mardi, mars 30, 2010

En s'attaquant frontalement à Office, Google "coupe les ailes" de Microsoft.

Google s'en prend actuellement très directement à Microsoft Office via sa suite Google Apps: après le "plan de continuité parfait" et la conscription des développeurs tiers par l'ouverture des APIs, Google a aussi annoncé la migration d'un serveur MS-Exchange en 4 clics.
 
Pourquoi cette virulence (qui ne date pas d'aujourd'hui...)  contre la bureautique MS ? Parce que, dans la lutte qui oppose les 2 titans de Mountain View et Redmond, c'est une des clefs de la bataille: en rognant des parts de marché sur Office, Google va clairement appauvrir drastiquement Microsoft et lui couper les ailes de ses investissements futurs.
 
 
 

On voit sans ambages que Microsoft tire la majorité de ses profits par Office:
  • directement: voir le secteur Office sur le graphique
  • indirectement par Windows qui conserve aujourd'hui son quasi-monopole sur la place de travail seulement parce que cet OS est la plate-forme de base la plus standard pour ensuite pouvoir utiliser Office
  • Le reste n'est que détails:Le domaine des serveurs semble en fort déclin: impact de Linux dans les entreprises à cause de la crise ?  la partie "divertissement et gadgets (Zune, téléphones mobiles,etc) a un destin fluctuant et le online ne perce pas et reste en défficit malgré une stratégie grandiosement présentée il y a 5 ans
Donc, pour faire mal à Microsoft, Google a bien compris que c'est par Office qu'il faut ouvrir le bal. Ensuite, quand les 25 millions d'utilisateurs professionnels de Google Apps seront 250 millions et seront surtout bien moins dépendants de leur OS car utilisateurs massifs d'applications en mode Saas, il sera temps de leur suggérer de basculer (aussi ... ) vers Chrome OS, cas étalon de la loi de migration des profits attractifs de C. Christensen.

La boucle sera alors bouclée....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

lundi, mars 29, 2010

Facebook contre Google : positions respectives sur 20 Pays

La lutte de Facebook avec Google est à couteaux tirés aux USA pour lui ravir définitivement la première place en termes de fréquentation. Par ailleurs, en France, une récente étude montre que Facebook par sa seconde place contribue activement à l'hégémonie américaine sur le web français.

Qu'en est-il des autres pays? Une étude de Pingdom sur les 20 pays en tête du classement mondial par rapport à leur nombre d'utilisateurs  montre que la situation de Facebook est toujours très similaire: juste derrière Google ou juste devant (#1 en Indonésie, Philippines, etc.). Il y a bien sûr quelques exceptions peu surprenantes: Iran, etc.


 [Cliquez sur l'image pour la grossir]

Facebook a fait des progrès au plan global: maintenant, 2ème au plan mondial (donc réel propriétaire du graphe social mondial) alors qu'il était 4ème il y a seulement quelques mois: il a dépassé Microsoft et Yahoo. Avec une activité actuelle de 400 milliards de pages par mois, rien d'étonnant!

L'antagonisme entre les 2 approches (social <> algorithmique) va donc rester à son paroxysme pour longtemps encore! Les points marqués par Facebook dans le domaine du conseil de lecture face à Google News sont à confirmer désormais dans d'autres secteurs....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Présentation NACA au Java User Group Poitou-Charentes

UPDATE 01-2012: Le projet NACA a donné naissance à Eranea, société dédiée à la migration 100% automatisée de grandes applications métier vers Java et Linux. Voir  www.eranea.com ou email à contact@eranea.com pour plus d'informations
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Pierre et moi avons présenté jeudi dernier notre projet NACA de migration mainframe vers Linux/Java au Java User Group (JUG)  Poitou-Charentes où les grands comptes mainframes sont tout particulièrement bien représentés à cause de l'activité d'assurance mutuelle très forte sur Niort.

Tout d'abord un grand merci à ce très sympathique groupe pour son accueil fort convivial qui a fait que la soirée s'est terminée autour d'un verre tardif donc chaleureux!

Pour les présents (et tous les autres), le fichier de la présentation est sous ce lien.

 La version Google Docs est ci-dessous:




Nous avons porté dans cette présentation un accent particulier sur l'importance "stratégique" (Oui, on peut le dire!) de la double mutation technologique à Linux et Java depuis zOS et Cobol: elle permet une ouverture conséquente vers d'autres systèmes et un chemin fluide pour des évolutions fonctionnelles massives à partir d'une base de code solidement éprouvée puisqu'issue directement du mainframe IBM. A lire sur ce sujet les slides 3 à 5 et 17 à 19.

En effet, 3 ans après la fin du projet chez Publicitas, nous mesurons tous les jours les immenses bénéfices de ces extensions fonctionnelles majeures, cependant faites dans la continuité d'un code source très solide puisque vieux de 2 décennies. Exemple concret: le transcodage via Naca nous a apporté le passage à HTML +  Javascript (Ajax), nous avons donc pu aisément ajouter dans notre application Pub2000 la visualisation d'imagettes correspondant à la publicité en cours de commande via Pub2000. C'est évident pour une application née dans le monde Internet mais c'était juste impossible dans le monde mainframe (il fallait un viewer parallèle à l'application).

C'est ce genre de bénéfices qui me fait dire - 36 mois après la fin du projet - qu'il y avait dans notre NACA des bénéfices intangibles peut-être encore supérieurs aux économies récurrentes massives (3 millions d'euros de cash-outs annuels) de frais d'exploitation qu'il nous a fait faire et qui en étaient le but initial.

PS: pour ceux que cela passionne, des tests additionnels de la technologie Zaap (accélération des traitements Java) issus de cette rencontre vont très certainement démarrer. Stay tuned for feedback!


Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, mars 18, 2010

Youtube: 1 jour de vidéo chaque minute pour la future télévision Google (avec Intel, Sony)

 Toutes les pièces du puzzle télévisuel de Google se mettent en place. Le géant de  Mountain se profile toujours plus comme un acteur sur qui compter pour la TV 2.0 annoncée depuis longtemps, n'en déplaise à Apple avec qui l'ambiance est de toute façon glaciale maintenant.... Et puis, les enjeux sont de taille: la TV restera encore longtemps la plus grosse part du gâteau publicitaire mondial.

Les cartes abattues par Google actuellement:
Je vous l'avais prédit: la vision Google est celle d'une hégémonie lente mais holistique  plutôt qu'un succès immédiat à la iPhone sur un seul secteur. Le violent procès de Apple contre HTC (le fabricant du Nexus One, le joystick mobile de  Google) est clairement destiné à endiguer ce futur succès....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, mars 16, 2010

Facebook = premier site américain par ses visites

On y est: selon le panel Hitwise, Facebook vient de passer un cap marquant, celui de devenir le premier site américain par le nombre des visites qui lui sont faites.

Il représente en effet dans la semaine du 13 Mars, 7.07% des visites des internautes américains alors que Google "coince" à 7.03%. La forme des 2 courbes est très significative: sur quelques mois, Facebook explose (+185% en 1 an) alors que Google est très légèrement croissant.


Facebook a donc pris le contrôle du web américain. Il domine aussi bien sûr au plan mondial avec le 4ème rang global qui donne la possession du graphe social mondial. En France, il est déjà deuxième.

On a déjà vu que le bouche-à-oreille vivace de Facebook est plus efficace que l'algorithmique froide de Google pour les sites d'information. La question maintenant : dans quels autres secteurs Facebook va-t-il renverser l'hégémonie de Google ? La vidéo était fort bien partie pour ce faire: on attend des nouveaux chiffres.....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, mars 11, 2010

Google (Books) et gouvernements européens: défaite consommée ?

On juge l'humeur et l'ambiance par les mots mais on juge la situation par les mots.

Je m'explique: divers gouvernements européens veulent nous montrer par des subterfuges médiatico-politico-juridiques que les sages du Vieux Continent  vont mettre au pas le géant de Mountain View, ce jeune "écervelé du Nouveau  Monde":
Au niveau des actes et des constats:
On peut donc en conclure par les faits que les gouvernements européens admettent qu'ils sont obligés de coopérer avec Google même si le discours est opposé!

Pour conclure, je vous renvoie à mes sempiternelles lamentations (aussi ici) sur le sujet: nous (européens) avons perdu plusieurs batailles, aurions-nous aussi maintenant perdu la Guerre de l'Information ?

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mercredi, mars 10, 2010

La bureautique en plate-forme sur Google Apps: l'ouverture après la continuité parfaite!

Google poursuit son attaque en règle sur Microsoft et sa suite Office: après la très récente banderille du "plan de continuité parfait", c'est maintenant la seconde attaque frontale par l'ouverture aux développeurs tiers.

Google lance en effet aujourd'hui sa Google Apps Marketplace, une place de  marché où les développeurs tiers pourront vendre leur applications via Google (qui prélève une commission de 20%) aux utilisateurs professionnels de la suite bureautique en ligne Google Apps.

C'est ainsi un panel actuel actuel de 25 millions d'utilisateurs que Google rend immédiatement accessibles à ces développeurs tiers. Donc, pour "tuer" MS-Office, Google veut désormais employer la même tactique qu'Amazon: faire marcher la " conscription" auprès des développeurs tiers: en mettant des milliers de "fourmis-développeuses" (ou poissons-pilotes si on veut le comparer à une baleine...) sur ses épaules de mastodonte, Google espère que certains d'entre eux vont trouver la brêche que ses équipes n'auraient pas vues pour faire plier l'enemi juré en déclenchant un exode massif des utilisateurs attirés par des fonctionnalités plus riches !

Et pour cela, Google met les "petits plats dans les grands" avec cette place de marché: je viens d'analyser les APIs mises à disposition et je conclus que Google "remet les clefs de la maison" à ces développeurs tiers. En effet, il est à partir d'aujourd'hui possible à travers les APIs libérées pour une application tierce de faire par programme le 100% des activités qu'un utilisateur peut faire devant son clavier avec le courrier électronique, l'agenda, le traitement de texte, le tableur et l'outil de présentation de Google Apps (moyennant bien sûr les autorisations idoines délivrées par l'utilisateur via le protocole oAuth).



C'est un levier colossal comparée à la suite bureautique MS-Office de Microsoft. En effet, celle-ci est certes intégrable avec d'autres "petits" programmes qui fonctionnent sur mon PC pour faire des opérations simples mais à partir d'aujourd'hui,  Google Apps peut lui aussi s'intégrer avec d'autres programmes et services d'une autre envergure: celle d'applications et systèmes de grande taille aux aussi fonctionnant sur en mode "cloud computing" et apportant leur valeur ajoutée issus de traitements à l'échelle du web directement dans ma "petite" bureautique personnelle à travers l'appel des web services de Google Apps.

Aujourd'hui naît donc la bureautique en tant que plate-forme Internet au sens des définitions de Marc Andreessen

Seule une imagination défaillante limite les possibilités de cette avancée qui fera à mon avis date dans l'histoire du web. Il est à noter qu'elle serait encore plus marquante si ces APIs étaient ouvertes non pas aux seuls 25 millions d'utilisateurs professionnels de Google Apps mais aux 174 millions d'utilisateurs de la même suite en version grand public. C'est juste l'histoire de quelques mois de patience !....

Et tout ceci alors que Microsoft est encore empêtrée dans le lancement pas très glamour de sa propre suite bureautique en ligne: plusieurs trains de retard en perspective....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

vendredi, mars 05, 2010

Google Apps: le pavé dans la mare du plan de continuité "parfait" !

Alors que Steve Ballmer ré-affirme dans un discours très marketing (mais peu concret...) que Microsoft "parie la maison" (i.e "bet the house") sur le Cloud Computing, Google fait lui des avancées extrêmement concrètes et ambitieuses dans sa suite d'application en ligne Google Apps destinée à concurrencer très frontalement MS-Office (Word, Excel, PowerPoint) ainsi de la messagerie MS (Outlook + ExceOffice).

En effet, Google annonce et dévoilele"plan de continuité parfait" pour sa suite Apps. Parfait, c'est quoi ? En termes techniques officiels (aussi ceux utilisés chez Publicitas, mon employeur) du monde du Disaster Recovery, c'est quand les temps RPO et RTO sont ramenés à zéro:
  • RPO = "Recovery Point Objective" = c'est la durée de temps avant la panne pour laquelle on perd les dernières données entrées dans le système. Si, par ex, RPO = 1 heure alors on perd la dernière heure en cas de panne
  • RTO = "Recovery Time Objective" = c'est la durée qu'il faut pour redémarrer après la survenance de la panne
Le plan de continuité avec RPO = 0 et RTO = 0 est donc bien le plan parfait: on ne perd aucune donnée et on repart instantanément.

Google s'y engage officiellement et gratuitement. C'est cela aussi l'excellence opérationnelle de Google, avantage stratégique clef selon son CEO.Il est vrai que 2 millions de machines et une trentaine de centres de calculs distribués donnent quelques possibilités...

Voilà qui, en tout cas, plante une sacré banderille ou met un vrai pavé dans la mare de Microsoft. Le combat est âpre sur le sujet de la bureautique: on sait que c'est le business essentiel de Microsoft qui fait vivre toute la maison de Redmond et que Google le convoite depuis longtemps....

Avec cet engagement, Google confirme son ambition: le message subliminal est en effet "mesdames, messieurs, collaborateurs des plus plus grandes entreprises, pourquoi ne pas basculer chez nous? Vous allez recevoir un traitement VIP!...." Peu d'entreprises au monde (je n'en connais personnellement pas) savent effectivement faire (RTO=0&RPO=0).

Sur un plan plus global, cela va donner un vrai coup de pouce à la crédibilité du Cloud Computing / Software as a Service (Saas) dans les grandes entreprises dont j'ai déjà évoqué la frilosité dans ce domaine. Amazon a déjà posé ses cartes sur la table pour également faire avancer le schmilblik et montrer qu'il peut finalement être aussi bon voire meilleur que l'informatique interne...

Reste à voir comment Microsoft va à nouveau semer le doute sur la crédibilité des Google Apps. Ils doivent réagir, c'est sûr! Et vu les enjeux, tous les coups sont sûrement permis....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, mars 04, 2010

Pubsubhubbub pour Wordpress et Google: le système nerveux du Web Temps Réel s'active

A l'analyse de l'architecture ouverte de Google Buzz, on découvre que celui-ci s'appuie entre autres sur le protocole Pubsubhubbub pour signaler les nouveaux "buzzes" à des tierces parties intéressées par ces nouveaux éléments de contenus juste publiés.

En effet, il serait impensable et insoutenable pour qui que ce soit d'envisager de crawler et re-crawler en permanence les 174 millions de flux Atom potentiellement issus des utilisateurs Gmail (les "Gmailers" sont en effet estimés 174 millions) pour tenter d'y découvrir ces nouveaux éléments juste publiés.

En effet, à moins d'une infrastructure de crawling colossale à la Google (2 millions de machines), il est impossible de "visiter" une telle quantité de flux Atom pour détecter les changements. Le rendement d'une telle activité serait catastrophique alors que son coût serait exhorbitant.

Il fallait trouver un chemin plus efficace: c'est la raison d'être de Pubsubhubub. Son architecture est basée sur 3 types d'acteurs :
  • les éditeurs de contenu ("publishers") : leurs utilisateurs publient des nouveaux éléments de contenus (articles, micro-blogs, etc...) au gré de leurs activités
  • les concentrateurs ("hubs"): les éditeurs signalent à ces concentrateurs les nouveaux éléments de contenus dès leur parution. L'intérêt: l'éditeur signale une seule fois et il peut atteindre en cascade via le concentrateur des milliers de services à l'écoute de son activité...
  • les abonnés: ce sont tous les services Internet qui ont annoncé - par échange de messages idoines - au(x) concentrateur(s) leur intérêt pour 1 ou N (N pouvant être des millions) flux d'information issus des éditeurs. Dès qu'il est notifié par un éditeur, le concentrateur répercute instantanément (en tout cas, il essaie...) les abonnés de la présence d'un nouveau contenu sur le flux Atom ou RSS d'intérêt. Le concentrateur pousse même l'efficacité jusqu'à livrer le nouvel élément de contenu lui-même avec la notification de sa naissance.
Selon ce schéma, on voit qu'une efficacité globale émerge au niveau de l'infrastructure de l'Internet émerge:
  • les nouveaux contenus se propagent en temps réel vers tous ceux qui ont manifesté de l'intérêt
  • l'infrastructure des abonnés peut rester très faible: ils ne sont pas obligés de déployer comme Google, 2 millions ou plus de serveurs pour suivre en temps réel un publication de contenus dont le rythme global est élevé mais dont le rythme individuel de chaque producteur (buzzeur, blogueur, etc.) est très faible. Il suffit de savoir discriminer finement les flux d'intérêt et alors ils peuvent faire beaucoup avec une infrastructure très faible puisque chaque analyse est stimulée par l'émergence certaine d'un nouveau contenu.
  • l'infrastructure des éditeurs peut aussi rester plus faible car ils ne sont plus massivement visités par des robots d'analyse de contenus "juste pour voir"....
C'est cette forte réactivité associée à une dépense énergétique très faible qui me fait comparer l'infrastructure Pubsubhubbub au système nerveux (par analogie au corps humain) du Web Temps Réel en train de naître. Le côté très distribué de cette architecture ne fait que renforcer la pertinence de l'analogie avec le système nerveux.

Les éditeurs au sens Pubsubhubbub sont très sensibles aux infrastructures plus réduites rendues possibles par cette architecture: la plate-forme leader Wordpress.com annonce aujourd'hui que ses 10.5 millions de blogs sont sous Pubsubhubbub et motive tous les agrégateurs / distillateurs de son contenu à l'utiliser dans les meilleurs délais pour faire "baisser son stress". Google communique activement sur l'état d'avancement de ses travaux en la matière en tant qu'éditeur (100% pour Buzz, 95% pour Feedburner, 95% pour Blogger, etc..) mais également en tant qu'abonné potentiel à tous les sites du monde.

Pourquoi je parle de ce sujet Pubsubhubbub qui peut paraître tellement abscons à l'utilisateur standard de l'internet ?

Eh bien que je suis convaincu que la mise en place maintenant très rapide de ce service va permettre à une nouvelle génération de services d'émerger: ceux qui ne sont intéressés que par une fraction des contenus publiés - ou des méta-données induites par ses publications - en continu sur le web (de manière distribuée) mais pour qui la taille de cette fraction reste malgré tout trop importante pour le financement d'une infrastructure classique de crawling à faible rendement (ratio découvertes / visites très faible).

C'est exactement pour cela que Google a choisi pour Buzz une architecture ouverte aussi capillarisée : pour permettre à de toutes petites équipes d'innover à l'échelle du web en "montant sur ses larges et solides épaules"!

Très faible barrière à l'entrée et efficacité maximale au niveau global sont les 2 atouts que Google et les autres plates-formes ouvertes veulent mettre dans les mains des développeurs tiers pour mettre à mal la stratégie de silos propriétaires des Twitter et autres Facebook.

Les prochains rounds de ce combat de titans s'annoncent passionnants! N'est-ce pas ?....

PS: c'est bien sûr encore une émanation (à la Android) de la stratégie de l'hégémonie patiente opposée à coup d'éclat instantané sans pérennité.

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

lundi, mars 01, 2010

Ubuntu et contrôle parental des horaires d'accès et d'utilisation: solution

J'avais posé la question: "quels outils utiliser pour contrôler les horaires d'accès (et d'utilisation) à la machine Ubuntu familiale?" afin d'éviter les indigestions incontrôlées de Facebook par Durand Junior.

Je remercie tous ceux qui ont pris le temps de faire des recherches et/ou de répondre sur le sujet:; en particulier, ceux qui se sont nommés: Laurent Simon, Seb, Tonio, Mathieu, etc...

Mon choix s'est finalement porté sur la solution proposée par Seb: elle consiste en l'utilisation combinée de 2 utilitaires Linux PAM (via pam_time) et timeoutd. Elle est parfaitement détaillée par Jean-Michel Philippe sur son blog.


Mon problème est donc réglé! C'est vraiment bien l'entraide communautaire sur le web....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)