Mon blog fait partie du programme AdSense (for Publishers) de Google et ainsi apparait le bandeau rose avec les publicités en haut de ma page d'accueil et de chacun de mes billets.
Ces publicités sont en mode pay-per-click: elle ne rapporte rien à Google (ni à moi) si personne ne clique dessus. Quand vous cliquez, cette sur l'un de ces publicités, elle vous emmène vers la page Web choisie para l'annonceur qui est alors facturé par Google le montant (dont une partie me revient alors) qu'il a accepté de payer pour un click.
Eh bien, Google ne se satisfait pas de cette forme publicitaire purement Web qui lui apporte pourtant la majeure partie de ses 99% de revenus publicitaires et qui lui permet ses résultats financiers colossaux.
Il enrichit cette forme publicitaire par la petite icône de téléphone visible ci-dessous
[image en provenance du blog de Greg Yardley qui a pu capturer la cinématique complète en 4 étapes d'une transaction via ce nouveau mode - Capture d'écran impossible en Europe à ce moment à cause du ciblage géographique]
Un click sur cette petit icône permet de déclencher un appel vers cet annonceur et d'être mis en lien avec lui à travers le numéro de téléphone déclaré à Google (voir le billet de G. Yardley).
C'est ce que l'on appelle une annonce "Click-Per-Call". le marché est naissant mais il va croître fortement d'ici à 2009: le Kelsey Group lui prédit une taille de 1.4 à 4 milliards de dollars pour 2009. Les fournisseurs de technologie sont déjà présents avec Ingenio, eStara, VoiceStar et Jambo. Pour l'instant Google ne donne aucune précision sinon une FAQ succinte.
"qui paie quoi à combien?" reste donc sans réponse pour l'instant. En supposant malgré tout que l'annoceur paie finalement par appel reçu, il sera facturé en mode "Pay-Per-Click"
Et puis, pour Google, on passe actuellement par le téléphone classique mais on peut parier que rapidement c'est une communication Google Talk initialisée dans le navigateur Internet qui prendra le relais.
Cette nouvelle offre me semble particulièrement adaptée aux petits annonceurs locaux sans site Web. Aprés le service de publicité prévisible en Wifi (voir en bas de ce billet), on sent que Google "se bouge" pour attraper l'autre moitié du gâteau publicitaire: la publicité locale fait environ 50% du marché global. Google semble vouloir l'argent de ces petits annonceurs même si N. Weinberg pense que - à l'époque du web - c'est un système rétrograde d'au moins 10 ans! Il ne travaille peut-être pas tout à fait sur la même planète que les petits commerces locaux (en tout cas européens) pour qui, en majorité le web reste toujours quelque chose de lointain!
PS: En Suisse, une expériece similaire est en route chez Swisscom Directories (les annuaires téléphoniques helvétiques) avec eStara
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