vendredi, septembre 15, 2006

Manifeste pour la "spaghettisation" de la blogosphère francophone - Lancement du "commentaire du jour"

A partir de maintenant, je lance la publication "commentaire du jour" sur Media & Tech.

C'est quoi ?
Régulièrement, soit chaque jour ou presque si votre activité de commentaires sur ce blog le permet, je republierai l'un de vos commentaires avec lien vers le blog de son auteur.

Le seul critère de choix sera le "coup de coeur". Désolé s'il apparaît subjectif...

Pourquoi ?
  1. parce je trouve (très) riches dans les informations, perspectives et réflexions que vous laissez en commentaires sur mon blog
  2. parce que j'ai beaucoup de lecteurs en RSS. Comme je publie - volontairement - l'intégralité de mes billets sur ce protocole, ces lecteurs ne viennent (presque) jamais voir le site Web de Media & Tech
  3. parce que , en combinant (1) et (2), la majeure partie des lecteurs de ce blog manquent donc des choses très enrichissantes
  4. parce que je peux ainsi rendre (ou tenter de...) ce que les commentateurs apportent sur Media & Tech en créant un lien vers leur propre blog et en leur apportant ainsi du trafic et des nouveaux lecteurs...
  5. parce que je n'ai aucun objectif lucratif avec ce blog. Donc, au pire, je perdrai quelques lecteurs qui auront trouvé grâce à ces liens "commentaire du jour" d'autres blogs plus intéressants. J'en serai ravi pour eux!
Le Manifeste pour la "spaghettisation"

La blogosphère françophone ne tire pas encore assez bien parti de la force potentielle du nombre de ses contributeurs ("la puissance des foules"). Les anglophones le font à mon avis bien mieux que nous!

En effet, tous les moteurs de recherche (Google, Yahoo, Technorati, etc...) utilisent les liens comme unité de base dans leurs calculs de ranking. Or, les blogueurs francophones sont très nombreux: ils peuvent donc générer de beaucoup de liens entre eux et "exploser les compteurs sur les moteurs". Mon avis personnel que nous ne nous lions pas assez entre nous actuellement!

[il faut bien sûr que chacun accepte au début de donner d'abord avant de recevoir...]

Donc, si nous nous mettons à nous lier beaucoup les uns les autres, ce seront toujours plusieurs d'entre nous qui sortiront en haut des premières pages de résultat les moteurs.

Cette "spaghettisation" volontariste de la blogosphère francophone permettra par un effet "mécanique" (i.e algorithmique) de commencer à modifier profondément le paysage Internet.

Si vous êtes en phase avec moi, faites la même chose sur votre blog ... et faites le moi savoir (par un lien sur ce billet! ;-))

Vos commentaires sur ce billet sont encore plus bienvenus que d'habitude!

PS: je vais essayer également de lier des blogs français depuis mes propres billets. J'en lis beaucoup et régulièrement.

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Didier, depuis l’ouverture de la version française le 19 juin, nous avons - à la date d’aujourd’hui - enregistré 1,8 million de votes pour 2,1 millions de dépêches avec une croissance régulière de semaine en semaine, y compris au mois d’août. Je m’étais rendu compte de l’inconsistance des votes au fil des semaines, mais il est toujours difficile de redéfinir les priorités sur la roadmap R&D. Tant de nouveaux services à délivrer... Nous finalisons MyWikio ce week-end, puis nous nous attèlerons donc dès lundi à la révision du processus de votes avant de sortir les versions internationales ensuite. Merci, Laurent.

Anonyme a dit…

Bonjour,
Concernant le problème de la non-lecture des commentaires via les flux RSS. Il existe une solution 'simple': transmettre dans le même flux 'articles' et 'commentaires'. Le classement par date semblera inexploitable, mais clssé par titre cela devrait permettre de suivre les conversations.

Pour le coté spaghettisation de la 'blogosphère francophone' est-ce vraiment la solution ? En effet cela va relever le classement des sites liés, mais si tout le monde s'y met... le classement risque d'être dans le meilleur de cas inchangé.

Je ne pense pas qu'un site/blog soit plus interressant qu'un autre parce qu'il à plus de liens pointant vers lui. Ce système de notation n'est pour moi qu'un aveu d'incompétence des moteurs à comprendre/analyser le contenu des sites afin de proposer les plus pertinents.

Personnellement si je cite un site, c'est que cela apporte réellement un plus à mes lecteurs (pour identifier une source ou avoir plus d'informations par exemple) et pas uniquement pour le pagerank du site. Mais là, chacun fait ce qu'il veut sur son site.

Jean-Marie Le Ray a dit…

Bonjour Didier,

Ce qui m'interpelle dans ce billet, c'est le terme « spaghettisation », dont j'ignorais tout avant de le lire en titre de ce « manifeste ».
Probablement parce que je viens d'attaquer ma vingt-cinquième année de permanence en Italie, où les pâtes sont à l'ordre du jour, stricto sensu, je me suis demandé quel en était le sens, moi qui ne connaissais que l'expression Western spaghetti due aux chefs-d'oeuvre de Sergio Leone.
En googlant un peu, j'ai trouvé code spaghetti, ou programmation spaghetti, qui seraient en fait des termes péjoratifs exprimant quelque chose de mal fait, de compliqué.
Donc si l'intention est louable (je trouve moi aussi que les blogs sont généralement trop pauvres en liens et manquent de générosité), le terme me semble mal choisi, mais c'est juste un avis de puriste de la langue.
Pourquoi ne pas parler d'échanges, plus simplement :-)
Jean-Marie

Anonyme a dit…

Bonjour Didier

Oui pour la spaghetisation, oui pour l'accroissement des hyperliens. Je crois cependant que si nous n'avons pas le poids des sites anglo-saxons dans les algorithmes, ce n'est pas la faute d'un manque de liens externes. C'est plutôt la faute du poids relativement faible de la présence francophone sur le Web. Nos sites, incluant les blogues, comptent peut-être pour 5% du volume total du Web avec ce que cela compte de lecteurs. L'avantage est que pour vous positionner sur un mot typiquement français, c'est d'une facilité déconcertante. Le désavantage, vous ne serez lu qu'au dixième de ce que cela serait si vous écriviez dans la langue de Shakespeare. Plus encore que des hyperliens entre-nous, il faut motiver les francophones à investir la toile et à s'y faire une présence grandissante.