Le Financial Times (FT) rapporte une initiative originale de Sony: les heureux possesseurs de PS3 ("négociation active" de mon fils actuellement sur le sujet..) peuvent d'ores et déjà léguer la puissance de calcul inutilisée de ce monstre - dossier hyper-détaillé chez Presence-PC sur le Cell Processor - à des bonnes oeuvres: depuis Mars, ils peuvent déjà en faire profiter l'Université de Stanford pour des simulations dans le domaine des protéines.
C'est l'initiative Folding@Home (qui rappelle furieusement Seti@Home) pour laquelle 11 à 12'000 PS3 calculent en permanence sur ces protéines selon Sony. C'est beaucoup plus que leurs meilleurs pronostics.
En conséquence de cet engouement, Sony discute aussi avec des sociétés qui auraient des applications commerciales à faire tourner sur ce "super ordinateur" finalement très similaire dans son architecture à ceux de Google, Yahoo, Microsoft: une nuée de petites machines. Selon, FT, il semble qu'il ne faudrait que 25'000 PS3 en réseau pour égaler la dernière puissance de calcul connue de Google (450'000 serveurs). Une PS3 semble valoir 20 PCs classiques selon Sony.
Bien sûr, pour aller dans le domaine commercial, il faudra partager avec les "consommateurs-producteurs" comme c'est maintenant la règle dans le domaine du web 2.0.
Et puis, il faudra bien choisir les applications: à l'heure où le ceo de Google considère (voir la fin de ce billet) son infrastructure et l'excellence opérationnelle qui va avec comme un actif plus important que tout le reste, une constellation de PS3 libres de venir et partir ne pourra être utilisée que dans des applications où le temps de réponse instantané n'est pas un paramètre de qualité essentiel!
PS: si mon fils a gain de cause au sujet de la nouvelle PS3 (il est opiniâtre...), je nous offrirai une bonne conscience en participant à Folding@Home!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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