lundi, avril 30, 2007

S Ballmer: plus de chaise lancée contre Google mais des regrets....

Même si Steve Ballmer, le ceo de Microsoft, ne lance plus de chaise contre Google, il reconnait plus qu'implicitement qu'ils ont largement gagné une première bataille: celle de la conquête du marché de la publicité sur Internet.

En effet, dans une interview transcrite sur USA Today, il dit "“Really understanding the power of advertising as an Internet business model we came to later than I wish we had. That’s the No. 1 thing I regret. We underinvested in some opportunities for a while.”

Ce regret premier de S. Ballmer est très réel et fondé:
Conclusion: il y a loin de la coupe aux lèvre entre la stratégie théorique du CTO Ray Ozzie ("Software as a Service" - SaaS - financé par la publicité) et la réalité opérationnelle de la société.

Même si Microsoft est un habitué historique des "late combacks", là on part de vraiment loin....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

La minute narcissique: classements Wikio et 20 Minutes

Allez, en cette veille de fête du travail où tout le monde se repose (sauf quelques-uns dont je fais partie...) , je glisse ma petite minute narcissique - discrète - vu l'activité très réduite de la blogosphère aujourd'hui:
Ces 2 nominations seront mes 2 brins de muguet reçus avec un peu d'avance....

Fin de la minute narcissique. Une fois de temps en temps, on a le droit, non?

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

vendredi, avril 20, 2007

[Fun] Vraiment de tout sur Google Maps: des toilettes ? Un fer à cheval géant?...

On trouve vraiment de tout sur Google Maps! (et Google Earth puisque les photos-satellites sont partagées entre les 2 services)

A cette adresse sur Google Maps, vous trouverez ceci pas loin d'Orlando en Floride
Alors, c'est quoi? Un fer à cheval géant ? une méga-cuvette WC? autre?...

Il y a un commentaire plein d'humour sur Digg: quelqu'un écrit "c'est donc cela que vous, américains appelez "Super Bowl"! (Voir Google Images avec "toilet bowl" pour une explication en images...)

[Via Digg]

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mercredi, avril 18, 2007

Amazon S3: 5 milliards d'objets stockés!

S3, le service de stockage virtualisé de données via Internet d'Amazon, vient de passer un cap important : celui des 5 milliards d'objets stockés sur sa plate-forme alors qu'ils n'étaient que 800 millions en Juillet dernier et que le service a tout juste 1 an !

C'est un cap important pour moi: ce volume montre que ce concept de stockage virtualisé a une bonne "traction" auprès des nouveaux acteurs de l'Internet.

En effet, S3 comme EC2, son jumeau pour le traitement, préfigurent pour moi l'avenir de l'innovation numérique (l'Internet 2.0): un ensemble de très petites sociétés qui gèrent cependant des services très verticaux d'envergure internationale via mondiale.

Tout ce petit monde "se mashe parmi" à travers l'Internet pour construire des applications combinant les services et données de chacun. (cf. mon billet Linternux de l'époque)

Pour atteindre l'efficacité des coûts qui permettent à ces micro-entités de vivre, des géants fournisseurs de plate-forme comme Amazon "s'occuperont de la quincaillerie" et fourniront des infrastructures facturées à la consommation ("pay-by-the-drink"). Ils pourront ainsi réduire les besoins en capitaux des startups et leur permettre d'économiser une bonne partie des 70% du coût total d'un service web représentés par ces infrastructures.

Aujourd'hui, cette mutualisation se fait en interne de structures plus grandes comme Google (450'000 serveurs...) qui doivent ajouter de multiples services dans un même entité pour atteindre les effets d'échelle qui rendent compétitifs.

Donc, c'est cette "lnfrastructure as a Service" qui permettra à ces nouvelles (micro-)sociétés de l'ère du "Software as Service (SaaS)" (la stratégie officielle de Microsoft ) de se battre à arme égales avec les géants dans une époque où l'excellence opérationnelle autour de l'infratructure sera clé selon Eric Schmidt, le boss de Google!

PS: dans le billet que je cite au début, Jeff Bezos, le ceo d'Amazon, complète en disant:
Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Avec Clear Channel, Google concrétise l'acquisition de DMarc

Google vient de signer un accord avec Clear Channel, leader américain du monde de la radio qui possède 1200 stations sur le territoire US. Il garantit une partie de l'inventaire publicitaire (moins de 5%) de Clear Channel à la vente par "Google Adsense for Radio". Seules 675 stations sont concernées.

Il s'agit de vendre de la publicité pour ses stations de radio en étendant la plate-forme AdSense, générateur actuel de 99% des revenus de Google.

C'est la concrétisation (qui tardait à venir...) de l'acquisition de DMarc (la troisième en prix après DoubleClick et Youtube).

Cet accord a les termes suivants:
  • valide pour plusieurs années
  • concerne moins de 5% de l'inventaire Clear Channel soit quelques dizaines de milliers par semaine (Clear Channel, c'est, avec 1'200 stations, 9% des stations américaines et 18% des revenus de cette industrie - les revenus de cette industrie aux USA sont estimés à 21.5 milliards de dollars selon cet ancien billet)
  • les annonceurs pourront choisir la zone géographique, la cible / le type de radio mais pas la station précise
  • possibilité d'enchères pour un spot ou alors achat direct (à prix élevé - comme l'achat immédiat sur Ebay)
  • Pour Clear Channel, "Google Adsense for Radio" , c'est le nom officiel vient compléter sa force de vente de 5'200 vendeurs.
5% de 19% de 21.5 milliards, cela fait 100 millions de potentiel. C'est peu à l'échelle des 10 milliards annuels de Google: c'est 1%. Mais, c'est un début!

Après le démarrage de la régie publicitaire TV et même le flop dans presse /magazines , Google met en place les relais de croissance évoqués il y a longtemps et dont il a besoin pour rester au top de Wall Street.

En tout cas, tous ces deals cross-média vont donner de l'eau au moulin de Microsoft quand il plaide contre la position dominante / monopoliste de Google...

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, avril 17, 2007

La transaction Googleclick fait remonter les challengers

L'acquisition de Doubleclick par Google a fait remonter la valeur de ce dernier de 2.5 milliards de dollars en 1 seule journée (l'acquisition a coûté 3.1 milliards)

Donc, bonne opération!

Mais, puisque l'un des buts était de couper l'herbe sous le pied à Microsoft, cette transaction a un impact immédiat sur les challengers de l'ex-Doubleclick: en tant que "proie substitutive", leur valeur monte!

PaidContent note ainsi que:
  • aQuantive monté heir de 12.2 pourcents
  • Real Media de 10.6 percent
  • ValueClick
Selon Reuters sur Yahoo, la prochaine cible de Microsoft, c'est aQuantive. Et, si cette fois, le "pickpocket", c'était Yahoo?... ;-)

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Commentaire du jour [13] - La Bourse paie Googleclick: pas assez précis...

[Commentaire du jour sur Media & Tech: quoi et pourquoi - Les autres commentaires du jour]

Netcircus - très "sybillin" sur son identité - m'a (gentiment) repris sur mon raccourci de langage "la Bourse va payer Googleclick". Il dit

".... juste une précision : quand la valeur de l'entreprise dépasse dans la journée à la bourse, le montant de l'acquisition, ça veut simplement dire que le marché apprécie l'acquisition et estime que les synergies dégagées dépasseront la valeur de la cible, mais ça ne veut pas dire que la bourse paie l'acquisition, puisque l'appréciation du titre en bourse n'est pas censée avoir d'impact sur les comptes de l'entreprise (sauf en cas d'augmentation de capital ce qui ne semble pas être le cas). C'est juste pour atténuer les phantasmes sur la bourse..."

Il a raison.

L'analogie que j'ai dans la tête pour ce genre de situation est: si je mets 10'000 euros de travaux dans ma maison et qu'elle vaut effectivement au moins 10'000 euros de plus ensuite alors le marché de l'immobilier "paie" mes travaux. En fait, je devrais dire "paiera": en effet , je ne retrouverai ces 10'000 euros que si je vends ma maison. Avant, c'est de la valeur créé sur ma maison. Cette valeur reste "virtuelle" dans mon portefeuille jusqu'à la revente!

Idem pour Googleclick: ceux qui profiteront de la création de valeur sont les actionnaires (i.e. les propriétaires) qui revendront en tirant profit à hauteur de leur participation dans cette création de valeur. Dans les comptes d'opération de la société, il y a bien 3 milliards de dollars en moins!

PS: la Bourse de New-York a quasiment "repayé" (je vais garder mon raccourci....) Googleclick dans la journée d'hier en appréciant le titre GOOG de 1.71% soit +.2.5 milliards de dollars en 1 séance!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

lundi, avril 16, 2007

Googleclick: premiers constats

Ce week-end a eu lieu l'opération de rachat de Doubleclick par Google. Appelons-cela Googleclick après GooTube!

Henri et Techcrunch ont été parmi les tous premiers à livrer l'info "brute de décoffrage".

Regardons un peu ce que cette transaction nous dit:
Donc, les prochaines semaines s'annoncent très riches en évènements. On en reparlera....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

vendredi, avril 13, 2007

parts de marché US: Google toujours plus dominant

En un an, Google n'a pas molli! En 2006, il accaparait déjà la place de leader sur le marché des moteurs de recherche aux USA. Si on regarde les nouveaux chiffres Hitwise ci-dessous, on constate qu'il il a encore consolidé sa place de leader avec 64% soit 3 fois la part de Yahoo et 7 fois celle de Microsoft! (ces 2 derniers peuvent donc construire massivement: il y a du pain sur la planche...)



L'hégémonie financière de Google dans la pub Internet va encore se consolider par ce quasi-monpople sur le search:
On devrait donc encore avoir des résultats explosifs pour le T1 2007 (communiqués tout bientôt!)

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, avril 12, 2007

Exode prochain des millionaires chez Google?

Selon RedOrbit, des centaines de Googlers embauchés avant l'entrée en bourse arrivent à leur quatrième anniversaire de service.

Cela veut dire pour eux qu'ils peuvent faire usage du 100% de leurs stock-options. Elles ont été reçues à des prix variant de 1 penny au prix de l'IPO (85 dollars)

Elles représentent au total 2.6 milliards de dollars. C'est bien sûr peu face à la fortune personnelle en milliards de Larry Page, Sergei Brin et Eric Schmidt, le triumvirat qui dirige Google.

Mais, c'est beaucoup quand même: selon RedOrbit, dans le cas défavorable de quelqu'un qui n'aurait reçu "que" 10'000 options, il en tirerait aujourd'hui environ 4.7 millions de dollars au cours actuel de Google.

Il y a de quoi vivre bien quand même, non ?

La question de fond à laquelle Google doit maintenant répondre est: comment faire pour garder ceux qui ont construit cette énorme valeur?

Elle ne peut plus espérer leur offrir de tels facteurs multiplicateurs...

Donc, pour ces pionniers, il y a de fortes chances que pas mal vont partir:
  • pour "se la couler douce"...
  • pour retenter une nouvelle aventure dans une nouvelle startup où les coefficients multiplicateurs potentiels sont à nouveau énormes.
Cet exode des meilleurs est-il la rançon de l'hyper-succès?

La seule chance de les garder, c'est de procurer du plaisir à ses employés: c'est ainsi que Stacy Sullivan motive le fait qu'elle reste encore alors qu'elle était dans les 50 premières: "I still have fun here"!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mercredi, avril 11, 2007

Léguez donc vos heures de Playstation 3 inutilisées pour une bonne cause!

Le Financial Times (FT) rapporte une initiative originale de Sony: les heureux possesseurs de PS3 ("négociation active" de mon fils actuellement sur le sujet..) peuvent d'ores et déjà léguer la puissance de calcul inutilisée de ce monstre - dossier hyper-détaillé chez Presence-PC sur le Cell Processor - à des bonnes oeuvres: depuis Mars, ils peuvent déjà en faire profiter l'Université de Stanford pour des simulations dans le domaine des protéines.

C'est l'initiative Folding@Home (qui rappelle furieusement Seti@Home) pour laquelle 11 à 12'000 PS3 calculent en permanence sur ces protéines selon Sony. C'est beaucoup plus que leurs meilleurs pronostics.

En conséquence de cet engouement, Sony discute aussi avec des sociétés qui auraient des applications commerciales à faire tourner sur ce "super ordinateur" finalement très similaire dans son architecture à ceux de Google, Yahoo, Microsoft: une nuée de petites machines. Selon, FT, il semble qu'il ne faudrait que 25'000 PS3 en réseau pour égaler la dernière puissance de calcul connue de Google (450'000 serveurs). Une PS3 semble valoir 20 PCs classiques selon Sony.

Bien sûr, pour aller dans le domaine commercial, il faudra partager avec les "consommateurs-producteurs" comme c'est maintenant la règle dans le domaine du web 2.0.

Et puis, il faudra bien choisir les applications: à l'heure où le ceo de Google considère (voir la fin de ce billet) son infrastructure et l'excellence opérationnelle qui va avec comme un actif plus important que tout le reste, une constellation de PS3 libres de venir et partir ne pourra être utilisée que dans des applications où le temps de réponse instantané n'est pas un paramètre de qualité essentiel!

PS: si mon fils a gain de cause au sujet de la nouvelle PS3 (il est opiniâtre...), je nous offrirai une bonne conscience en participant à Folding@Home!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Après "to google", maintenant c'est "to wilf"!

Google a eu son heure de gloire en entrant dans les dictionnaires anglophones officiels avec le verbe "to google". Et ce, bien entendu, contre l'avis contre de ses juristes...

Il semble qu'un autre néologisme émerge dans la langue de Shakespeare: le verbe "to wilf". C'est errer de manière virtuelle, stérile et improductive (pour nos employeurs...) sur Internet en ne sachant plus vraiment pourquoi on y est et ce que l'on était venu y chercher.

En effet, WILF = what Was I Looking For?


Le Telegraph (comme beaucoup de quotidiens britanniques) parle aujourd'hui de ce sujet du "wilfing" à la suite d'une étude au Royaune-Uni qui montre que 25% des répondants "wilfent" l'équivalent de 2 jours par moi.

Les citoyens de Sa Majesté semblent s'émouvoir de cette perte de temps. Mais, bon, en France aussi, on "wilfe" de manière abondante, n'est-ce pas?

Dans certains cas, d'ailleurs, "to wilf" et "to google" ne seraient-ils pas quasiment synonymes? En effet, on commence à chercher "un truc" puis on s'égare sur n'importe quoi d'autre...

PS: l'acronyme UGC pourtant anglophone a finalement percé aussi en France. Donc, je pense que l'on va garder le verbe "wilfer" aussi pour parler de ces errances virtuelles. Vous avez mieux à proposer? Sinon "ça le fera".... ;-)

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, avril 10, 2007

Google - AFP: fin du procès - une suite secrète?

l'AFP a finalement décidé de faire levier sur l'effet Booster de Google News plutôt que de pousser au bout son (vieux) procès avec Google au sujet de la reprise illicite de ses contenus protégés sur Google News.

Le combat sur les droits d'auteurs avec Google est vieux et il y a déjà eu d'autre revirements au sujet de la valeur du trafic: Le Monde est à une époque sorti puis rapidement rentré dans Google News. Emanuel, lors des évènements avec les éditeurs belges, a évoqué l'importance de Google News pour un titre de presse: " impact visible cette semaine +5% de trafic en provenance de Google.be pour un quotidien économique français…"

l'AFP a finalemnet trouvé un bon moyen d'utiliser Google News sans conflit d'intérêts avec ses clients-administrateurs (les éditeurs): le mécanisme échafaudé permet à Google de renvoyer le trafic vers les éditeurs clients plutôt que vers l'AFP elle-même.

De plus, il y a semble-t-il une face cachée (pour l'instant) à cet accord selon la dépêche sur Yahoo: "the deal will enable the use of AFP's newswire content in innovative, new ways that will dramatically improve the way users experience newswire content on the Internet".

Il faudra attendre un peu pour savoir...

Après une clôture identique du procès Cisco-Apple
, on peut largement conclure que les ouvertures de procès servent souvent et seulement à entreprendre une discussion sérieuse autour d'un litige pour surtout déboucher sur une coopération.

Et bien sûr, le vieil adage "mieux vaut un bon accord amiable qu'un mauvais procès" a toujours cours...

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Steve Jobs et le retrait des DRMs: les chiffres disent pourquoi!....

[mise à jour: complément chez Guillaume qui donne les parts de marché: "Selon des données du NPD Group pour les Etats-Unis, Apple posséderait 73,7 % de parts de marché sur les baladeurs MP3, suivi de très loin par SanDisk avec 9 %, puis Creative (3,3 %), Microsoft (2,3 %) et Samsung (2,2 %)."]

Techcrunch annonce que:
  • Apple vient de vendre son 100 milionième iPod
  • son magasin iTunes en est lui à 2.5 milliards de chansons vendues auxquelles il faut ajouter 50 millions d'épisodes de série TV et 1.3 million de films
En reprenant et extrapolant les tableaux de Marie Meeker, on voit donc que:
  • le hardware iPod a rapporté environ 20.5 milliards de dollars à Apple
  • le contenu iTunes a généré lui un chiffre d'affaires d'environ 2.8 milliards de dollars
Quand on ajoute à cela le fait que les marges sont sûrement bien meilleures sur le hardware (pour avoir acheté un iPod nano il y a peu, je l'ai "senti"...) que sur le contenu (revenus partagés avec les ayant-droits), on peut mieux comprendre le lyrisme récent du chevalier blanc Steve Jobs au secours des consommateurs opprimés par l'insupportable tyrannie des DRMs.

Il va donc tirer les marrons du feu à double titre:
Bien joué Mr Steve Jobs! (je vous recommande encore une fois sa bio "politquement incorrecte" iCon dont j'ai déjà reparlé)



Source: blog Media & Tech (par didier durand)

vendredi, avril 06, 2007

84 alternatives à Google AdSense

Les revenus de Google sont à 10 milliards de dollars annuels pour 2006 et il est (toujours plus) hégémonique.

Cela suscite donc des vocations: j'avais publié il y 1 an un lien une liste de 39 alternatives à Google AdSense. Philipp Lenssen en publie aujourd'hui une encore plus variée: elle comprend 84 alternatives! Bien sûr les services équivalents des grands comme Panama de Yahoo et AdCenter de Microsoft mais aussi plein d'autres moins connus...

Moins connus ? Normal, dans le monde Internet, a règle "the winner takes all" domine!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

jeudi, avril 05, 2007

Musique sans DRM: en route vers la gratuité (sponsorisée)?

Steve Jobs a atteint son but: son récent plaidoyer pour la suppression des DRM (systèmes de protection) sur la musique vendue en ligne a porté.

En effet, EMI (un des majors mondiaux de la musique) a fait une conférence conjointe avec "le sauveur Steve" pour annoncer la bonne parole: son catalogue d'artistes vendu en ligne est désormais vendu sans protection (30% plus cher mais avec une meilleure qualité audio).

Guillaume, en grand expert du sujet, vous donne tous les détails (... et même le "live"). En synthèse: c'est plus simple pour les utilisateurs, cela devrait donc faire décoller les ventes de musique numérique.

Ce que j'en retire personnellement:
Sur le fond, je pense que la musique suit le même chemin que la presse: elle va devenir gratuite (en tout cas pour partie - toujours croissante) et sponsorisée par de la publicité. C'est la stratégie salvatrice prédite par Microsoft pour le Web 2.0.

Et puis, le modèle fonctionne: le succès de la presse gratuite le prouve même si les "frictions" initiales sont parfois fortes ! (voir ici aussi)

Au moment de l'acquisition de Youtube, Google a anticipé le phénomène en proposant aux majors des actions Youtube et un partage des revenus publicitaires issus des clips musicaux.

Questions en suspend pour cette évolution de la musique:
  1. quel pourcentage deviendra gratuit?
  2. à quelle vitesse?
Réponse dans quelques années....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mercredi, avril 04, 2007

Avec le projet The Coop, Mozilla Firefox en route vers la navigation collaborative

la fondation Mozilla vient de rendre public le projet The Coop d'extension du navigateur Firefox vers la navigation collaborative.

Tout d'abord, côté marketing, après Google Co-op, il semble que toute le monde se proclame actuellement "pro-COOPération". Sous-entendu "de la communauté des utilisateurs du web 2.0".

Par ailleurs, je suis un fan de Firefox et observe sa progression de manière régulière. Aussi cette annonce a suscité mon intérêt.

En effet, cette extension va permettre aux "producteurs" de publier une bonne partie de leur activité Internet et des découvertes qu'ils y ont faites (URL, photos, billets de blogs) ou productions qu'ils y ont publiées. De manière réciproque, elle permettra aux "lecteurs abonnés" de recevoir la sélection de leurs mentors.

Le simulacre proposé par Mozilla est très explicite: je tire (drag/drop) sur les visages de la colonne de droite le contenu que je suis en train de regarder en partie principale de Firefox. Mon "lecteur" est notifié du contenu que je lui signale dès qu'il utilise son navigateur.


Cette approche innovante (bien que largement inspirée de Flock selon Techcrunch) me suggère différentes remarques:
  • on allait jusqu'à présent avec Digg / Wikio vers du "filtrage collaboratif massif" sur le contenu en faisant levier au maximum sur la puissance de la "sagesse des foules (wisdom of crowds)". Avantage: on "distille" ainsi le meilleur au sens de la majorité mais on tend à uniformiser l'offre pour ceux qui ne lisent que le résultat de cette sélection. Un retour à l'ère hyper-sélective antérieur à la Longue Traîne? Avec The Coop, on pourra au contraire suivre de très prés la sélection / production de ses pairs "originaux" au sens de la majorité mais très pertinents pour soi-même.
  • Avec une blogosphère exponentielle dans sa croissance, des Youtube et Wikipedia toujours plus visités, doit-on considérer une telle innovation comme un nouveau filtre efficace, bon pour la productivité personnelle ou une nouvelle opportunité de se distraire en ayant l'opportunité d'explorer les découvertes des autres en plus des siennes.
Donc, ces questions sans réponse pour l'instant me font croire que modifications dans nos outils et méthodes de travail se profilent!

Je vais suivre....

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

Help: recommandation pour un bon service de blogroll

On m'a demandé de publier sur mon blog ma liste de lecture de blogs. Je le fais volontiers.

Mais, je dois agir dans les limitations de Blogger: j'ai fait un peu de recherche sur Internet mais n'ai rien trouvé de concluant.

Je cherche un site sur lequel je puisse charger l'OPML de mon newsreader RSS et qui me permette ensuite de le publier dans la colonne de droite de Media & Tech via un copier/coller de quelques lignes Javascript dans mon template de blog.

Pouvez-vous me recommander un bon service (gratuit) pour faire cela?
Merci d'avance!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

mardi, avril 03, 2007

Google et publicité TV: débuts officiels

Google fait ses débuts officiels (communiqué ici) dans la commercialisation / l'intermédiation de publicité à la télévision. C'était attendu depuis longtemps.

Et puis, il y a le feu puisqu'Ebay va se lancer dans les enchères pour la vente de pub TV.

Après avoir pris pied dans la presse quotidienne, les magazines, la radio et préparé l'affichage, il ne pouvait bien sûr rester absent trop longtemps du plus gros marché publicitaire (chiffres US ici) puisque ses revenus restent à 99% publicitaires.

C'est un début: un réseau de 13+ millions d'abonnés "seulement" via les réseaux Echostar et Astound. Selon PaidContent, seulement une petite partie de l'inventaire publicitaire de ces réseaux sera vendu ainsi.

Mais, c'est fait à la mode Google:
  • c'est la plate-forme Adwords / Adsense qui sera utilisée pour la gestion administrative de la campagne en mode self-service et totalement automatisé (de la réservation au reporting final) par l'annonceur. [Note: maintenant cross-média et polymorphe, cette plate-forme devra bientôt changer de nom....]
  • seuls les spots effectivement diffusés aux membres la cible choisie (critères démographiques, géographiques, etc..) seront facturés après analyse quotidienne des données anonymisées et remontées des décodeurs. La technologie des diffuseurs permet même de savoir si le spot est vu jusqu'à la fin pour sa bonne facturation (payée par 1'000 visualisations)
Il faudra maintenant atteindre un peu pour voir si c'est le même flop initial (et sûrement temporaire) qu'avec la presse ou si le décollage est plus rapide.

A travers cette annonce, Guillaume pose la question du vrai métier de Google: un fabricant de technologies de moteur de recherche ou un intermédiaire publicitaire dont le seul objectif serait de "bourrer" chaque cm2 de cette planète de publicité de manière hégémonique?

De mon côté, je pense de mon côté que c'est complémentaire:
  • a l'ère SaaS ("Software as a Service") annoncée par Microsoft, la publicité devient le modèle économique dominant (un problème pour le web 2.0...) puisque l'accès au service est gratuit. Les revenus publicitaires doivent donc être maximisés par tous les moyens pour continuer le développement et garantir la profitabilité.
  • avec des dispositifs matériels comme Apple TV, la télévision de demain va être bouleversée: chacun pourra accéder facilement depuis son téléviseur dans le salon à une nouvelle forme de (micro-)contenus adaptée à l'ère web 2.0 et accessibles sur Google Video, Youtube, Joost (par les fondateurs de Skype) et consorts... Les formes publicitaires devront être adaptées
  • les programmes télévisés deviendront alors une forme de contenu strictement identique à ceux déjà stockés sur le web (images, textes, vidéos, etc...) Le téléviseur ne sera qu'une forme d'interface de plus en plus du PC, du téléphone mobile, etc... pour y accéder. Les moteurs de recherche auront alors "pignon sur TV": ils deviendront le guide TV de nos foyers pour la construction de nos programmes en temps réel. Ils devront bien sûr alors se financer par la pub comme aujourd'hui!
Bien sûr, cette unification globale et universelle des contenus prendra un peu de temps. Prudent, E. Schmidt a prédit 300 ans!....

Mais, sous cet angle d'un futur où la convergence aura terminé son oeuvre, l'expérience Google d'aujourd'hui prend tout son sens: il prépare la source de revenus de ses futurs services de recherche télévisuels personnalisés et interactifs.

Bien sûr, si entretemps, l'application plus prosaïque d'intermédiation pour des chaînes de télévision peut générer quelques (milliards de) dollars, c'est toujours bon à prendre!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

disponibilité à 99.999%: pas encore pour tous les grands (service GIGRIB)

Pingdom (service distribué de monitoring des sites webs) publie un rapport sur la disponibilité 2007 des 20 plus grands sites américains (selon Alexa).
[Voir chez Pingdom pour retrouver le rapport détaillé de chaque site]

Le 99.999% qui est le but ultime pour un très bon site internet (une sorte de mythe...), c'est seulement 26 secondes d'indisponibilité par mois. On voit donc que même les plus grands n'y sont pas! Cela console, rassure, etc... les autres membres de la profession, n'est-ce pas? ;-)

Sinon, les filiales de Google (Youtube, Blogger) se distinguent et pas dans le positif.... (mauvaise passe?)

Pour les fans de techno, ces mesures sont basée sur GIGRIB: une initiative de Pingdom très "web 2.0" (i.e collaborative) de mesures: chacun peut installer sur son PC sun logiciel qui va vérifier la disponibilité des sites (via ping ou equiv) que lui indique le site central GIGRIB. Il la rapporte au site central qui consolide les chiffres. En échange, celui qui contribue reçoit la possibilité de faire "surveiller" son site web par la communauté GIGRIB. Intéressant comme idée, non?

[Via Techcrunch]

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

lundi, avril 02, 2007

Critéo - Vous n'explorez pas la colonne droite de Media & Tech?

J'ai écouté le podcast de JM. Billaut (je suis un fan!) sur Criteo début Mars.

Pour ceux qui ne l'auraient pas écouté, en 2 mots, Criteo est le spécialiste français (de portée internationale) du filtrage collaboratif: il aide les sites e-commerce à réaliser les potentiels commerciaux de la Longue Traîne.

Durant le podcast, Jean-Baptiste Rudelle, fondateur, a évoqué un widget fabriqué par Criteo pour montrer en live (... et ainsi se faire un peu de pub habile dans la blogosphère - bien joué!) les possibilités du filtrage collaboratif utilisé pour l'appariement de blogs voisins par leur contenu.

Une ligne de Javascript (fournie pas Criteo) copiée dans le template de mon blog et hop, c'était en place!

Le deal proposé par ce widget est de publier dans la colonne de droite de mon blog une liste de blogs "proches" afin d'envoyer du trafic vers des "collègues" de la blogosphère. De manière réciproque, un lien vers mon blog est publié sur des blogs qui parlent des mêmes sujets.

A l'instant où j'écris, cette box que vous retrouvez à droite ce billet (si vous consultez Media & Tech par HTML et non par RSS) affiche le contenu suivant:Je viens de regarder les statistiques de ce widget accessibles en ligne du bas du widget ("view stats for this blog" - essayez à sur la colonne droite de ce billet) .

Eh bien ma conclusion est:
  • j'ai placé mon widget trop bas et les visiteurs HTML ne le voient pas
  • ou bien plus simplement: les visiteurs d'un blog sont essentiellement concernés par les articles propres au blog et pas par tous les gadgets de la colonne de droite. (le cas réciproque ci-dessous me fait croire que c'est la vraie explication)
En effet, sur les 40'000+ liens publiés sur ce widget, seulement 13 ont été cliqués: Media & Tech a ainsi envoyé 3 lecteurs vers Chouingmedia, 2 vers Philippe Nieuwbourg et 2 vers BlingBlog plus 6 visites unitaires vers d'autres blogs.

Soit un taux de clics sortant de 0.43%.

En réciproque, je n'ai reçu que 6 visites sur 27'955 impressions du lien vers Media & Tech (merci quand même à Révolution Web 2.0, Lost In Brittany, ChouingMedia, Send to Friend, lbcd78 et TV 2.0).

Soit un taux de clics entrant de 0.033%!

Donc, il me semble qu'il est finalement peu utile de trop "fignoler" les colonnes latérales de son blog car elles ne sont pas vraiment vues / lues. Merci à Critéo de m'avoir ainsi économisé les efforts de "déco" correspondants! [ ... de plus sur Media & Tech, vous êtes une immense majorité à venir par RSS!]

A vous tous: est-ce que ma conclusion est juste ? En temps que lecteur, n'investissez-vous que très peu de temps dans le contenu autre que les articles d'un blog ? [Pour moi, je ne lis que par RSS, je ne vois donc pas les colonnes latérales de mes blogs favoris]

D'une certaine manière, c'est flatteur pour ceux qui écrivent ces blogs ! ;-)

Source: blog Media & Tech (par didier durand)