n'est peut-être pas mauvaise à partir du moment où plus de contrôle est donné aux utilisateurs et membres de Facebook sur ce qu'ils veulent voir effectivement publié.

Comme dit, Facebook reprendra la marche en avant après les récents bonds en arrière .... mais à pas mesurés !

... et je maintiens mes propos initiaux: ce sera d'autant plus facile à relancer, si Facebook décide de partager ("à la Youtube") avec les vecteurs de cette nouvelle forme publicitaire, i.e. les membres de son réseau!

Je prends le pari que l'on reparle d'un tel mouvement très prochainement. Qui parie avec moi?

PS: pour ceux qui veulent détecter quand Beacon est en action sur un site visité, je vous conseille cette extension présentée par Henri Labarre.

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mercredi, décembre 05, 2007

Tomtom & Google: coopération sur Maps

A son tour, Tomtom permet l'envoi d'information depuis Google Maps vers ses systèmes de navigation (GPS).

Avec Tomtom, c'est la démocratisation de la fonction: on avait jusqu'à présent seulement BMW et Mercedes.

Intéressante relation qui se développe entre Google et Tomtom: chacun devient client et fournisseur de l'autre simultanément.

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

IPhone: l'expérience génère l'utilisation!

Le blog de Computerworld donne des commentaires intéressants sur les chiffres récemment publiés par Netapplications sur l'utilisation de l'Internet:


  • l'iPhone est déjà n°10 (moins de 6 mois après son lancement...) parmi les systèmes d'exploitation les plus utilisés (sur le large panel utilisé par Netapplications)
  • il devance d'une place la plate-forme Windows CE de Microsoft lancée pourtant utilisée par de nombreux PDAs (nombre estimé: 20 millions de PDAs avec MS-CE actuellement en circulation)
  • finalement, quasiment une page sur 1'000 (sur ce panel en tout cas) est vue sur un iPhone. Ceux qui faisaient la queue à l'époque avaient vraiment envie d'utiliser le dernier bébé de Steve Jobs
Conclusions:
  • une expérience Internet de l'utilisateur aussi radicalement positive que celle apportée par l'iPhone apporte aussitôt une adhésion et une utilisation massive.
  • l'iPhone va révolutionner le téléphone mobile tel que nous l'avons connu jusqu'à présent. Ses bonnes idées vont être abondamment copiées par la concurrence!
  • les opérateurs de téléphonie mobile vont devoir prévoir des plans d'abonnement idoines (i.e. bornés vers le haut) sinon la fuite des utilisateurs - convaincus par ce mode d'utilisation intensif - vers le wifi gratuit va être massive à travers des devices comme le iPod Touch par exemple surtout si des piliers comme Nokia y poussent également par d'autres canaux avec par exemple un levier comme Symbian et ses parts de marché "copieuses ...
[Via Andreas]

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, décembre 04, 2007

Une autre bulle?

Après l'évocation de la première, on y voit aussi les détails de celle que l'on serait en train de vivre actuellement....




Alors, bulle 2.0 ou pas ?


Source: blog Media & Tech (par didier durand)

lundi, décembre 03, 2007

Chiffres: publicité mondiale en 2008, internet et radio, magazines

Si vous avez aussi comme moi besoin de chiffres publicitaires, Paidcontent publie en avant-première (via AdAge) la synthèse des chiffres publicitaires 2008 calculés par ZenithOptimedia
  • un marché publicitaire mondial 2008 à 486 milliards de dollars. +6.7% sur 2007
  • Le marché Internet mondial passera de 36 milliards de dollars en 2007 à 44 milliards en 2008. +24% (donc un ralentissement de la croissance). En parts de marché mondiales, on passe ainsi de 8.1% à 9.4%
  • en Europe, dans 4 pays (Royaume-Uni, Danemark, Suède, Norvège - les nordiques toujours en pointe... ), la publicité en ligne dépassera les 15% de parts de marché du gâteau publicitaire global. En 2010, ces 4 pays auront dépassé les 20% et la barre des 15% sera dépassée dans 10 autres pays d'Eutope.
En ce qui concerne la publicité en ligne, ZenithOptimedia annonce 3 étapes majeures pour les 3 ans qui viennent:
  • elle surpassera la pub radio en 2008 (déjà le cas aux USA)
  • elle dépassera les 10% de parts de marché mondiales en 2009
  • elle dépassera la publicité des magazines en 2010
Toutes ces bonnes perspectives devraient rassurer Mark Zuckerberg, le ceo Facebook, à un moment compliqué de ses relations avec les annoceurs (cf "l'affaire Coke").

En effet, il va falloir beaucoup d'espaces et de trafic à ces annonceurs pour placer cette publicité: les (grands) réseaux sociaux en seront de toute façon bons pourvoyeurs!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

samedi, décembre 01, 2007

Facebook Beacon / SocialAds: après la révolte des utilisateurs, fuite (lâchage ?) des annonceurs

A propos de Facebook Beacon et SocialAds, le moment de vérité annoncé est arrivé très (très) vite du côté des utilisateurs.

Eh bien, cela va mal aussi côté annonceurs: Coca-Cola, annoncé comme partenaire annonceur de prestige lors du lancement de ces 2 services se retire (cf. les propos de sa responsable du marketing interactif) et annonce qu'il va se donner le temps de la réflexion et de l'observation (de l'acceptation ou non de la nouvelle version par les utilisateurs) avant d'y revenir éventuellement.

Dans cette partie de poker financier, finalement pas simple pour Facebook de "poser son jeu" pour effectivement ramasser le tapis esquissé via Microsoft (et hier avec l'investissement du milliardaire chinois Li Ka-Shing, 9ème homme plus riche de la planète) ,

Ces 2 investissements ne sont que des miettes en comparaison des milliards de la valorisation totale. Mais, ces milliards totaux ne sont actuellement toujours que potentiels...

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, novembre 29, 2007

Facebook: le moment de vérité déjà là!...

Mise à jour du 30.11:

Techrunch confirme que des changements importants vont être apportés au service Beacon pour que l'utilisateur Feacebook garde plus efficacement le contrôle de ce qu'il décide de publier ou non sur ses activités dans des sites tiers.

Billet original du 29.11:

J'avais annoncé un tout prochain moment de vérité pour Facebook à propos des Social Ads fabriquées à partir du service "Beacon" (traduction = la radiobalise - Au moins la couleur était annoncée d'entrée....)

J'ai parlé aussi d'exode des utilisateurs pour contrer cette violation (au moins perçue ainsi ...) de la sphère privée. Par ailleurs, d'autres utilisateurs se sont dotés des "contre-mesures" idoines pour pouvoir rester sur le réseau social en vogue (en ce moment...)

Eh bien, il arrive très vite ce moment de vérité: Business Week rapporte que Facebook va annoncer dès aujourd'hui des mesures correctives pour minimiser les intrusions privées de Beacon... en particulier à cause du succès de la pétition en ligne de MoveOn.org (40'000+ signataires à ce moment). Tout le monde n'est pas (encore) prêt à l'équation "personnalisation parfaite = surveillance permanente....

Il est donc des fois où l'on tranche le noeud gordien mais où le résultat n'est pas finalement celui que l'on attendait....

Ce retrait n'est que tactique à mon avis: Facebook doit reculer aujourd'hui avec Beacon pour éviter l'exode mais devra y revenir demain à pas plus feutrés pour que (le château de cartes de) sa valorisation démentielle ne s'écroule pas!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mercredi, novembre 28, 2007

Google Maps Terrain / Relief: la différence France - Suisse

Google Maps [longtemps que je n'en avais pas parlé, cela me manquait...] annonce aujourd'hui 2 nouvelles fonctions intéressantes:
Avec le succès de Google Maps, la puissance toujours croissante des PCs, le haut débit, etc..., Google dessine maintenant sur le sujet une stratégie très claire:
  • abandon progressif du logiciel Google Earth plutôt réservé aux "cartogeeks"
  • démocratisation progressive des fonctions de Earth en direction de Monsieur Tout Le Monde
Plus globalement, c'est toujours la "stratégie des compléments"(gratuits - voir l'article "The Google Enigma" fort riche de N. Carr à ce sujet) à laquelle je me suis déjà référée via la "destruction créatrice" qui est en action:
  • "plus je rends attractive et gratuite l'utilisation du web, plus je la maximise"
  • "plus je maximise cette utilisation, plus je crée de spots pour y insérer des publicités" (et ainsi faire croitre mes revenus florissants mais toujours à 99% publicitaires.

Détails sur la fonction Terrain / Relief:

Je vous ai déjà dit que je suis en zone frontalière entre France et Suisse (Jougne - 25370) : j'ai donc voulu voir via cette nouvelle fonction. Eh bien découverte intéressante: on voit sur la qualité du rendu "Terrain / Relief" l'impact de la plus haute résolution de photos disponibles pour une région. C'est d'autant plus visible quand on habite une région accidentée / montagneuse comme moi.

Pour la Suisse, des photos à très haute résolution sont disponibles depuis Mars chez Google: on voit très clairement ci-dessous le meilleur calcul du terrain virtuel qui peut-être réalisé à partir de photos plus fines.

[Note: Jougne = flêche verte et frontière = ligne blanche]

Ce rendu Terrain / Relief était jusqu'à présent un privilège réservé à ceux qui installent Google Earth sur leur PC. Ce n'est plus le cas!

Disparition prévisible de Google Earth? A mon avis, oui.

PS: je pense que la découpe "chirurgicale" de la précision sur la ligne frontière est un calcul des ordinateurs de Google dû à une contrainte légale, juridique, etc... car les photos à même résolution ne s'arrêtent certainement pas exactement sur la ligne frontière. Quelqu'un sait-il exactement pourquoi?

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, novembre 27, 2007

Beacon & Facebook: pour ceux qui ont choisi le camp "anti"...

Mise à jour du 05.12.200/:

Pour ceux qui ne veulent pas bloquer mais être informé quand un site utilise Beacon, Henri Labarre présente une extension Firefox qui alerte de la présence du service sur un site visité.


Billet original:

J'ai parlé d'un moment de vérité pour Facebook à propos de l'introduction des Social Ads et de la fonction Beacon, publication dans son profil / son feed de news de ses activités - parfois très privées sur des sites tiers.

J'ai parlé d'un exode potentiel des membres actuels de Facebook (qui doit de toute façon faire des avancées pour justifier sa valorisation d'enfer...)

Eh bien, il en est déjà qui ont choisi leur camp: celui des anti-Beacon qui se donnent les moyens de faire respecter leur protection: Nate Weiner a décidé de rester sur Facebook mais il veut protéger sa sphère privée. Il donne donc la recette qui permet de gommer complètement ses publications plus ou moins (in) volontaires de ses activités sur des sites tiers.

Cette recette tient en 7 points (il faut utiliser Firefox):
  1. Download and Install the BlockSite plugin for Firefox.
  2. After restarting Firefox select ‘Add-ons’ from the Tools menu.
  3. Click the ‘Options’ button on the BlockSite extension
  4. Click the ‘Add’ button
  5. Enter http://*.facebook.com/beacon/* into the input box
  6. Click ‘OK’
  7. Click ‘OK’ again and you are good to go.

Attention: c'est *.facebook.com. qu'il faut mettre dans "locations" ci-dessus et pas www.facebook.com (voir le correctif chez Nate).

Voilà, pas plus dur!

PS: pour Internet Explorer, il y a une solution?

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

[Fun] porté pâle via SMS: ok pour la justice!

La justice britannique vient de donner raison à un citoyen de Sa Majesté qui s'était fait "porté pâle" (malade suite à un décès dans sa famille) par SMS à son manager. Lors d'une 2ème absence ultérieure, il a persisté à annoncer par SMS

Ensuite, son employeur l'avait licencié au principe du non-respect de la procédure officielle d'annonce de maladie de la société (i.e par téléphone "vocal"). Eh bien, la Cour a jugé que le SMS était un moyen valide d'annonce d'une maladie par un salarié à son employeur. Elle a même accordé 7'000 euros de dédommagement pour licenciement abusif! Pour elle, l'acceptation par l'employeur de la 1ère absence par SMS a constitué une acceptation formelle pour la suit ede cette forme de communication et l'a donc validé pour la seconde.

En France, c'est quoi la validité légale de la communication officielle par SMS ? Merci de vos pointeurs.

Il y a une chose bien dans cette forme d'annonce: on n'est pas obligé de simuler une voix de déterré pour parler à son boss si la maladie n'est pas si grave...

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

vendredi, novembre 23, 2007

le GGG - Giant Global Graph - après l'III et le WWW! (selon Tim Berners-Lee)

Quand Sir Tim (Berners-Lee - "sir" car annobli par la reine d'Angleterre), le père du World Wide Web fait un billet dans son blog sur la mort (ou au moins la "commoditisation" de ce dernier, on doit lire .... et réfléchir!

Que dit-il ce billet? Eh bien, il établit selon moi une sorte de Pyramide des besoins de Maslow autour de l'évolution d'Internet:
  • la première étape, ce fut l'III ("International Information Infrastructure") dont la partie américaine était la fameuse NII longuement évangélisée à partir de 1991 par AL Gore aux USA. Il s'agissait créer l'organisme primaire (i.e. le réseau de télécommunications de base) et d'assurer sa sécurité de fonctionnement à long teme. C'est finalement les 2 premiers étages de cette pyramide de Maslow: une infrastructure (le corps chez Maslow) qui fonctionne bien - niveau 1 - et une sécurité autour des besoins de base pour assurer ce fonctionnement (le niveau 2 chez Maslow)
  • la seconde étape, ce fut le World Wide Web (WWW) qui a concrétisé le besoin de communication et d'expression au sein d'un groupe (le niveau 3 chez Maslow). Cette communication se matérialise par le World Wide Web avec ses liens inter-documents (en particulier avec la blogosphère) qui gravent cette communication et cette expression interpersonnelle dans le marbre
  • la troisième étape qui naît maintenant, selon T. B-Lee, est le "Giant Global Graph" (GGG) qui matérialise les niveaux supérieurs de cette pyramide maslowienne où ce sont les besoins d'estime, de reconnaissance et d'appartenance sociale qui sont satisfaits. Selon TBL, nous nous ruons tous actuellement sur ces réseaux sociaux pour nous prouver (et prouver aux autres) que nous existons par la forme de reconnaissance sociale que représentent ces liens inscrits au sein des réseaux sociaux.
C'est finalement "je linke donc je suis" (Excusez-moi Mr Descartes!...)

Le Web suit finalement assez bien à la théorie originelle de Maslow sur la psychologie humaine: dès qu'un besoin est assouvi, on passe au besoin de niveau supérieur.

La partie finale de l'article de TBL pose un autre problème de fond: à qui appartient la description de ce réseau de relations interpersonnelles (à 6 degrés de séparation maximum!) planétaire? Eh bien, en père du WWW, il ne pouvait prôner autre chose que "à personne et à tout le monde en même temps". Il veut une architecture ouverte tout simplement.

L'accès à ces informations très privée sera bien sûr limitée par les principes du "manifeste du Web Social Ouvert" où c'est le propriétaire de ses relations et non le réseau social (cf Facebook avec les SocialAds et Beacon) sur lequel il les a décrit qui définit et limite l'utilisation qui peut être faite de ces informations!

Pour aller vers ce système où le détenteur de ces relations en redevient le propriétaire légitime, TBL prédit (souhaite ?) que nous dirigeons vers une infrastructure ouverte, partagée et distribuée où ce réseau de relations n'est plus avidement capturée par un réseau ou l'autre (à cause des immenses enjeux publicitaires qui gravitent autour ...) mais disséminé en petits morceaux sur de multiples sites serveurs interconnecté par des protocoles standards - FOAF en est l'embryon - qui permettent la navigation d'une personne vers l'autre à travers le graphe réparti de leurs relations intermédiaires. Tout cela sans aucune duplication de l'effort de saisie / administration sur des sites de réseaux sociaux multiples! [Note: Opensocial de Google n'est pas à mon avis un véritable pas dans ce sens puisqu'il fait finalement tout pour garder les données emprisonnées sur leur réseau social intial - il permet à des tiers de les "utiliser sur place", pas de les sortir...]

Le DNS (Domain Name Service) a rendu l'Internet utilisable: c'est le "www.monsite.com" plutôt "234.23.57.137" (adresse IP) qui a sûrement fait que l'Internet est devenu ce qu'il est!

Eh bien, maintenant, il ne reste plus qu'à faire émerger le SNS = Social Network Service!

PS: non, je n'ai pas fumé avant d'écrire ce billet! ;-)

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, novembre 22, 2007

Le prix d'une personnalisation parfaite = une surveillance pemanente!

Dans un article du Gardian, Seth Finkelstein exprime parfaitement en un seule phrase toute la pr0blématique / le dilemme que vous allons devoir apprendre à gérer avec l'extension permanente vers le monde numérique et virtuelle de notre vie physique et matérielle

"The price of total personalization is total surveillance."
[J'ai légèrement "francisé" pour mon titre]

Lisez l'article de Seth pour y voir comment ces "empreintes numériques" peuvent devenir du matériel judiciaire.

Mais finalement, si nous voulons toujours être mieux servi par la technologie, il va falloir accepter de l'alimenter en permanence par nos activités, notre position géographique et celles de nos proches, etc...

N'est-ce pas ce que l'on voit émerger avec tous ces flux d'activités à enregistrer sur tous les réseaux sociaux dont on est membre? (ce qui me laisse encore sceptique...)

Si vous voulez voir ce que cela peut donner dès aujourd'hui sur Facebook, je vous conseille l'excellent billet de Cedric sur le service Beacon de Facebook à disposition des sites: mes activités sur ces sites se retrouvent publiées (à des fins publicitaires) dans mon feed d'activités FB quasiment à mon insu.... [pour les technophiles: c'est le mécanisme standard de tracking inter-sites qui est utilisé]

La sphère privée et Internet / Web 2.0: une longue saga! Google en général, Desktop, Street view, etc.... Ce n'est sûrement pas fini avec les Beacon de FB & Co: je parie que les prochains épisodes viendront des réseaux sociaux!

[Via N. Carr]

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, novembre 20, 2007

La composante sociale Pulse de Plaxo explose via opensocial - Durable?

Cela fait plus de 4 ans que je suis utilisateur-fan de Plaxo, le service qui permet de garder son carnet d''adresses Outlook à jour via un plugin sur mon PC qui synchronise mes contacts sur Windows avec le site central de Plaxo où mes homologues professionnels s'enregistrent aussi.

Ce service est pour moi depuis toujours:
  • fort utile: qui mieux que le "propriétaire" de données de contact est plus à même de les gérer / modifier quand sa situation professionnelle évolue pour qu'elles soient ensuite répercutées automatiquement vers tous ceux qui sont en contact avec moi.
  • fascinant: c'est pour moi l'exemple canonique de la puissance énorme de la collaboration la plus minimale entre les individus. Chacun fait son tout petit bout du boulot et tout le monde reçoit un bénéfice colossal issu de la synergie de ces micro-actions. Cette valeur ajoutée est tellement concrète qu'elle finalement permis de fonder une société qui vit essentiellement de services premium (repérage de doublons puis dédoublonnage, etc..) vendus à un fragment des utilisateurs prêts à payer pour avoir encore plus(un modèle à la LinkedIn)
Quand on regarde ce graphe de croissance depuis l'origine, on voit que le système plaît beaucoup à d'autres aussi:

Depuis l'été, sûrement pour ne pas être en reste, Plaxo a lancé son initiative Plaxo Pulse pour faire levier sur cette immense base d'utilisateurs actifs (15 millions en Sept 06) et de coordonnées d'autres personnes qu'ils ont enregistrées (1+ milliard en Sept 06). Via Plaxo Pulse,
  • on peut déclarer (i.e afficher au vu et au du web) son "graphe social" personnel (comme sur LinkedIn) en envoyant des invitations à d'autres utilisateurs qui les acceptent (ou pas) pour matérialiser ce lien étroit. Ce lien est clairement une preuve (importante pour la notoriété que l'on veut afficher?) de relations spécifiques avec la personne avec qui on s'est liée. Cela va au-delà de la possession des coordonnées de cette personne.
  • on peut y afficher son flux d'activité (comme on peut le faire dans Facebook, MySpace, Twitter, Jaiku, etc...)
Ce service Pulse restait relativement confidentiel chez Plaxo jusqu'à l'annonce de l'opensocial de Google qui a boosté la visibilité dudit Pulse: John Mc Crea, le responsable marketing publie le graphe ci-dessous où il montre chiffres à l'appui que le nombre de nouvelles connexions par jour dans Plaxo Pulse a littéralement explosé (x 10!) depuis l'annonce de la participation de Plaxo à Opensocial.Sa conclusion: "Open is good for business" . C'est sa vision du moment mais il faudra voir jusqu'oû Plaxo sera prêt à aller dans cette ouverture pour en bénéficier...

En effet, j'ai fait quelques essais de développement de gadgets (j'en reparlerai) selon l'api opensocial :
  • chez Ning, j'ai pu testé mes gadgets sans barrière
  • chez Orkut (Google) et Hi5, idem
  • chez Plaxo, il faut encore actuellement "montrer patte blanche": chaque nouveau gadget doit être approuvé par Plaxo avant de pouvoir être installé dans Pulse
Donc, en serait-on encore réellement plutôt à "Open is good for business but Control is still better..." ?

Quand je vois tous ces sites où il faudrait maintenant déclarer son profil, ses relations et mettre à jour ses activités en permanence, je me pose beaucoup de questions:
  • est-ce cela en vaut la peine? quelle est l'utilité réelle?
  • est-ce que ce phénomène va pouvoir durer dans l'état technologique actuel où l'effort à réaliser pour tenir tout cela à jour est énorme ?
  • quelles innovations technologiques doivent survenir pour que cela puisse effectivement durer?
Si avez des réponses et des opinions sur ces points, je prends! Moi, je suis encore tout perplexe...

PS: je vis ce décollage de Plaxo Pulse au quotidien, je reçois actuellement chaque jour au moins 1 voire plusieurs invitations de connexions via Plaxo Pulse de personnes que j'avais stockée depuis très longtemps dans mon Outlook et qui étaient donc depuis ce moment "synchroinsées" en permanence via Plaxo. Vous aussi ? [C'est d'ailleurs ce phénomème qui m'a poussé à faire ce billet]

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

lundi, novembre 19, 2007

NACA [4]: exemple de programme transcodé de Cobol vers Java - plugin Eclipse

UPDATE 01-2012: Le projet NACA a donné naissance à Eranea, société dédiée à la migration 100% automatisée de grandes applications métier vers Java et Linux. Voir  www.eranea.com ou email à contact@eranea.com pour plus d'informations
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Mise à jour: le code source des outils du transcodage NACA est maintenant en Open Source. Voir http://media-tech.blogspot.com/2008/07/les-outils-du-projet-naca-de-publicitas.html.
[Introduction: cet article fait partie d'une série qui décrit le projet NACA ayant conduit au remplacement d'un mainframe IBM sous MVS/OS390 par des serveurs Intel sous Linux. Le projet a été lancé en Janvier 2003 et s'est terminé avec succès au 30 Juin 2007.

Il a été réalisé volontairement de manière 100% iso-fonctionnelle (i.e. sans aucune modification pendant et par le transcodage) pour l'application et a engendré la conversion automatisée de 4 millions de lignes de Cobol vers leur équivalent Java. L'économie en cash-outs - paiements externes - est de plus de 85% de leur montant annuel = initial d'environ 3 millions d'euros annuels

Articles déjà parus:
]

Le billet de la "saga" NACA d'aujourd'hui sera bref: il s'agit de produire un exemple concret de programme transcodé dans le fichier pointé par ce lien. Ce programme était l'un de nos programmes Cobol qui tournait sur le mainframe IBM avant la migration vers les serveurs Linux sur plate-forme Intel.

Vous y verrez que la largeur des lignes est importante: pour chaque ligne de Java généré, on retrouve à droite en commentaire la ligne de Cobol initiale dont a découlé la nouvelle ligne Java. La symétrie entre Cobol et Java est clairement mise en évidence.

Vous y verrez également les efforts de syntaxe faits au niveau Java pour que la construction syntaxique du Java soit la plus proche possible de la source Cobol.

Je rappelle les objectifs de tout ce travail de présentation du nouveau code Java (voir le billet [2] pour tous les détails):
  • lisibilité: dans la phase de mise au point initiale de notre transcodeur, il était fort utile d'avoir le parallèle structurel et la quasi-identité syntaxique
  • maintenabilité: même si nous travaillons à l'évolution / remplacement de Pub2000, l'application originelle, nous pensons qu'il faudra encore au moins 5 ans (voire 7 ans...) avant que le dernier programme Cobol transcodé ne disparaisse. Il est donc essentiel de favoriser par tous les moyens la productivité de nos programmeurs applicatifs. Ils sont maintenant formés à Java: ils peuvent donc entreprendre "l'objectification" des programmes transcodés pour revenir à un Java plus orthodoxe. Mais sans stress ...
Plugin Eclipse

Toujours dans le but d'améliorer la productivité de nos développeurs applicatifs, nous avons réalisé une plugin Eclipse (qui est devenu le nouvel environnement de développement maison). Il permet ainsi de travailler le Cobol / Java transcodé avec les meilleurs outils du moment.

Ci-dessous un screenshot de cette interface Eclipse pour notre transcodeur (cliquer l'image pour l'avoir en grandeur nature)


Ce plugin donne une interface graphique et interactive à notre transcodeur:
  • il permet la saisie /modification du code Cobol (pour la maintenance durant la migration) directement dans Eclipse: Les fonctions de coloration de mots de Eclipse sont utilisées pour rendre l'interface plus ergonomique.
  • il transcode automatiquement ce code source Cobol en code source Java puis génère ensuite le fichier .class. Les éventuels soucis dans le Cobol au moment du transcodage sont signalés dans l'onglet "Problems" (voir image ci-dessus): explication du problème, nom du fichier Cobol, numéro de ligne en erreur
  • il exécute ensuite Eclipse ce code généré via un conteneur Tomcat piloté par Eclipse via un autre plugin
  • il offre ainsi la possibilité d'utiliser le débogueur Java d'Eclipse pour éliminer les bugs. C'est un moyen très élégant (et gratuit!... cf le coût d'un poste de travail développeur Microfocus ) d'amener un debugger interactif dans le monde Cobol. Il est clair que cela n'est réaliste que grâce à la parfaite symétrie ligne à ligne entre Cobol et Java évoquée plus haut.
Au travers que représente ce qui précède, j'espère qu'il paraît maintenant limpide que nous avons fait tous les efforts possibles pour rendre cette migration iso-fonctionnelle de l'application Pub2000 la plus confortable donc la plus efficace possible!

Comme je l'ai dit dans les premier et second billets, c'est pour nous un clef essentielle de la réussite de notre projet.

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

dimanche, novembre 18, 2007

[Pratique] 4 nouvelles fonctions utiles dans Google Mail

Le blog Gmail annonce 4 (en fait 5 mais je vous laisse lire la 5ème sur place...) fonctions intéressantes et utiles pour l'utilisation du service Mail de Google:
  • le raccourci-clavier '[' qui permet d'archiver le message ouvert en lecture et de passer au suivant (le plus ancien). Un gain de temps ( 2 clics gagnés) quand on a beaucoup de mails à rattraper... (il faut bien sûr avoir activé les raccourcis du clavier pour que cela fonctionne)
  • la possibilité de s'envoyer des urls de recherche dans la boîte aux lettres utilisateur Gmail. Le principe: j'ai envoyé à un ami un message qui contient les mots "rencontre centre ville" dans son texte (c'est comme cela que j'ai localisé dans ma boîte) et je veux l'aider à le retrouver. Alors , je lui envoie l'URL correspondante fabriquée par Gmail dans la barre d'adresse lorsque j'ai fait ma propre recherche sur ce message http://mail.google.com/mail/#search/rencontre+centre+ville . En l'utilisant à son tour dans sa boîte aux lettres (via la barre d'adresse), il peut à son tour retrouver le message.
  • l'utilisation possible des boutons de navigation du navigateur (page précédente + page suivante) pour revenir à un message que l'on vient de lire. Cette fonction là paraît trivialement nécessaire mais elle n'est pas simple à réaliser pour une application 100% AJAX comme Gmail: aucune des actions AJAX n'est enregistrée dans l'historique de navigation du browser pour une application 100% AJAX si celle-ci ne prend pas de dispositions particulières pour inscrire ses activités dans l'historique du navigateur. Note: pour les développeurs confrontés à cette problématique d'historisation des actions dans le navigateur, je conseille fortement la librairie "Really Simple History (RSH)" qui simplifie dramatiquement cette gestion de l'historique des actions.
  • Inscription des emails dans les favoris: il y a un email sur lequel vous revenez sans arrêt et le rechercher à chaque fois vous fait perdre du temps? Alors, vous pouvez maintenant le mettre dans vos favoris via les marque-page comme toute autre page du web car chaque message dispose désormais d'un identifiant unique. Les urls de message sont maintenant du type http://mail.google.com/mail/#inbox/116351aa096d0921 (il faut bien sûr être connecté sur son compte Gmail pour que cette URL fonctionne...
Il faudra encore continuer à en ajouter pour rattraper le retardd'utilisation sur Yahoo Mail et Microsoft Hotmail...

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

[Fun] Dilbert sur AJAX et Javascript

Je suis sûr que, si vous aimez les gags de Dilbert, vous allez comme moi adorer celui-ci sur AJAX et Javacript
Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, novembre 15, 2007

Android Dalvik: Google veut éclipser la licence Mobile Java de Sun

Je ne suis pas venu sur le lancement du kit de développement d'Android par Google: voir Zorgloob ou le tout nouveau blog francophone PointGphone pour les détails sur le kit livré par Google et la compétition (...richement dotée) qui va avec.

Le must sur le sujet, c'est bien sûr la vidéo par Sergei Brin, fondateur de Google, lui-même !



Stefano Mazzochi du MT apporte sur son blog un éclairage intéressant sur les problèmes de licence autour de ce kit et comment Google a dû pratiquer afin de pouvoir maximiser la diffusion d'Android (pour exacerber la compétition et le transfert des profits vers d'autres services comme la publicité....). Il explique:
  • En bénéfice subsidiaire, Google se retrouve avec une plate-forme fraichement réécrite (les sources de la JVM Java originelle commencent à dater) dans laquelle il peut en plus introduire toutes les nouveautés qu'il veut sans dépendre de Sun qui contrôle encore l'évolution de Java via son droit de véto sur les "Java Community Processes". Il mettra ainsi la pression sur Sun en introduisant des nouveautés en permanence, fait coutumier à Mountain View!
  • Malgré l'annonce officielle, les codes sources d'Android ne sont pas encore publiés. c'est "Faites que ce je dis mais pas ce je fais" ?
Toute cette complexité juridique autour de la propriété intellectuelle de Java détenue par Sun et cette tentative de contournement par Google me rappelle le conflit Apple - Cisco autour du nom iPhone qui s'est finalement terminé très discrètement.... Un moyen identique pour Google de faire venir Sun à une table de négociations?

A suivre! C'est sûr...

PS: le jeu de mot du titre, c'est en hommage au projet maintenant Open Source "Eclipse" initialement lancé par IBM dont l'équipe avait choisi, selon la "légende" ce nom pour clairement exprimer sa volonté de faire de l'ombre au Soleil ("Sun").


Source: blog Media & Tech (par didier durand)