Elle vient d'être définir par Steve Jobs à travers un long plaidoyer écrit sur le site même d'Apple: il veut pousser à l'abandon des DRMs en général et sur iTunes en particulier sur le principe que les DRMS ont prouvé leur inefficacité face à la piraterie de musique et qu'ils ne font finalement qu'embêter les utilisateurs honnêtes qui paieraient même sans eux. Le passage le plus fallacieux est celui sur les CDs: en substance, Steve Jobs dit "pourquoi finalement instituer les DRMs dans la musique digitale puisque les CDs sont DRM-free?". il oublie juste d'expliquer que le médium CD a été conçu à un moment où sa copie n'était pas aisée du tout. Aujourd'hui, il en serait tout autre....
Jean-Michel argumente, chiffres à l'appui que la seule et unique - vraie (mais cachée) - raison de cet article fleuve est que ces DRMs vont finir par ralentir les ventes d'iPods (le moteur de revenu actuel d'Apple).
Le passage-clef (à mes yeux) de son billet:
"....les iPod ne contenaient que 5% de musiques téléchargées sur le site de Apple. Pour une synthèse de ces études, voir Ratatium.
Rien de bien surprenant pour nous. En effet, cela confirme quelques tendances souvent rappelées ici :
- l'articulation des industries du contenant et du contenu n'a qu'un temps, celui du démarrage de l'innovation. Ensuite les logiques industrielles sont trop différentes pour qu'elles soient compatibles. Ce temps est passé pour Apple.
- Le contenu n'est pas le roi pour reprendre l'expression d' A. Odlyzko.
- Le Web-média n'est pas l'édition et la musique en ligne ne remplacera pas la vente de disque."
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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