Mise à jour:
Le communiqué officiel de Google est maintenant sorti. Circulation combinée de tous les titres ci-dessous: presque 30 millions d'exemplaires quotidiens.
C'est aussi annoncé sur le "grand" blog de Google et sur le blog spécifique à Adsense: il y même une démo interactive.
Billet original:
Le première tentative de Google dans le business de l'intermédiation publicitaire pour les médias traditionnels avait été un flop.
Mais, Google s'est entêté et c'est approprié: le graphique central de ce billet rappelle la répartition des chiffres d'affaires publicitaires dans les médias et confirme donc que la croissance à venir de Google devra en majeure partie se faire dans les médias traditionnels (le marché online n'est plus assez grand...) au vu de son hégémonie (financière et parts de marché) sur Internet.
Donc, l'obstination a porté ses fruits: après l'expérience pilote de Novembre dernier avec 50 titres, on passe maintenant à 225. De plus l'achat via la plate-forme adWords est ouvert à tous les annonceurs. [Pour les spécialistes, les sociétés médias maintenant impliquées sont parmi les majors avec Hearst Newspapers, Gannett, The New York Times Company, Scripps et Seattle Times Company]
L'article ClickZ rappelle que les bons vieux médias ont encore du bon en termes d'efficacité publicitaire: un client (un FAI américain) de Google Print Ads annonce un taux de réponses (leads) puis de ventes de 20% meilleur dans les zones où Google Print Ads lui permet de passer dans la presse.
Il est donc encore des clientèles-cibles que seule la presse peut toucher.
Voilà qui me rassure professionnellement parlant ! ....;-)
Cette nouvelle est importante: elle marque clairement l'entrée définitive de Google dans l'intermédiation publicitaire des médias traditionnels. Cela aura des tonnes de conséquence sur la chaîne de valeur actuelle de cette industrie. Par ailleurs, elle préfigure aussi certainement le passage plein gaz pour les autres médias classiques où Google s'est promu intermédiaire de vente: la TV et la radio!
Conséquence: il faudra cependant pour Google apprendre à vivre avec une marge brute de 20% env. au lieu de marges brute et nette beaucoup plus conséquentes quand les revenus sont directement issus de ses propres sites (60% du total des revenus actuels).
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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