samedi, septembre 29, 2007
Google Street View: les coccinelles espionnes vues à Londres
Ce nouveau service de Google avait même donné lieu à un jeu de pistes des scènes insolite trouvées sur ces photos prises "dans la vie de tous les jours".
Eh bien, il semble que nous allons aussi bientôt pouvoir jouer à ce jeu en Europe: la première "Googbeetle" vient d'être photographiée à Londres par le blog Dvorak Uncensored (J. Dvorak est l'un des chroniqueurs de Twit auquel je suis toujours aussi assidu).
La ressemblance entre la photo ci-dessus et celle-ci sont vraiment troublantes, non ?
Je parie que Paris suivra Londres vu son immense attractivité touristique.....
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, septembre 27, 2007
Les annonces classées et le web 2.0 (INMA - Varsovie)
La photo durant ma présentation: pour la fierté de mes parents ;-)
[Note: le costume-cravate n'est pas mon attirail préféré]
Le compte-rendu "officiel" de mes propos avec certains raccourcis ... "journalistiques" (je n'ai peut-être pas été 100% clair!):
"In 2004 real estate ads and motorist ads disappeared from Swiss newspapers. PubliGroupe, the company that specializes in advertisement space sales decided to turn the tides. PubliConnect project was found - Head Business Engineering, Didier Durand spoke about it.
Reality is harsh for traditional editors. Today almost everyone can replace them. Private users create millions of websites. Under such circumstances one has to modify the very doctrine "Content is King" to "Volume of Content is King."
Community service Craiglist - the bane of classified ads sector in the U.S - publishes 14 million new, free job ads a month. It is 45th most popular website in the Internet. Conclusion: users are not that much about quality - the volume of ads is something that matters.
What can press editors do? What are newspaper advantages? They can combine printed ads, which are more expansive, with Internet ads. Apart from that they can rely on brand, and even though that may seem silly, are simply prettier.
Publiconnect publication is free, however positioning of your ad costs - just like in case of Google. The key factor in the project is CMS (Content Management System ), which, according to Durand, cost quite a bit.
The system accumulates data indiscriminately. Directly from clients, press (analysing print scan), and even sending crawlers (internet bots that dig out data) to the competition servers, what is legal in Switzerland, although that is not the case in majority of other countries. Then it distributes them with all available channels from newspapers to mobile phones.
The true hit of PubliConnect is seemingly absurd service. Republication of pretty print classifieds on the newspaper website. System that scans the classifieds automatically recognizes particular positions - name, surname, post, requirements, salary. - Many clients want to see the ad they liked again on the Internet. - Says Durand. He says that this service allows the 15% increase in price of the Internet ad.
Automatization makes salespeople no more salespeople - they are managers of relations with clients. - All they do is check whether the technology works smoothly."
Billet initial:
C'est le thème de ma présentation aujourd'hui à Varsovie pour la conférence de l'INMA sur les annonces classées sur Internet : comment nous avons tiré - chez Publiconnect (mon employeur) - quelques leçons du Web 2.0 pour l'appliquer au business des annonces classées.
Notre hôte, l'INMA, met un réseau wifi à disposition: je peux donc vous livrer ici mon Powerpoint qui "sent encore l'encre fraîche". Bonne lecture à ceux que le sujet intéresse même si il paraîtra peut-être un peu "old school" aux "bleeding edge geeks" que sont beaucoup d'entre vous... ;-)
PS: Très sympas les habitants de Varsovie!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mardi, septembre 25, 2007
[Fun] Les aventures de Jean Bauche
J'ai passé un bon moment de rigolade en les regardant, j'espère que vous les aimerez aussi!
Cliquez ici pour aller vers le micro-site
Ma préférée: celle sur Java avec la bouille du recruteur à la fin. Dites-moi la vôtre par un commentaire.
PS: ce n'est pas une pub déguisée de ma part pour l'agence de recrutement qui a monté ce micro-site. C'est vraiment juste pour le fun. -> Sandrine: en tant que spécialiste, tu en penses-quoi?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
lundi, septembre 24, 2007
Google Print Ads Tool: la transaction d'achat toujours plus fluide!
En effet, il vient de lancer un outil de composition en ligne des annonces destinées ensuite à être imprimées dans la presse dans le cadre de son service Google Publication. Il donne celle-ci comme exemple (humoristique):L'outil de composition semble donc tout à fait correct pour les annonces visées par Google Publication Ads.
Chez Publiconnect, mon employeur, on appelle cela le "direct web to print" (100% digital et self-service par l'annonceur). Cela fait plus de 3 ans que l'on a lancé cette fonction dans un contexte d'annonceurs professionnels récurrents (agences immobilières, cabinets de recrutement). Pour ceux qui sont intéressés: 40% de notre CA et 60% de notre volume de commandes (sur 100+ millions de CA) entrent par ce canal 100% numérique.
Pourquoi une telle fonction de "Web to print" directe est-elle si importante? Parce que la publicité papier souffre de plusieurs handicaps face à l'Internet:
- un coût de production unitaire très élevé sans comparaison avec l'impression ("virtuelle") d'une page web. Là, Google ne peut pas grand chose....
- une complexité élevée de la chaîne de production: nombreux intervenants, ruptures du numérique le long de la chaîne de production, outils et règles de production très spécifiques, etc.! Là, il y quelque chose à faire que Google a parfaitement compris.
Google l'a bien compris en offrant un outil permettant de passer l'intégralité d'une commande y compris la fabrication de l'annonce elle-même depuis son site. Fini les Photoshop, Quark XPress et consors. Et bonjour le self-service!
Google cherche à transformer la (gestion de) campagne publicitaire en véritable commodité.
C'est grave, docteur ? Au risque de faire hurler (à la mort?..) tous les créatifs publicitaires et tous les marketeurs-cibleurs du monde, je dirais que non: les plus grandes industries en taille de la planète (finance, énergie, etc...) sont finalement des industries de commmodités!
Si les volumes publictaires augmentent par la mise en place de mécanismes transactionnels plus simples, qui s'en plaindra finalement?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Commentaire du jour [26] - Les dangers de la pseudo-gratuité (par Narvic)
le billet récent sur le NYT gratuit remet sur la table toute la problématique (quasi-éternelle dans les médias...) de la fausse gratuité liée au sponsoring publicitaire. Narvic l'a résumée de manière excellente et très détaillée dans un très long commentaire à mon billet
Comme je le fais régulièrement pour ce genre de commentaires très riches et ayant demandé un gros boulot, je republie ce commentaire en tant que billet:
- par respect pour le travail du commentateur
- pour que ceux qui passent pas leur journée à revenir voir les commentaires des anciens billetsde Media & Tech aient l'opportunité d'en profiter.
Voici donc le commentaire de Narvic sur la (pseudo-)gratuité et ses conséquences:
"Vos remarques sont intéressantes, notamment votre approche selon laquelle l’abandon de l’accès payant par abonnement au fonds d’archives du NYT peut se révéler à terme - presque paradoxalement - une source de revenu réelle, en améliorant la visibilité du site sur la première page de recherches Google, ce qui pourrait permettre d’accroître ses ressources publicitaires...
Mais, s’il vous plait, cessez de dire qu’il s’agit là d’un accès "gratuit"... Il n’y a pas plus de gratuité dans ce "modèle", qu’il n’y en a dans celui des journaux papiers abusivement qualifiés de "gratuits".
Ces "modèles" sont financés par la publicité et la publicité est tout sauf gratuite ! La publicité est payante, et au bout de la chaîne qui constitue son "modèle" spécifique, ce sont les consommateurs qui la payent: les consommateurs du NYT en ligne, comme ceux d’Agoravox d’ailleurs, payent cette apparente gratuité par un surcoût (minime et donc presque invisible) sur le prix de leur pot de yaourt.
C’est d’ailleurs tout le "génie" de ce modèle de parvenir à collecter des milliards d’euros et de dollars de revenu auprès des consommateurs de manière indolore, et quasi invisible, en s’offrant "le luxe" de développer un discours totalement abusif, à la limite du mensonger, sur le thème de la gratuité.
Les conséquences de ce mode de fonctionnement sont pourtant nombreuses et importantes, et continuer à parler de "gratuité" dans ce cas contribue très largement - très opportunément ? - à les occulter.
Le "décrochage" entre l’acte d’achat (c’est à dire la lecture du NYT en ligne, ou d’Agoravox, ou de 20 Minutes sur papier, etc.) et son paiement réel (le petit surcoût sur le pot de yaourt) soumet radicalement le principe d’établissement de la valeur du bien acheté (l’information) à celui qui établit la valeur du bien auquel est attaché son paiement (le pot de yaourt). On arrive donc à ce que le prix de l’information est réellement indexé sur celui des produits de grande consommation, qui ont le plus massivement recours à la publicité.
Celui qui parviendra à vendre au meilleur prix l’information qu’il a à vendre sera donc, au bout du compte, celui qui aura vendu le plus de pots de yaourts ! La logique de ce modèle est donc bien de pousser le NYT en ligne - comme Agoravox ! - à vendre du yaourt, pour obtenir le paiement de leur propre produit, puisque ce paiement est "lié" à celui du yaourt.
Cette logique est perverse. Elle tend à effacer la valeur propre du produit que constitue l’information. Elle pousse les producteurs d’information à se plier à la logique de markéting des produits de consommation de masse, indépendamment de la logique markéting propre à leur produit.
Si elle n’est pas régulée, contrecarrée, par un contre-poids qui reste à inventer et mettre en place, cette logique économique du modèle proposé pour vendre l’information mène directement les producteurs d’information à s’orienter vers ce que l’on pourrait appeler "le markéting rédactionnel": sélectionner et hiéarchiser l’information que l’on vend à ses consommateurs, non plus en fonction de ce qui fait la valeur propre d’une information (sa crédibilité et son importance, sa véracité, sa nouveauté, ses conséquences, etc.), mais en fonction de l’audience qu’elle est susceptible d’obtenir auprès des consommateurs potentiels de yaourts, car c’est la clé pour obtenir de la publicité pour les yaourts, qui est elle-même la clé pour obtenir le paiement de l’information que l’on avait à vendre...
J’ai bien peur que celui qui a tout à tirer de ce modèle c’est le vendeur de yaourts. Le vendeur d’information en revanche a toutes les raisons de ne pas y retrouver son compte, puisqu’il perd totalement la maîtrise de la commercialisation de son bien et de l’établissement de son prix. Pire même, il se trouve contraint à soumettre cette commercialisation à une logique économique qui peut lui être contraire.
Et le consommateur final dans tout cela ? Mais qui se soucie encore du consommateur ?"
Tout y est dit. Merci Narvic !
Mais le problème reste entier et l'histoire du Net me semble malgré tout aller vers toujours plus de cette pseudo-gratuité!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
samedi, septembre 22, 2007
[Truc perso] importer ses contacts Outlook dans Facebook pour retrouver des "amis"
Tout le monde en parle à cause de son explosion en Europe (+400% en 6 mois - sur les talons de Skyrock et MySpace): même Marc Andreessen comme plate-forme pionnière de niveau 2 sur Internet.
Je ne veux pas mourir idiot...
Donc, je me suis inscrit.
Pour retrouver mes repères, j'ai fait ce que j'avais commencé à faire dans Linkedin à l'époque: importer mes contacts personnels et professionnels pour voir.
- contacts perso: pas de souci. Facebook a parcouru ma boîte email chez Google Gmail et trouvé tous mes "amis" potentiels sur Facebook via leur adresse email. Je les ai donc solllicités pour un lien.
- contacts pro: un peu plus pénible dans la démarche (je l'explique ci-après). Par contre, là pas de souci par rapport à "mourir idiot": je ne trouve que 5 contacts professionnels qui sont définis dans Facebook. A moins, plutôt, que tout le monde ne fasse comme moi et se définisse avec son adresse email perso.
- l'Export de MS-Outlook (système de mail de mon employeur) en exporte en format CSV("comma separated values"), i.e. un contact par ligne, champs du contact séparés par une virgule
- le fichier .csv résultant est ensuite à importer dans Facebook (onglet "Friends")
- Si vous ne modifiez pas le fichier initialement produit par Outlook, plantage de Facebook!
- Raison: la 1ère ligne du .csv est un titre / description pour les champs de ce type dans les lignes en dessous. Si vous travaillez comme moi avec Outlook en français, ces titres sont en français.Or, Facebook veut impérativement de l'anglais dans cette 1ère ligne descriptive.
[Pour faire gagner du temps à d'autres, j'espère...]
- lancer Excel,
- ouvrir depuis Excel le fichier issu de l'export Outlook en précisant son format (.csv) pour qu'Excel respecte les virgules en tant que séparateurs, (les champs doivent apparaître en colonnes "propres" et pas en fouillis à la queu-leu-leu]
- supprimer toutes les colonnes autres que "Nom", "Prénom", "Adresse de Messagerie" afin de minimiser le nombre de titres à remplacer
- Ensuite pour ces 3 colonnes ci-dessus remplacer les titres en français par "Last Name", "First Name", "Email Address",
- Sauver le fichier modifié en respectant toujours le format CSV
- Importer ce fichier dans Facebook qui va vous signaler les personnes qu'il connaît déjà que vous pourrez ainsi tout de suite inviter.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, septembre 20, 2007
New-York TImes gratuit: l'économie de la sérendipité naît à travers les moteurs!
Pourquoi? Parce que depuis tout ce temps, le NYT et le Wall Street Journal (WSJ) sont les 2 icônes que l'on brandit chaque fois que l'on parle de l'Internet payant: ce sont les 2 seuls qui arrivent, selon les termes habituels de ceux qui en parlent (comptent-ils vraiment tous les frais)...) à avoir une activité en ligne rentable
Eh bien, avec cette annonce, le glas du contenu rédactionnel payant sur Internet semble sonner! A quand le WSJ gratuit lui aussi?
le NYT a fait ses calculs: il se trouvera mieux financièrement en valorisant ses services et son contenu de manière indirecte et intégralement via la publicité par un afflux de visiteurs amenés par les moteurs (qui vont indexer les millions de pages libérées par l'ouverture) plutôt qu'en essayant d'avoir des revenus directs via abonnements.
Selon Wikipedia, la sérendipité, c'est "la caractéristique d'une démarche qui consiste à trouver quelque chose d'intéressant de façon imprévue, en cherchant autre chose, voire rien de particulier. Cette approche est issue d'une démarche heuristique."
J'exagère légèrement dans mon titre par rapport à la définition en disant que ce nouveau modèle économique du NYT est "sérendipiteux": les gens qui sont sur un moteur cherchent quelque chose (donc pas "rien de particulier" selon la définition). Ils ns savent juste pas où le trouver donc ils passent en grande majorité par Google, documentaliste universel (par la taille de son index et la vitesse à laquelle il le met à jour) .
Et c'est donc ensuite, par le côté "fortuit" (donc "sérépenditeux") de la définition ci-dessus que les visiteurs (500 millions par mois) de Google peuvent se retrouver sur le site NYT plutôt
En fait, le NYT a tout fait pour que cela soit le moins fortuit possible: il a en son temps acheté About.com, un moteur de recherche, visiblement surtout les compétences de son équipe de développement, pour remodeler son site de manière optimale (déjà +87% atteints par cette équi entre Juillet 2005 et Juillet 2006 sur le contenu actuellement "ouvert") en termes de "Search Engine Optimization" (SEO) afin que les millions de pages (20 ans d'archives!) qui vont être ainsi libérées fassent leur chemin au plus vite vers le haut des pages de résultats de Google. C'est capital dans ce nouveau business model du NYT! (voir cet ancien billet si vous n'êtes pas convaincu).
Le calcul est le suivant: avec ses abonnés 471'000 abonnés combinés (papier + internet) + 227'000 abonnés "online solo", NYT fait environ 10 millions de dollars par an via ces abonnements. Sur mon blog, le coût par mille pages (CPM) chez Google est de 1.3 dollars. Donc pour faire 10 millions de dollars à ce tarif-là (le CPM NYT est sûrement plus haut) , le NYT doit montrer 7.7 milliards de pages par an (21 millions par jour) . Ce n'est sûrement pas hors d'atteinte! (pour comparaison, Google + Youtube fait 100 + 20 milliards chaque mois)
En effet, en Avril 2005, le site faisait déjà 18.5 millions par jour. Donc, il leur faut au maximum doubler leur fréquentation actuelle pour retomber sur leurs pieds. Ce n'est vraiment pas inatteignable vu la d'audience planétaire maintenant "utilisable" (voir ci-dessous) par NYT et vu la taille du contenu libéré (cf plus haut)
Mais, sur le fond, cela reste pour moi un énorme bouleversement du business model:
- Le modèle historique des journaux est bien décrit par Emanuel: un cercle identifié et connu de lecteurs desquels on essaie d'arracher un revenu direct maximum (en plus de la publicité) basé sur une fréquentation très récurrente du service
- cette bascule du NYT, c'est le modèle inverse : la planète (ou presque: vu la croissance de population internaute....) comme audience potentielle mais anonyme. Et l'agrégation d'infimes revenus à travers chaque interaction comme générateur d'un revenu supérieur à l'ancien modèle.
Ce nouveau modèle est risqué bien sûr: j'ai écrit il y a peu que les seuls revenus indirects étaient un modèle d'affaires malsain. Certes, la publicité (en ligne) est le futur du Web 2.0, selon Ray Ozzie de Microsoft et sa croissance actuelle est explosive. Mais, au prochain retournement économique (il arrive - comme tous prédécesseurs - seule question quand? Peut-être proche: cf. les USA actuellement) toujours violent pour la pub(cf 2001) , le NYT online tiendra-t-il le choc?
En échange, le potentiel est énorme: la population internaute croît (vite) et ce n'est finalement plus qu'elle à travers son activité toujours croissante qui définit la limite ultime des revenus de ce modèle pour un site anglophone, de renommée mondiale et de qualité très supérieure comme NYT. [L'efficacité commerciale de NYT ne limite plus: seule la qualité rédactionnelle et technologique (SEO) définissent le résultat]
Donc, c'est un gros pari! Même s'il y a des économies immédiates: toute la mécanique commerciale pour gérer ses abonnements devient inutile... (La promotion marketing doit elle perdurer).
Mais, il me paraît juste dans la position du NYT de tenter le coupà ce moment où certains budgets publicitaires actuellement fortement réalloués vers le online ne trouvent pas preneurs faute d'espaces (de qualité) disponibles. (D'ailleurs, en parallèle à presse, la musique s'y prépare et la TV "prend la température" aussi)
Des bascules commes celle du NYT vont "ouvrir les vannes" aux annonceurs même si l'anonymité va faire baisser le ciblage donc le CPM!
De plus, je pense que l'on commence à quitter actuellrment les médias électroniques (divers: publication en ligne, TV, radio,etc) pour aller vers Le Média (unique - de convergence - posé sur Internet) piloter par le modèle publicitaire pur. Ceux des médias traditionnels qui s'immergent dans le nouveau monde à 100% au plus tôt sont sûrement ceux que l'on retrouvera après "la vague"...
Je vais suivre avec grand intérêt! Et vous?
(-> Pierre: j'avais aussi envie de répondre)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, septembre 19, 2007
Google Gadgets Ads: nouvelle forme publicitaire qui vise les plus grands annonceurs
Ici un exemple sur Honda que j'ai honteusement "volé" dans la gallerie d'exemples proposés [je ne sais pas combien de temps il marchera mais je le mets quand même]
Pourquoi haut de gamme? si compare avec les Google Adwords standards qui ne sont que de simples boîtes de texte, les Ad Gadgets sont pleines de "goodies" (HTML, RSS, images, vidéos, Flash, etc...) que l'on peut utiliser dans la composition de sa publicité pour la rendre "sexy". Toutes les interactions possibles [Essayez ci-dessus: on peut cliquer sur plein de petites choses...] sont ensuite bien sûr abondamment mesurées et analysées par Google pour permettre aux annonceurs un impact maximal de leur publicité (qu'est-ce qui marche ou pas, etc......)
Les grandes marques affluent: Coca-Cola, Intel, Pepsi sont dans les bêta-testeurs.
Google a bâti son empire financier /industriel et boursier sur la partie "commodité" de la publicité en ligne à travers la double Longue Traîne des petits annonceurs annonçant sur des sites de niches: des millions de campagnes à budget très faible sur les sites AdSense et sur les sites Google eux-mêmes. Puis, l'agrégation du web 2.0 fait son oeuvre!
Google revient maintenant sur la gauche de la Longue Traîne en visant les gros budgets des grandes marques. C'est finalement en phase avec le démarrage de Google dans tous les médias traditionnels pour y trouver une nouvellle croissance après un début de stagnation (dont beaucoup se satisferaient...): le ticket d'entrée dans ces médias est élevé et la présence de grands annonceurs y est donc importante. La montée en gamme de l'online via Ad Gadgets pourra donc faire synergie avec les ventes de campagnes pour la télé ou la radio.
Fait corroborant ce retour vers la tête (de la traîne): l'engagement de l'un des managers importants d'Ogilvy, une agence créative de premier plan mondial!
Google pointe clairement le bout du nez dans le monde du "all media/ crossmedia sales": sujet d'une certaine inquiétude dans l'industrie où je travaille....
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mardi, septembre 18, 2007
Yahoo acquiert Zimbra et Google lance Presentations: sale temps pour Microsoft!
- Yahoo acquiert Zimbra (dont j'ai déjà parlé pour ses tests comparatifs Ajax entre IE et Firefox) pour 350 millions de dollars (soit 39$ pour chacun des 9 millions d'utilsateurs inscrits). Alors que Yahoo possède un service Yahoo Mail qui marche très fort (basé sur l'ancienne acquisition de Oddpost), il était par ailleurs très en retard sur les composants de base (traitemen de texte, tableur, etc..) d'une suite bureautique SaaS. Selon la liste de Fred, Zimbra est une suite complète donc Yahoo vient par un (gros) chèque de revenir instantanément et complètement dans la course!
- Google Office (i.e Google Docs) se complète - après le traitement de texte Writely et le tableur Spreadsheets - avec la partie Presentations (i.e son Powerpoint à lui) annoncée aujourd'hjui par communiqué officiel et sur le "grand" blog de Google (qui donne aussi la vidéo ci-dessous) . Elle permet visiblement d'importer des ppt de Microsoft: on verra jusqu'où après quelques tests. La collaboration (composition en commun online, présentation via le web) semble être le point fort de Google Presentations.
On va maintenant avoir la même cascade d'acquisitions que pour la publicité en ligne qui s'est produite avant l'été: la prochaine proie (sûrement consentante à de tels prix...) , c'est Zoho! (voir chez Benoît)
PS: quelqu'un fait passer "l'acid test" des 10 questions (biaisées....) de Microsoft à Zimbra, le résultat m'intéresse fortement. Merci d'avance! ... Et je fais aussi volontiers un lien vers une revue des fonctions de Google Presentations ou Zimbra.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
lundi, septembre 17, 2007
Internet / Web 2.0 comme plate-forme: les 3 niveaux de Marc Andreessen
Plate-forme, késako ? Pour M. Andreessen, c'est très simple: un système peut prétendre au titre de "plate-forme" si et seulement si il est programmable (i.e. adaptable) par des programmeurs distincts de ses concepteurs pour lui faire faire des choses non prévues par ces concepteurs ou hors de leur sphère d'intérêts / de priorité.
C'est la définition de toutes les générations précédentes de matériels informatiques précédentes: mainframes, mini, PCs, etc... voire de certains logiciels applicatifs (de type ERP par ex.) offrant des interfaces de programmation (APIs) permettant d'en modifier le comportement.
Partant de ce principe, M. Andreessen propose d'ignorer voire renier tous les services qui s'appellent plate-forme alors qu'ils ne sont pas programmables "de l'extérieur".
Au-delà des plates-formes informatiques "standards" citées plus haut, l'Internet permet de réaliser des plates-formes distribuées (... donc plus complexes!) à travers les liaisons permanentes à très haut débit avec lesquelles il a capillarisé la planète.
Les applications basées sur la plate-forme Internet sont composées de multiples éléments souvent répartis au travers de la planète. C'est ce que j'ai déjà appelé "Linternux" (à plusieurs reprises).
M. Andreessen classe ensuite ces plates-formes actuellement émergentes en trois niveaux (sans jugement de valeur):
- Niveau 1 = API de service (distant): les services distants (avec API): Flickr, Del.icio.us, EBay, Amazon, Google, Yahoo ont été les premiers prestataires à offrir ces APIs de service distantes qui permettent de piloter leurs systèmes pour en extraire des données et leur faire faire des choses autres que les services rendus par l'interface Web de l'application de base du prestataire. Ce niveau 1 a permis l'émergence des mashups où un développeur combine via ces APIs de service (de manière additive ou multiplicative) les données disponibles pour fabriquer sur son propre site un nouveau service bien distinct tant "géographiquement" (autre serveur) que graphiquement (interface utilisateur différente).
Bien sûr, le niveau 1 est le plus sûr pour l'offreur d'APIs: son client est externe et il est ainsi facile de limiter les dégâts de mashups mal architecturés: ils ne font de la casse que chez eux!
- niveau 2 = plugin par API: le développeur "injecte" de nouvelles fonctions dans l'application du prestataire par un jeu d'APIs (supplémentaires à celles d'accès aux données) qui lui permettent de s'intégrer fluidement dans le site principal et ainsi de profiter de son audience. Facebook a ouvert en Mai 2007 le bal en ouvrant ainsi sa plate-forme au niveau 2. Le succès est arrivé vite et fort: 4'000 applications nouvelles (n'ayant rien coûté en développement à Facebook...) sont maintenant disponibles à ses 40 millions d'utilisateurs enregistrés
Le grand avantage initialement perçu ('audience énorme instantanée) du niveau 2 devient finalement le coup fatal , c'est que le développeur voit son application immédiatement bénéficier de l'audience directe du site Le niveau 1 est plus graduel donc meilleur pour celui qui veut construire pour l'avenir: il faut en effet toujours plus de temps que prévu pour se faire connaître si on part isolé.
Dans le niveau 2, le Facebook-like prend aussi un risque: son image peut être chahutée si les services pluggés cafouillent. La majorité des utilisateurs vont lui attribuer le souci. Mais bon, il dispose du tableau de commande alors il peut couper!...
- Niveau 3 = plate-forme runtime: C'est l'extension du niveau 2 pour annihiler les problèmes d'infrastructure. Le prestataire offre un environnement d'exécution complet au développeur sur lequel celui-ciC télécharge son application et ne s'occupe ensuite pas de son exploitation. Adieu les soucis de matériel et coûts afférents! Le développeur n'a plus besoin de ressources financières: son temps suffit... Il peut par ailleurs rester 100% focalisé sur la correction de ses bugs et l'implémentation de nouvelles fonctions. [Le prestataire a lui bien sûr une problématique très complexe: sécurité, "gérabilité", performances, etc...). Puisque l'environnement d'exécution devient homogène et pour en accélérer encore l'évolution, M. Andressen suggère de lui appliquer une dynamique favorisant l'échange (gratuit ou payant) de code entre les développeurs
Commentaire: Marc Andreessen développe actuellement une telle plate-forme: c'est Ning qui est déjà riche de 100'000 applications (de "granularité" très diverse sûrement ...) selon son billet . Il suggère aussi que SalesForce.com devient une telle plate-forme de niveau 3 (restreint à sa spécialisation du support aux forces de ventes). Second Life est aussi dans ce créneau avec toutes les extensions logicielles qu'il permet.
Ma conclusion: les niveaux 2 et 3 me paraissent très dangereux pour le développeur isolé:
- il livre aux grands sites qui l'accueille toutes ses idées
- il les réalise "en live" ce qui permet de voir tout de suite ce qui marche de ce qui ne marche pas
- cela se passe tellement vite (puisque le site a déjà des millions d'utilisateurs...) que le développeur doit décider très vite: je vends mon prototype tout de suite (en tant que tel donc moins cher...) ou je risque de tout perdre
Même s' ils jouent le jeu de la monétisation partagée par ses règles, les goliaths sortiront toujours vainqueur par le truchement du nombre très limité d'agrégateurs que permet un Internet global. Ce reseau favorise une concurrence forte où tout service se bat sans frontière ni distance contre tous ceux qui font la même chose: il n'y aura toujours que quelques grands fleuves financiers basés sur la consolidation des multiples ruisselets-mashups!
Et vous, qu'est-ce que cela vous inspire ces niveaux de plate-forme Internet?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
dimanche, septembre 16, 2007
Business model pub et vidéo UGC = partage 20/40/40 (Revver)
C'est la seule manière (trouvée actuellement...) de trancher le noeud gordien entre intérêts /objectifs de la communauté et revenus de la startup. Youtube, leader mondial (voir ici ou là), a commencé à le pratiquer dans le monde de la vidéo sur Internet.
Google fonctionne depuis longtemps sur un partage 80%/20% entre les sites à qui il fournit de la publicité AdSense et lui-même. Par ce partage favorable aux producteurs de contenus qui sont donc aussi les distributeurs / publicateurs de cette publicité (plaquée dans les blogs, mashups, etc...) , Google définit clairement l'importance du rôle de ces producteurs dans la chaîne de valeur médiatique sur Internet.
Par ailleurs, on sait que Youtube, filiale de Google et leader mondial (voir ici ou là), a commencé à pratiquer aussi ce partage dans le monde de la vidéo sur Internet avec ses producteurs UGC vedettes. On ne connaît pas aujourd'hui la forme de cette répartition (en tout cas, pas moi!).
Il est donc intéressant de disséquer le business model de Revver (un Youtube-like qui partage ses revenus avec sa communauté) qui vient de publier des chiffres sur le sujet. Certes, Revver est un acteur de second plan (il n'est pas dans le graphe des parts de marché de Valleywag) mais ce sont les seuls chiffres et indications aussi clairs que je connaisse:
- il a déjà reversé au total un million de dollars aux producteurs UGC
- il a encaissé au total plus de 2.5 millions de dollars
- il en a reversé 500'000 aux distributeurs de ses clips vidéos sponsorisés contenu dans leurs blogs /sites.
- Son modèle de partage est 40% pour lui (régie publicitaire et hébergement + bande passante vidéo) , 40% pour le producteur et 20% pour le distributeur
Si on admet que comme Google Adsense ci-dessus, il garde 20% pour la régie publicitaire , on peut considérer qu'il prend les 20% supplémentaires pourr l'exploitation d'une plate-forme d'hébergement / distribution vidéo hautement disponible et performante. Quand on se rappelle des coûts (déjà anciens) élevés de Youtube pour son réseau, ces 20% me paraissent très honnêtes.
Il faut payer cette bande passante massive : c'est incomparable avec une plate-forme de blog comme Blogger que j'utilise pour ce blog qui peut elle rester gratuite. En effet, entre texte (+qq images) et vidéo animée (même compressée...) , il y a plusieurs ordres de grandeurs de différence en volume transmis! C'est donc un moyen peu coûteux pour un intermédiaire comme Google d'aider la commnauté des "des fourmis créatrices du web 2.0" à lui permettre d'exécuter sa propre stratégie de "destruction-créatrice publicitaire"!
Dans le monde vidéo, même si la bande passante disponible explose, elle a encore un coût qu'il faut soustraire de ce que l'on peut partager avec sa communauté!
D'autres avis sur le côté équitable ou pas de ce partage? N'hésitez pas!
PS: si vous savez comment les autres (Youtbe, Dailymotion, Metacafe, Veoh, etc...) partagent avec leur communauté, je prends! merci d'avance
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, septembre 13, 2007
Commentaire du jour [25] - questions biaisées de Microsoft - Références Google Apps
Pas mal de réactions à mon billet sur les 10 questions de Microsoft face aux Google Apps: Nextone par exemple leur reproche d'être fortement biaisées en direction des points faibles (actuels) de ces services Google.
Bien sûr qu'elles le sont! Je dirais même que c'étaient leur but de mettre en exergue les défauts du concurrent. Comment pourrait-il en être autrement? Il ne s'agissait pas de faire dans la classe et l'élégance par des propos génériques mais de poser le doigt là où cela peut faire mal. Il fallait donc "faire du lourd"!
Mon but par ce billet était d'aider à réfléchir ceux qui ont à faire ce genre de choix en rapportant des points qui font du sens si l'on est prêt à prendre un peu distance par rapport à la formulation. Mon second but était de lancer le débat: atteint!
Pour rester "fair", je reviens sur la question 1 du billet en remerciant TomHTML (grand contributeur à Zorgloob) pour son pointeur vers les références de clients Google Apps sur la page officielle de Google. Il existe donc bien des clients "corporate" pour Google Apps: Google lui-même (...), L'Oréal, Essilor, Mondadori, Police suédoise, Arizona State University, SF Bay Pediatrics, Salesforce.com, Prudential Preferred Properties, Sea Change Investment Fund,etc...
2 citations de clients mises en avant dans la page de Google:
- Procter & Gamble, Laurie Heltsley, Directrice, Procter & Gamble Global Business Services: "Procter & Gamble Global Business Services (GBS) a signé une charte en tant que client pour Google Apps, un ensemble de produits grand public désormais disponible pour les entreprises. Procter & Gamble va travailler en étroite collaboration avec Google pour adapter ces outils grand public aux besoins spécifiques des professionnels."
- General Electric, Gregory Simpson, Directeur technique: "Une grande partie des activités commerciales d'aujourd'hui dépend de la capacité des personnes à communiquer et à collaborer de manière efficace. GE souhaite évaluer Google Apps pour son accès simple à un ensemble d'applications Web et de ses applications facilitant le travail collaboratif. La société Google est riche d'une longue expérience auprès des internautes et est en position d'appréhender l'interaction entre les utilisateurs sur le Web. "
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, septembre 12, 2007
iPhone (épilogue): il fonctionne sur Orange en France!
74 jours, c'est ce qu'il aura fallu à la blogosphère (et ses hackers) pour s'organiser et se communiquer les progrès mutuels afin d'atteindre l'objectif au plus vite.
La solution utilisée par Eric est la version Open Source gratuite (voir son billet) qui coupe l'herbe sous le pied à une solution vendue 99 dollars et sortie 24 heures avant.
Donc, pas question que quelqu'un monétise le travail des autres dont tout le monde s'est forcémment un peu inspiré!
Une fin finalement dans l'esprit communautaire de toute l'histoire...
La puissance de la blogospère a encore parlé: elle a coûté cher à Kryptonite dans le passé, là c'est AT&T qui morfle et aussi Apple puisqu'il semble toucher sur une commission sur les abonnements AT&T, clause de l'accord qui va sûrement tomber dès maintenant(en coulisses)!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Les 17 règles d'Andreas pour lancer sa startup
Il nous livre les 17 règles qui guident sa réflexion actuelle pour définir son nouveau bébé. Il y en a plus plusieurs qui correspondent à ma propre pensée. Je vous propose donc une traduction depuis l'allemand "libérale" sur le formulation (mais respectant l'esprit) et agrémentée de réflexions personnelles au fil de l'eau.
On commence:
- "une idée n'a intrinsèquement pas de valeur. C'est l'exécution qui compte". Cela rejoint certaines affirmations d'Eric Schmidt sur l'importance de l'excellence opérationnelle de Google (exploiter 1 millions de serveur pour servir 100 milliards de pages comme ils le font, c'est vraiment savoir exécuter!) De mon côté, je pense que la planète (surtout ses geeks) réfléchit de manière synchrone grâce à la vitesse de transmission des idées permises par la blogosphère. Tout le monde a les mêmes idées en même temps. Ensuite, il y a ceux qui les réalisent efficacement et les autres...
- "Quelques douzaines de personnes réfléchissent déjà aussi à cette idée. Quelques unes d'entre elles ont commencé la réalisation". Retour au point 1, c'est dur d'être original vu que l'information est fluide. On fait donc la même chose à plusieurs endroits de la planète. La vitesse de réalisation devient clef: la communauté (chère au web 2.0) qui contribue de manière saine (.i.e en étant payée et pas exploitée...) est capitale! [Note: du fait de la globalité d'Internet, cela ne veut quand même pas dire que parce qu'une idée commence à être exploitée quelque part, il ne reste pas de la place pour faire quelque chose de proche... en mieux!]
- "Si une idée est tellement originale que personne d'autre ne l'a eue, alors elle est probablement mauvaise." J'ai vécu ceci à 100% dans mon passé R&D: amener une idée trop longtemps avant que les esprits ne soient mûrs, c'est la vouer à l'échec incontournable. Je l'ai vécu il y a 5-7 temps pour de sujets en pleine actualité aujourd'hui! J'ai appris à cette occasion que "avoir raison trop tôt, ce n'est pas avoir raison"
- "On peut toujours tenter d'améliorer une bonne idée du passé. Pour qu'elle devienne un grand succès de startup, le saut d'amélioration doit être quantique!" Refaire le coup de Google ou de Dell surtout pour atteindre l'échelle qu'ils ont aujourd'hui ne se voit pas tous les jours! Pour cela, un petit plus ne suffit pas
- "Le service / produit orienté consommateur doit passe le seuil des 20%": au coeur de la cible visée, y-a-t-il au moins une envie forte aujourd'hui pour 20% des clients / utilisateurs d'utiliser le produit / service prévu? Si non, l'idée est trop exotique.
- "Le service / produit orienté entreprise doit avoir un client potentiel" : si aucune entreprise auquel le produit (non encore développé) est présenté n'est prête à le mettre en oeuvre AUJOURD?HUI EN LE PAYANT, retour à la case départ!
- ""build it and they will come" n'est pas une stratégie". Conséquence logique de 3, 5 et 6. Il faut effectivement quand même faire un peu de marketing avant de se lancer dans le développement même si beaucoup de geeks préfèrent le 2ème au 1er! Enfin, peut-être pas trop quand même, l'intuition doit garder une place à mon avis.
- ""Google / Yahoo / Microsoft / R. Murdoch vont m'acheter au plus vite" n'est pas non plus une stratégie". Effectivement, certains ne bâtissent pas une société mais développe une simple fonction dans le but d'une acquisition rapide par un major dont la palette serait complétée par cette technologie additionnelle. Honnêtement: on ne peut blâmer personne car les mashups poussent dans cette direction. De multiples récentes acquisitions par Google, Yahoo, Microsoft ont clairement été faites sur ce mode. Seul souci: on ne vit pas d'un feature à long terme donc si l'acquisition ne vient pas....
- "Avoir un business model clair n'est pas une honte" ... et en plus cela permet de vivre si l'on ne veut pas être dans la mauvaise situation issue du point 8 si l'acquisition espérée ne vient pas!
- "Pouvoir livrer ce business model en une phrase n'est pas honteux non plus": c'est le complément normal du 9. Autrement dit "ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement". Je me méfie toujours en tant que client potentiel de la solidité à long terme des startups auxquelles il faut des explications longues, emberlificotées et nébuleuses pour expliquer leurs revenus...
- "Le business model change mais il faut toujours en avoir un": la flexibilité fait clairement partie des atouts à posséder dans le monde très darwinien de l'internet et du web 2.0. Mais, "être flexible" ne veut pas dire "ne pas avoir de cap". Il faut en permanence savoir lequel on vise et l'adapter si besoin.
- "Le meilleur modèle reste celui du paiement direct par les utilisateurs" A mon avis pour 2 raisons: on est sûr de la valeur du service pour le client donc de sa loyauté) et on s'affranchit de l'impact des bulles (publicitaires) online. Il paraîtrait que nous en vivons une et qu'elle va éclater...
- "Quand les revenus sont indirects (par ex. publicité), la situation est plus compliquée. Avec 2 provenances ou plus, c'est inextricable". Pas convaincu? Regardez par ex. la relation "je t'aime, moi non plus" entre Google et les éditeurs...
- "La publicité est conjoncturelle. La publicité online aussi". Même si elle est explosive, la publicité en ligne subira aussi les affres du prochain retournement conjoncturel (certain pour sa survenance, juste imprévisible sur sa date...) même si les titans jouent le jeu par les règles. Bienheureux alors les modèles basés sur le point 12!
- "Les mashups sont cools mais malsains: la dépendance totale à d'autres n'est pas bonne: elle est rapidement mortelle!": je nuancerais ici les propos d'Andreas. Il y a beaucoup de mashups faibles (qui ne produisent pas de réelle valeur ajoutées), il y en a par contre d'excellents (comme les mashups multiplicatifs déjà évoqués). La sélection se fera autour de la valeur réellement produite: mettre des punaises virtuelle sur une carte Google ne fait pas une entreprise. Les bons mashups sont ceux qui produisent de nouvelles informations à partir de celles utilisées sur d'autres sites et inaccessibles à ces sites unitaires (croisement de données inter-sites, etc...)
- "les fondateurs pensent trop (en permanence) ou trop peu (jamais) à leur stratégie de sortie": la seule sortie ne peut être (surtout en Europe) la seule raison de fonder une société. Et puis, ne penser qu'à cela, nuit à son développement. Par contre, savoir dès le début et en chemin ce que l'on veut finalement en faire ("une occupation à vie", "un bon coup financier", une "trace dans l'histoire", etc...) ne nuit jamais!
- "La réalisation dure toujours plus que prévu. toujours" Si vous avez un contre-exemple, je prénds!
Et puis, tout cela ne s'applique par qu'aux startups! Il y a à boire et à manger pour tout le monde.
Et à vous comme à moi, certains points rappeleront sûrement des expériences personnelles...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mardi, septembre 11, 2007
Google Apps et entreprises: les 10 questions offensives de Microsoft
Devant ce buzz toujours plus grand autour des Google Apps et devant le partenaire de choix trouvé par Google pour pénétrer les plus grandes entreprises, Microsoft n'a pas tardé à réagir. En effet, le succès de Microsoft et de Windows est dû en très grande partie (Selon Steve Ballmer) à la connexité très étroite entre MS-Office et Windows: si les utilisateurs MS-Office passent à l'enemi, tout l'édifice Microsoft sur les PCs pourrait ensuite s'écrouler....
Une réaction était donc nécessaire: elle n'a pas tardée!
Microsoft a envoyé à ZDNet un email publié par Mary Jo Foley avec 10 points / questions à traiter afin de mettre en lumière les points faibles de la proposition aux entreprises de basculer vers Google Apps.
Je reprends ci-après ces points (en italique) agrémentés de quelques commentaires personnels:
- "Google annonce des clients de type entreprise pour Google Apps - lesquels de manière concrète?" C'est vrai que je n'en connais aucun. L'un d'entre vous connaît-il des noms?
- "L'histoire de Google est jonchée de produits en bêta éternelle qu'il met à jour à son rythme (caché) sans montrer comment il tient compte du feedback des utilisateurs / clients". Exemples criants: Google Mail encore en bêta depuis sa naissance ou Google Calendar, Google Base etc... C'est clair que cette stratégie est certes très 2.0 mais pas du tout "corporate" car le degré d'incertitude accepté par une société est le plus souvent inversement proportionnel à sa taille!
- "Si Google Apps ne remplace MS-Office mais le complète alors pas de réduction de coûts mais une augmentation plutôt!". L'argument du complément par Google Appls est celui souvent mis en avant par Google. Mais, je partage l'avis de Microsoft: non seulement on paie alors le support MS-Office mais aussi celui de Google Apps et en outre celui de l'interconnexion des 2 (sûrement le plus elevé des 3...)
- "Le focus de Google reste sur la publicité, en particulier celle sur les moteurs". Implacable: pour 2006, encore 99% des revenus de Google provenaient de cette source. Et, on peut bien admettre qu'une société (surtout au pinacle de Wall Street) se focalise sur ce qui lui rapporte...
- "Google Apps ne fonctionne pas en mobilité". Aujourd'hui, c'est 100% vrai mais la "potion magique" Google Gears pourrait bien être prochainement appliqué à Google Apps pour un fonctionnement déconnecté. Le reverse engineering du code actuel de Google Apps montre que cela doit être un sujet chaud à Mountain View ces temps-ci! Cet argument pourrait donc tomber prochainement...
- "les fonctions bureautiques indispensables aux entreprises manquent": pas d'entête, de pied de page, table des matières, etc... dans Google Docs. Je vis dans une grande entreprise: le respect du "corporate identity" est un des leitmotivs de nos communicateurs. Je ne peux donc pas donner tort à Microsoft...
- "la gestion des documents par l'entreprise n'est pas possible": les entreprises américaines vivent sous le joug des directives Sarbannes-Oxley où elles doivent pouvoir fournir à tout instant et instantanément tous les documents produits par l'entreprise. Avec Google Docs, c'est clair que n'est possible: les docs sont sur les serveurs Google et la notion d'entreprise d'appartenance des utilisateur n'existe pas (à ma connaissance) . Pas plus que la fonction d'extraction des documents souhaités par un administrateur tiers.
- "Disponibilité du service et du support inadapté à l'entreprise": le mail de Microsoft explique que le support de Google n'est pas permanent (seulement aux heures de bureau) et que la disponibilité du service permet jusqu'à 10 minutes d'indisponibilité chaque heure (cas d'école!). Cap Gemini devra prendre le relais pour le support et les nouveaux clients accepter le risque d'indisponiblité.
- "les utilisateurs utilisent certes chacun 10% de MS-Office mais pas tous les mêmes": on se laisse tous aller à cette critique mais c'est vrai que quand on discute avec ses collègues de leur utilisation de Office ou Excel, on voit que chacun utilise un fragment mais pas le même... Donc, "n'implémenter que 10% et les appliquer à tout le monde" est-elle une recette qui marche? L'avenir le dira....
- "l'absence de transparence coûtera cher aux entreprises" (cf point 2). C'est vrai que les grandes entreprises aiment pouvoir savoir à l'avance afin de planifier et d'optimiser leurs coûts de mise en place et de formation sur les nouveaux produits. Nous passons dans mon entreprise pas mal de temps avec Microsoft pour qu'ils nous détaillent le plus possible les roadmaps de leurs produits. Pas sûr que Google sache fonctionner ainsi à ce jour: CapGemini saura le faire pour autant par contre qu'elle reçoive les informations au préalable.
Si quelqu'un de CapGemini me lit, on pourrait peut-être lui suggérer que CapGemini s'applique le produit à elle-même pour en devenir une énorme référence ! (and "eat its own food" - c'est peut-être dans les plans d'ailleurs?...)
En tout cas, pour que Microsoft se fende d'une telle réponse aussi détaillée, c'est au minimum que la menace Google Apps est maintenant considérée comme très sérieuse!
A suivre....
PS: les autres arguments (pro ou con) sont bienvenus!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
lundi, septembre 10, 2007
Commentaires du jour [24] - iPod Touch = bien joué Steve Jobs et Apple!
- Le 9/07/2007 à 16:16:00 David C. a dit;
-
Je partage l'analyse de Didier. L'arrivée de "micro-communicants" wi-fi risque de bousculer le marché du GSM tout payant. L'ouverture de Hot-spot gratuits (et Google en teste actuellement à Mountain view) montre que leur utilisation reste modeste. Il faut effectivement se promener avec son ordi portable ... mais voilà, la vérité sort toujours de la bouche des enfants : Mon films actuellement en école d'archi s'est exclamé : c'est ipod Touch c'est génial : avec le wi-fi, je vais pouvoir consulter mes e-mails en webmail à tout moment via les hot-spot gratuit de l'école. Le traditionnel GSM et les SMS risquent d'être rapidement détronés pas les simplissimes e-mails et chat. Pour rester cool et fun, il ne me reste plus qu'à en pré-commander un (je vais quand même laisser mon fils essuyer les platres avec la version 1 ... défois que le prix baisse.
- D.VDA a dit:
-
Comme une majorité, je ne suis pas un fan d'Apple. Je n'ai pas (encore ?) de Mac ni d'iPod, travaille avec Windows et Linux. J'ignore si ce nouvel iPod battra des records de vente, mais honnêtement, ce Jobs est très très fort. Comme le dit Didier, Steve Jobs comprends, devance et propose ce que la cible de ses produits attend. Je suis loin de me courber devant les gourous mais là, c'est un métier... Safari et le 480px ? Seul bémol : je ne sais pas ce qu'on peut réellement faire avec Safari en 480 pixels de large (horizontalement) alors que les sites sont optimisés au plus étroit pour du 800 pour ceux suivant les anciennes coutumes (remises au goût du jour ?). Nokia et les tablettes N770/N800 Nokia a aussi beaucoup travaillé sur le concept de tablette. Pour environ 350 €, des modèles sous Linux avec Opéra et du Wi-fi en 800 pixels de large (c-a-d qu'on peut vraiment surfer), compatibles avec Google Talk (micro+hp intégré) et Google Maps avec connectivité GPS ! Mais on lui aura reproché le stockage (carte SD) et le GSM. Passé 30 piges on trouve aussi l'écran trop petit (aïe). Pourquoi l'iPod Touch ? - le succès des versions de l'iPod, avéré - l'ergonomie et le marketing des applications fluides - le multi touch sans stylet - la stratégie d'un matériel ++, amélioré, upgradé, et non d'une tablette imitant mal un laptop, sans disque dur, sous un OS qui rebute ou ne sait pas se faire oublier. - en effet, pourquoi vouloir téléphoner avec un rectangle de verre sur l'oreille, qui téléphone avec son iPod ? - une cible addict - un prix raisonnable - une promo de l'iPhone à tout casser Bref, j'étais sceptique sur l'iPhone, je pense que l'iPod Touch est très pertinent et va cartonner.
-
Je partage votre avis. Bien que les tablet de Nokia soient d'excellents produits, ils restent réservés aux technophiles avertis, alors que l'interface ô combien séduisante de cet iPod Touch permettra d'imposer ce concept auprès du grand public.
Regarder aux Etats-Unis le succès du Mylo de Sony, promu à grands coups d'apparition dans des séries TV à succès !
Quant à la cannibalisation... comme l'a dit Jobs, il vaut mieux pour Apple que ce soit l'iPod Touch qui phagocyte une partie du marché de l'iPhone qu'un produit concurrent ! :)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
samedi, septembre 08, 2007
Firefox: le navigateur téléchargé 400 millions de fois. Déferlement OSS en marche!
Firefox vient donc de passer la barre des 400 millions de téléchargements.
Les grandes étapes y sont rappelées:
- 99 jours pour atteindre les 25 millions
- 6 mois pour les 50 millions
- 1 an pour le cap des 100 millions
- pas tout à fait 2 and pour les 200 millions
- et donc maintenant, pas tout à fait 3 ans pour les 400 millions
C'est une courbe exponentielle ou j'ai tout oublié mes mathématiques!
Je suis un fan de la permière heure du logiciel libre (cf cet article ancien de 2004 écrit pour un quotidien suisse): le projet (nom de code NACA) de conversion d'un gros mainframe IBM vers des "petits" serveurs Intel sous Linux avec Java que j'avais lancé il y a plus de 4 ans vient de se terminer (arrêt de la "grosse bête" semaine dernière). Je vous en reparlerai en détails pour ceux que cela intéresse: les benchmarks de performance mainframe / serveurs Intel sont positivement incroyables quand on les voit pour la première fois! La conversion 100% automatisée de 10 millions de lignes de Cobol vers Java est pleine d'enseignements. (contactez-moi par mail - colonne de droite de ce blog -avant mon billet si cela vous intéresse) .
Quand je vois que Firefox se répand aussi vite (comme Linux sur les serveurs!) , cela me conforte dans mes orientations (NACA ci-dessus et mon utilisation personnelle) de la première heure vers le logiciel libre même si on me prenait parfois pour un doux rêveur (un illuminé, un fou ?). Ignorer le Libre serait aujourd'hui l'option de folie!
Le déferlement de l'Open Source est en marche!
PS: les chiffres de ce blog (voir ci-dessous: FF en bleu, IE en vert, Safari en rouge) me montre que la moitié d'entre vous, visiteurs de ce blog, font comme moi et utilisent Firefox.
Pour les autres, tentez la bascule, vous verrez: on ne revient plus en arrière! La rapidité, les extensions (cf Operator ou Goldorank), tout y est pour une addiction rapide et irréversible....
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
vendredi, septembre 07, 2007
iPod Touch: Apple sur les terres de Nokia, Motorola, Sony, etc.... ?
Un tour plus détaillé du propriétaire est disponible via DailyMotion:
à travers cette nouvelle interface pour l'iPod, Apple capitalise sur l'immense succès initial de l'iPhone qui semble se confirmer sur la durée selon Guillaume (4.5 millions d'unitées vendues en fin d'année, 30 millions en fin 2011): ce nouveau design va clairement motiver les fans (quasi religieux ....) d'Apple à renouveler leur "vieil" iPod pour aller vers ce dernier modèle: en Octobre 2006, ce parc mondial d'iPods était déjà de 68 millions d'exemplaires (pour 14 milliards $ de CA). A 300 euros l'iPod Touch, il y a quelques milliards de dollars de chiffres d'affaires en vue....
Mais, moi, ce qui m'intéresse dans cet iPod Touch, c'est sa connexion wifi: l'iPod devient communicant de manière autonome!
Pour beaucoup de jeunes ados (comme mon fils...), un téléphone portable est un outil de messagerie instantanée / sms qui se trouve par hasard capable de transmettre des communications vocales.... mais ils n'imaginent pas que cela ait pu être un jour sa première et unique fonction. Vous voyez ce que je veux dire!
C'est clairement cette immense cible de consommateurs qu'Apple vise avec l'iPod Touch! Il entre ainsi en concurrence direct avec les Nokia, Motorola, etc...
Je parie que Steve Jobs avec son immense sens du fun et du design va faire un carton face à eux et qu'il saura faire que l'iPod devienne le communicateur qu'on ne peut pas ne pas avoir sans crainte de ringardise face aux potes.
Nokia & co ont du mal dans ce secteur: ils sont nés dans le monde corporate et n'arrive pas vraiment à quitter le côté sérieux de rigueur des entreprises. Par exemple, les tentatives de Nokia par le passé dans le domaine des ados joueurs-communicants avec la N-Gage se sont avérés des flops.
L'iPod ainsi équipé va nécessairement aussi devenir une console de jeux connecté (comme la PSP de Sony) qui fera monter l'utilisation des réseaux wifi urbain de FON, de Google. Elle reste basse actuellement mais grâce au Touch (et aux clones "voiceless" mais "wifi-enabled qui vont émerger), elle va grimper!
D'ailleurs, ceci génère bien des angoisses chez Nokia & co, voir ci-dessous la campagne agressive anti-iPhone (et en faveur de son nouveau réseau social MOSH) lancée par Nokia sur les moteurs de recherche et découverte par Techcrunch.
Un combat à suivre dans les mois qui viennent!...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, septembre 06, 2007
Google Maps: Mercedes-Benz après BMW et Volkswagen!
Comme pour BMW avec son "Send-to-Car", on peut faire une recherche de destination dans Google Maps avec le confort du PC de son bureau ou de son domicile puis envoyer la description de cette destination vers le système de navigation GPS de son véhicule pour l'activer dès que l'on monte à bord. [Pour mémoire: la vidéo de BMW ici]
La collaboration la plus ambitieuse reste celle avec Volkswagen [dans ce billet les exemples concrets]. Mais, l'intégration de Google Earth comme système de navigation à bord du véhicule reste encore seulement un prototype à ma connaissance. Quelqu'un à des nouvelles plus fraîches de ce sujet?
PS: Google et les marques de voiture allemandes, c'est vraiment une affaire qui roule! ;-) [facile mais bon!...]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, septembre 05, 2007
Rapport ITU: 4 milliards de "lignes" téléphoniques en service dans le monde, 2/3 sont mobiles!
- 4 milliards de lignes téléphoniques sont actuellement en service dans le monde
- avec 2.68 milliards soit les 2/3, ce sont les mobiles qui dominent même si cette industrie n'a que 10 ans environ alors que celle des lignes fixes est centenaire...
- Le parc de 4 milliards à quadruplé en 10 ans: en 1996, le total faisait moins de 1 milliard. Encore une fois, merci le mobile!
- les pays en voie de développement sont les responsables de cette explosion du mobile: ils détiennent 61% des comptes mobiles. L'ITU explique cela par le fait qu'il a été bien moins coûteux à ces pays en termes d'infrastructure d'équiper ces citoyens via le mobile que par des infrastructures classiques de lignes cuivres / fibres optiques très coûteuses. Comme exemple, l'ITU dit que Chine+Inde ont à elles-seules ajouté 200 millions (!) dans les 3 premiers mois de l'année.
Je parie que l'on peut dire que le nombre passera à plus de 3 milliards à moins de 5 ans car les utilisateurs mobiles vont bientôt pouvoir aussi être comptés dans les internautes.
En effet, l'explosion actuelle de l'internet mobile combinée à un renouvellement rapide des téléphones mobiles va faire que l'on utilisera tous bientôt le Net depuis ou à travers nos téléphones (ou des cartes 3G). D'aileurs, pour beaucoup d'utilisateurs dans les pays émergents ce sera d'ailleurs peut-être leur seul moyen d'être online....
PS: c'est d'ailleurs mon cas à cet instant puisque je poste ce billet depuis mon PC connecté à Internet par une carte de donnée mobiles (Data Unlimited de Swisscom)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Mon enthousiasme pour la nouvelles formes de communication promises par l'iPod Touch n'est pas isolé. Ci-dessous les réactions similaires de David, Dominique (aka D.VDA) et Alex de BlogIphone qui pointe aussi vers le Mylo de Sony avec lequel le Touch a quand même quelques airs de famille....