Mise à jour du 30.11:
Techrunch confirme que des changements importants vont être apportés au service Beacon pour que l'utilisateur Feacebook garde plus efficacement le contrôle de ce qu'il décide de publier ou non sur ses activités dans des sites tiers.
Billet original du 29.11:
J'avais annoncé un tout prochain moment de vérité pour Facebook à propos des Social Ads fabriquées à partir du service "Beacon" (traduction = la radiobalise - Au moins la couleur était annoncée d'entrée....)
J'ai parlé aussi d'exode des utilisateurs pour contrer cette violation (au moins perçue ainsi ...) de la sphère privée. Par ailleurs, d'autres utilisateurs se sont dotés des "contre-mesures" idoines pour pouvoir rester sur le réseau social en vogue (en ce moment...)
Eh bien, il arrive très vite ce moment de vérité: Business Week rapporte que Facebook va annoncer dès aujourd'hui des mesures correctives pour minimiser les intrusions privées de Beacon... en particulier à cause du succès de la pétition en ligne de MoveOn.org (40'000+ signataires à ce moment). Tout le monde n'est pas (encore) prêt à l'équation "personnalisation parfaite = surveillance permanente....
Il est donc des fois où l'on tranche le noeud gordien mais où le résultat n'est pas finalement celui que l'on attendait....
Ce retrait n'est que tactique à mon avis: Facebook doit reculer aujourd'hui avec Beacon pour éviter l'exode mais devra y revenir demain à pas plus feutrés pour que (le château de cartes de) sa valorisation démentielle ne s'écroule pas!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, novembre 29, 2007
mercredi, novembre 28, 2007
Google Maps Terrain / Relief: la différence France - Suisse
Google Maps [longtemps que je n'en avais pas parlé, cela me manquait...] annonce aujourd'hui 2 nouvelles fonctions intéressantes:
Détails sur la fonction Terrain / Relief:
Je vous ai déjà dit que je suis en zone frontalière entre France et Suisse (Jougne - 25370) : j'ai donc voulu voir via cette nouvelle fonction. Eh bien découverte intéressante: on voit sur la qualité du rendu "Terrain / Relief" l'impact de la plus haute résolution de photos disponibles pour une région. C'est d'autant plus visible quand on habite une région accidentée / montagneuse comme moi.
Pour la Suisse, des photos à très haute résolution sont disponibles depuis Mars chez Google: on voit très clairement ci-dessous le meilleur calcul du terrain virtuel qui peut-être réalisé à partir de photos plus fines.
[Note: Jougne = flêche verte et frontière = ligne blanche]
Ce rendu Terrain / Relief était jusqu'à présent un privilège réservé à ceux qui installent Google Earth sur leur PC. Ce n'est plus le cas!
Disparition prévisible de Google Earth? A mon avis, oui.
PS: je pense que la découpe "chirurgicale" de la précision sur la ligne frontière est un calcul des ordinateurs de Google dû à une contrainte légale, juridique, etc... car les photos à même résolution ne s'arrêtent certainement pas exactement sur la ligne frontière. Quelqu'un sait-il exactement pourquoi?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
- la fonction Terrain / Relief en plus des cartes et photos satellites. Zorgloob donne les détails de cette nouvelle fonction accessible via le bouton Relief en français et Terrain en anglais
- la fonction des créations de cartes communautaires ce n'est plus seulement un individu qui créé sa carte personnelle avec ses points d'intérêts (fonction MyMaps lancée en Avril) mais où ce sont tous les membres d'une communauté qui travaillent ensemble à cartographier les lieux intéressants correspondant à leurs passions. Mon fils va sûrement contribuer à celle qui recensera les spots de ski freeride.... [le modèle communautaire canonique du web 2.0 mis en action]
- abandon progressif du logiciel Google Earth plutôt réservé aux "cartogeeks"
- démocratisation progressive des fonctions de Earth en direction de Monsieur Tout Le Monde
- "plus je rends attractive et gratuite l'utilisation du web, plus je la maximise"
- "plus je maximise cette utilisation, plus je crée de spots pour y insérer des publicités" (et ainsi faire croitre mes revenus florissants mais toujours à 99% publicitaires.
Détails sur la fonction Terrain / Relief:
Je vous ai déjà dit que je suis en zone frontalière entre France et Suisse (Jougne - 25370) : j'ai donc voulu voir via cette nouvelle fonction. Eh bien découverte intéressante: on voit sur la qualité du rendu "Terrain / Relief" l'impact de la plus haute résolution de photos disponibles pour une région. C'est d'autant plus visible quand on habite une région accidentée / montagneuse comme moi.
Pour la Suisse, des photos à très haute résolution sont disponibles depuis Mars chez Google: on voit très clairement ci-dessous le meilleur calcul du terrain virtuel qui peut-être réalisé à partir de photos plus fines.
[Note: Jougne = flêche verte et frontière = ligne blanche]
Ce rendu Terrain / Relief était jusqu'à présent un privilège réservé à ceux qui installent Google Earth sur leur PC. Ce n'est plus le cas!
Disparition prévisible de Google Earth? A mon avis, oui.
PS: je pense que la découpe "chirurgicale" de la précision sur la ligne frontière est un calcul des ordinateurs de Google dû à une contrainte légale, juridique, etc... car les photos à même résolution ne s'arrêtent certainement pas exactement sur la ligne frontière. Quelqu'un sait-il exactement pourquoi?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mardi, novembre 27, 2007
Beacon & Facebook: pour ceux qui ont choisi le camp "anti"...
Mise à jour du 05.12.200/:
Pour ceux qui ne veulent pas bloquer mais être informé quand un site utilise Beacon, Henri Labarre présente une extension Firefox qui alerte de la présence du service sur un site visité.
Billet original:
J'ai parlé d'un moment de vérité pour Facebook à propos de l'introduction des Social Ads et de la fonction Beacon, publication dans son profil / son feed de news de ses activités - parfois très privées sur des sites tiers.
J'ai parlé d'un exode potentiel des membres actuels de Facebook (qui doit de toute façon faire des avancées pour justifier sa valorisation d'enfer...)
Eh bien, il en est déjà qui ont choisi leur camp: celui des anti-Beacon qui se donnent les moyens de faire respecter leur protection: Nate Weiner a décidé de rester sur Facebook mais il veut protéger sa sphère privée. Il donne donc la recette qui permet de gommer complètement ses publications plus ou moins (in) volontaires de ses activités sur des sites tiers.
Cette recette tient en 7 points (il faut utiliser Firefox):
Voilà, pas plus dur!
PS: pour Internet Explorer, il y a une solution?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Pour ceux qui ne veulent pas bloquer mais être informé quand un site utilise Beacon, Henri Labarre présente une extension Firefox qui alerte de la présence du service sur un site visité.
Billet original:
J'ai parlé d'un moment de vérité pour Facebook à propos de l'introduction des Social Ads et de la fonction Beacon, publication dans son profil / son feed de news de ses activités - parfois très privées sur des sites tiers.
J'ai parlé d'un exode potentiel des membres actuels de Facebook (qui doit de toute façon faire des avancées pour justifier sa valorisation d'enfer...)
Eh bien, il en est déjà qui ont choisi leur camp: celui des anti-Beacon qui se donnent les moyens de faire respecter leur protection: Nate Weiner a décidé de rester sur Facebook mais il veut protéger sa sphère privée. Il donne donc la recette qui permet de gommer complètement ses publications plus ou moins (in) volontaires de ses activités sur des sites tiers.
Cette recette tient en 7 points (il faut utiliser Firefox):
- Download and Install the BlockSite plugin for Firefox.
- After restarting Firefox select ‘Add-ons’ from the Tools menu.
- Click the ‘Options’ button on the BlockSite extension
- Click the ‘Add’ button
- Enter http://*.facebook.com/beacon/* into the input box
- Click ‘OK’
- Click ‘OK’ again and you are good to go.
Attention: c'est *.facebook.com. qu'il faut mettre dans "locations" ci-dessus et pas www.facebook.com (voir le correctif chez Nate).
Voilà, pas plus dur!
PS: pour Internet Explorer, il y a une solution?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
[Fun] porté pâle via SMS: ok pour la justice!
La justice britannique vient de donner raison à un citoyen de Sa Majesté qui s'était fait "porté pâle" (malade suite à un décès dans sa famille) par SMS à son manager. Lors d'une 2ème absence ultérieure, il a persisté à annoncer par SMS
Ensuite, son employeur l'avait licencié au principe du non-respect de la procédure officielle d'annonce de maladie de la société (i.e par téléphone "vocal"). Eh bien, la Cour a jugé que le SMS était un moyen valide d'annonce d'une maladie par un salarié à son employeur. Elle a même accordé 7'000 euros de dédommagement pour licenciement abusif! Pour elle, l'acceptation par l'employeur de la 1ère absence par SMS a constitué une acceptation formelle pour la suit ede cette forme de communication et l'a donc validé pour la seconde.
En France, c'est quoi la validité légale de la communication officielle par SMS ? Merci de vos pointeurs.
Il y a une chose bien dans cette forme d'annonce: on n'est pas obligé de simuler une voix de déterré pour parler à son boss si la maladie n'est pas si grave...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Ensuite, son employeur l'avait licencié au principe du non-respect de la procédure officielle d'annonce de maladie de la société (i.e par téléphone "vocal"). Eh bien, la Cour a jugé que le SMS était un moyen valide d'annonce d'une maladie par un salarié à son employeur. Elle a même accordé 7'000 euros de dédommagement pour licenciement abusif! Pour elle, l'acceptation par l'employeur de la 1ère absence par SMS a constitué une acceptation formelle pour la suit ede cette forme de communication et l'a donc validé pour la seconde.
En France, c'est quoi la validité légale de la communication officielle par SMS ? Merci de vos pointeurs.
Il y a une chose bien dans cette forme d'annonce: on n'est pas obligé de simuler une voix de déterré pour parler à son boss si la maladie n'est pas si grave...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
vendredi, novembre 23, 2007
le GGG - Giant Global Graph - après l'III et le WWW! (selon Tim Berners-Lee)
Quand Sir Tim (Berners-Lee - "sir" car annobli par la reine d'Angleterre), le père du World Wide Web fait un billet dans son blog sur la mort (ou au moins la "commoditisation" de ce dernier, on doit lire .... et réfléchir!
Que dit-il ce billet? Eh bien, il établit selon moi une sorte de Pyramide des besoins de Maslow autour de l'évolution d'Internet:
Le Web suit finalement assez bien à la théorie originelle de Maslow sur la psychologie humaine: dès qu'un besoin est assouvi, on passe au besoin de niveau supérieur.
La partie finale de l'article de TBL pose un autre problème de fond: à qui appartient la description de ce réseau de relations interpersonnelles (à 6 degrés de séparation maximum!) planétaire? Eh bien, en père du WWW, il ne pouvait prôner autre chose que "à personne et à tout le monde en même temps". Il veut une architecture ouverte tout simplement.
L'accès à ces informations très privée sera bien sûr limitée par les principes du "manifeste du Web Social Ouvert" où c'est le propriétaire de ses relations et non le réseau social (cf Facebook avec les SocialAds et Beacon) sur lequel il les a décrit qui définit et limite l'utilisation qui peut être faite de ces informations!
Pour aller vers ce système où le détenteur de ces relations en redevient le propriétaire légitime, TBL prédit (souhaite ?) que nous dirigeons vers une infrastructure ouverte, partagée et distribuée où ce réseau de relations n'est plus avidement capturée par un réseau ou l'autre (à cause des immenses enjeux publicitaires qui gravitent autour ...) mais disséminé en petits morceaux sur de multiples sites serveurs interconnecté par des protocoles standards - FOAF en est l'embryon - qui permettent la navigation d'une personne vers l'autre à travers le graphe réparti de leurs relations intermédiaires. Tout cela sans aucune duplication de l'effort de saisie / administration sur des sites de réseaux sociaux multiples! [Note: Opensocial de Google n'est pas à mon avis un véritable pas dans ce sens puisqu'il fait finalement tout pour garder les données emprisonnées sur leur réseau social intial - il permet à des tiers de les "utiliser sur place", pas de les sortir...]
Le DNS (Domain Name Service) a rendu l'Internet utilisable: c'est le "www.monsite.com" plutôt "234.23.57.137" (adresse IP) qui a sûrement fait que l'Internet est devenu ce qu'il est!
Eh bien, maintenant, il ne reste plus qu'à faire émerger le SNS = Social Network Service!
PS: non, je n'ai pas fumé avant d'écrire ce billet! ;-)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Que dit-il ce billet? Eh bien, il établit selon moi une sorte de Pyramide des besoins de Maslow autour de l'évolution d'Internet:
- la première étape, ce fut l'III ("International Information Infrastructure") dont la partie américaine était la fameuse NII longuement évangélisée à partir de 1991 par AL Gore aux USA. Il s'agissait créer l'organisme primaire (i.e. le réseau de télécommunications de base) et d'assurer sa sécurité de fonctionnement à long teme. C'est finalement les 2 premiers étages de cette pyramide de Maslow: une infrastructure (le corps chez Maslow) qui fonctionne bien - niveau 1 - et une sécurité autour des besoins de base pour assurer ce fonctionnement (le niveau 2 chez Maslow)
- la seconde étape, ce fut le World Wide Web (WWW) qui a concrétisé le besoin de communication et d'expression au sein d'un groupe (le niveau 3 chez Maslow). Cette communication se matérialise par le World Wide Web avec ses liens inter-documents (en particulier avec la blogosphère) qui gravent cette communication et cette expression interpersonnelle dans le marbre
- la troisième étape qui naît maintenant, selon T. B-Lee, est le "Giant Global Graph" (GGG) qui matérialise les niveaux supérieurs de cette pyramide maslowienne où ce sont les besoins d'estime, de reconnaissance et d'appartenance sociale qui sont satisfaits. Selon TBL, nous nous ruons tous actuellement sur ces réseaux sociaux pour nous prouver (et prouver aux autres) que nous existons par la forme de reconnaissance sociale que représentent ces liens inscrits au sein des réseaux sociaux.
Le Web suit finalement assez bien à la théorie originelle de Maslow sur la psychologie humaine: dès qu'un besoin est assouvi, on passe au besoin de niveau supérieur.
La partie finale de l'article de TBL pose un autre problème de fond: à qui appartient la description de ce réseau de relations interpersonnelles (à 6 degrés de séparation maximum!) planétaire? Eh bien, en père du WWW, il ne pouvait prôner autre chose que "à personne et à tout le monde en même temps". Il veut une architecture ouverte tout simplement.
L'accès à ces informations très privée sera bien sûr limitée par les principes du "manifeste du Web Social Ouvert" où c'est le propriétaire de ses relations et non le réseau social (cf Facebook avec les SocialAds et Beacon) sur lequel il les a décrit qui définit et limite l'utilisation qui peut être faite de ces informations!
Pour aller vers ce système où le détenteur de ces relations en redevient le propriétaire légitime, TBL prédit (souhaite ?) que nous dirigeons vers une infrastructure ouverte, partagée et distribuée où ce réseau de relations n'est plus avidement capturée par un réseau ou l'autre (à cause des immenses enjeux publicitaires qui gravitent autour ...) mais disséminé en petits morceaux sur de multiples sites serveurs interconnecté par des protocoles standards - FOAF en est l'embryon - qui permettent la navigation d'une personne vers l'autre à travers le graphe réparti de leurs relations intermédiaires. Tout cela sans aucune duplication de l'effort de saisie / administration sur des sites de réseaux sociaux multiples! [Note: Opensocial de Google n'est pas à mon avis un véritable pas dans ce sens puisqu'il fait finalement tout pour garder les données emprisonnées sur leur réseau social intial - il permet à des tiers de les "utiliser sur place", pas de les sortir...]
Le DNS (Domain Name Service) a rendu l'Internet utilisable: c'est le "www.monsite.com" plutôt "234.23.57.137" (adresse IP) qui a sûrement fait que l'Internet est devenu ce qu'il est!
Eh bien, maintenant, il ne reste plus qu'à faire émerger le SNS = Social Network Service!
PS: non, je n'ai pas fumé avant d'écrire ce billet! ;-)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, novembre 22, 2007
Le prix d'une personnalisation parfaite = une surveillance pemanente!
Dans un article du Gardian, Seth Finkelstein exprime parfaitement en un seule phrase toute la pr0blématique / le dilemme que vous allons devoir apprendre à gérer avec l'extension permanente vers le monde numérique et virtuelle de notre vie physique et matérielle
Si vous voulez voir ce que cela peut donner dès aujourd'hui sur Facebook, je vous conseille l'excellent billet de Cedric sur le service Beacon de Facebook à disposition des sites: mes activités sur ces sites se retrouvent publiées (à des fins publicitaires) dans mon feed d'activités FB quasiment à mon insu.... [pour les technophiles: c'est le mécanisme standard de tracking inter-sites qui est utilisé]
La sphère privée et Internet / Web 2.0: une longue saga! Google en général, Desktop, Street view, etc.... Ce n'est sûrement pas fini avec les Beacon de FB & Co: je parie que les prochains épisodes viendront des réseaux sociaux!
[Via N. Carr]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
"The price of total personalization is total surveillance."
[J'ai légèrement "francisé" pour mon titre]
Lisez l'article de Seth pour y voir comment ces "empreintes numériques" peuvent devenir du matériel judiciaire.
Mais finalement, si nous voulons toujours être mieux servi par la technologie, il va falloir accepter de l'alimenter en permanence par nos activités, notre position géographique et celles de nos proches, etc...
N'est-ce pas ce que l'on voit émerger avec tous ces flux d'activités à enregistrer sur tous les réseaux sociaux dont on est membre? (ce qui me laisse encore sceptique...)Si vous voulez voir ce que cela peut donner dès aujourd'hui sur Facebook, je vous conseille l'excellent billet de Cedric sur le service Beacon de Facebook à disposition des sites: mes activités sur ces sites se retrouvent publiées (à des fins publicitaires) dans mon feed d'activités FB quasiment à mon insu.... [pour les technophiles: c'est le mécanisme standard de tracking inter-sites qui est utilisé]
La sphère privée et Internet / Web 2.0: une longue saga! Google en général, Desktop, Street view, etc.... Ce n'est sûrement pas fini avec les Beacon de FB & Co: je parie que les prochains épisodes viendront des réseaux sociaux!
[Via N. Carr]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mardi, novembre 20, 2007
La composante sociale Pulse de Plaxo explose via opensocial - Durable?
Cela fait plus de 4 ans que je suis utilisateur-fan de Plaxo, le service qui permet de garder son carnet d''adresses Outlook à jour via un plugin sur mon PC qui synchronise mes contacts sur Windows avec le site central de Plaxo où mes homologues professionnels s'enregistrent aussi.
Ce service est pour moi depuis toujours:
Depuis l'été, sûrement pour ne pas être en reste, Plaxo a lancé son initiative Plaxo Pulse pour faire levier sur cette immense base d'utilisateurs actifs (15 millions en Sept 06) et de coordonnées d'autres personnes qu'ils ont enregistrées (1+ milliard en Sept 06). Via Plaxo Pulse,
En effet, j'ai fait quelques essais de développement de gadgets (j'en reparlerai) selon l'api opensocial :
Quand je vois tous ces sites où il faudrait maintenant déclarer son profil, ses relations et mettre à jour ses activités en permanence, je me pose beaucoup de questions:
PS: je vis ce décollage de Plaxo Pulse au quotidien, je reçois actuellement chaque jour au moins 1 voire plusieurs invitations de connexions via Plaxo Pulse de personnes que j'avais stockée depuis très longtemps dans mon Outlook et qui étaient donc depuis ce moment "synchroinsées" en permanence via Plaxo. Vous aussi ? [C'est d'ailleurs ce phénomème qui m'a poussé à faire ce billet]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Ce service est pour moi depuis toujours:
- fort utile: qui mieux que le "propriétaire" de données de contact est plus à même de les gérer / modifier quand sa situation professionnelle évolue pour qu'elles soient ensuite répercutées automatiquement vers tous ceux qui sont en contact avec moi.
- fascinant: c'est pour moi l'exemple canonique de la puissance énorme de la collaboration la plus minimale entre les individus. Chacun fait son tout petit bout du boulot et tout le monde reçoit un bénéfice colossal issu de la synergie de ces micro-actions. Cette valeur ajoutée est tellement concrète qu'elle finalement permis de fonder une société qui vit essentiellement de services premium (repérage de doublons puis dédoublonnage, etc..) vendus à un fragment des utilisateurs prêts à payer pour avoir encore plus(un modèle à la LinkedIn)
Depuis l'été, sûrement pour ne pas être en reste, Plaxo a lancé son initiative Plaxo Pulse pour faire levier sur cette immense base d'utilisateurs actifs (15 millions en Sept 06) et de coordonnées d'autres personnes qu'ils ont enregistrées (1+ milliard en Sept 06). Via Plaxo Pulse,
- on peut déclarer (i.e afficher au vu et au du web) son "graphe social" personnel (comme sur LinkedIn) en envoyant des invitations à d'autres utilisateurs qui les acceptent (ou pas) pour matérialiser ce lien étroit. Ce lien est clairement une preuve (importante pour la notoriété que l'on veut afficher?) de relations spécifiques avec la personne avec qui on s'est liée. Cela va au-delà de la possession des coordonnées de cette personne.
- on peut y afficher son flux d'activité (comme on peut le faire dans Facebook, MySpace, Twitter, Jaiku, etc...)
En effet, j'ai fait quelques essais de développement de gadgets (j'en reparlerai) selon l'api opensocial :
- chez Ning, j'ai pu testé mes gadgets sans barrière
- chez Orkut (Google) et Hi5, idem
- chez Plaxo, il faut encore actuellement "montrer patte blanche": chaque nouveau gadget doit être approuvé par Plaxo avant de pouvoir être installé dans Pulse
Quand je vois tous ces sites où il faudrait maintenant déclarer son profil, ses relations et mettre à jour ses activités en permanence, je me pose beaucoup de questions:
- est-ce cela en vaut la peine? quelle est l'utilité réelle?
- est-ce que ce phénomène va pouvoir durer dans l'état technologique actuel où l'effort à réaliser pour tenir tout cela à jour est énorme ?
- quelles innovations technologiques doivent survenir pour que cela puisse effectivement durer?
PS: je vis ce décollage de Plaxo Pulse au quotidien, je reçois actuellement chaque jour au moins 1 voire plusieurs invitations de connexions via Plaxo Pulse de personnes que j'avais stockée depuis très longtemps dans mon Outlook et qui étaient donc depuis ce moment "synchroinsées" en permanence via Plaxo. Vous aussi ? [C'est d'ailleurs ce phénomème qui m'a poussé à faire ce billet]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
lundi, novembre 19, 2007
NACA [4]: exemple de programme transcodé de Cobol vers Java - plugin Eclipse
UPDATE 01-2012: Le projet NACA a donné naissance à
Eranea, société dédiée à la migration 100% automatisée de grandes
applications métier vers Java et Linux. Voir www.eranea.com ou email à contact@eranea.com pour plus d'informations
_______________________________________________________________________
Mise à jour: le code source des outils du transcodage NACA est maintenant en Open Source. Voir http://media-tech.blogspot.com/2008/07/les-outils-du-projet-naca-de-publicitas.html.
[Introduction: cet article fait partie d'une série qui décrit le projet NACA ayant conduit au remplacement d'un mainframe IBM sous MVS/OS390 par des serveurs Intel sous Linux. Le projet a été lancé en Janvier 2003 et s'est terminé avec succès au 30 Juin 2007.
Il a été réalisé volontairement de manière 100% iso-fonctionnelle (i.e. sans aucune modification pendant et par le transcodage) pour l'application et a engendré la conversion automatisée de 4 millions de lignes de Cobol vers leur équivalent Java. L'économie en cash-outs - paiements externes - est de plus de 85% de leur montant annuel = initial d'environ 3 millions d'euros annuels
Articles déjà parus:
Le billet de la "saga" NACA d'aujourd'hui sera bref: il s'agit de produire un exemple concret de programme transcodé dans le fichier pointé par ce lien. Ce programme était l'un de nos programmes Cobol qui tournait sur le mainframe IBM avant la migration vers les serveurs Linux sur plate-forme Intel.
Vous y verrez que la largeur des lignes est importante: pour chaque ligne de Java généré, on retrouve à droite en commentaire la ligne de Cobol initiale dont a découlé la nouvelle ligne Java. La symétrie entre Cobol et Java est clairement mise en évidence.
Vous y verrez également les efforts de syntaxe faits au niveau Java pour que la construction syntaxique du Java soit la plus proche possible de la source Cobol.
Je rappelle les objectifs de tout ce travail de présentation du nouveau code Java (voir le billet [2] pour tous les détails):
Toujours dans le but d'améliorer la productivité de nos développeurs applicatifs, nous avons réalisé une plugin Eclipse (qui est devenu le nouvel environnement de développement maison). Il permet ainsi de travailler le Cobol / Java transcodé avec les meilleurs outils du moment.
Ci-dessous un screenshot de cette interface Eclipse pour notre transcodeur (cliquer l'image pour l'avoir en grandeur nature)
Ce plugin donne une interface graphique et interactive à notre transcodeur:
Comme je l'ai dit dans les premier et second billets, c'est pour nous un clef essentielle de la réussite de notre projet.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
_______________________________________________________________________
Mise à jour: le code source des outils du transcodage NACA est maintenant en Open Source. Voir http://media-tech.blogspot.com/2008/07/les-outils-du-projet-naca-de-publicitas.html.
[Introduction: cet article fait partie d'une série qui décrit le projet NACA ayant conduit au remplacement d'un mainframe IBM sous MVS/OS390 par des serveurs Intel sous Linux. Le projet a été lancé en Janvier 2003 et s'est terminé avec succès au 30 Juin 2007.
Il a été réalisé volontairement de manière 100% iso-fonctionnelle (i.e. sans aucune modification pendant et par le transcodage) pour l'application et a engendré la conversion automatisée de 4 millions de lignes de Cobol vers leur équivalent Java. L'économie en cash-outs - paiements externes - est de plus de 85% de leur montant annuel = initial d'environ 3 millions d'euros annuels
Articles déjà parus:
- Projet NACA [4]: exemple de programme transcodé de Cobol vers Java - plugin Eclipse
- Projet NACA [3]:présentation technique et économique globale du projet
- Projet NACA [2]: transcodage automatique vers Java de 4 millions de lignes Cobol
- Projet NACA [1]: motivations et stratégie
Le billet de la "saga" NACA d'aujourd'hui sera bref: il s'agit de produire un exemple concret de programme transcodé dans le fichier pointé par ce lien. Ce programme était l'un de nos programmes Cobol qui tournait sur le mainframe IBM avant la migration vers les serveurs Linux sur plate-forme Intel.
Vous y verrez que la largeur des lignes est importante: pour chaque ligne de Java généré, on retrouve à droite en commentaire la ligne de Cobol initiale dont a découlé la nouvelle ligne Java. La symétrie entre Cobol et Java est clairement mise en évidence.
Vous y verrez également les efforts de syntaxe faits au niveau Java pour que la construction syntaxique du Java soit la plus proche possible de la source Cobol.
Je rappelle les objectifs de tout ce travail de présentation du nouveau code Java (voir le billet [2] pour tous les détails):
- lisibilité: dans la phase de mise au point initiale de notre transcodeur, il était fort utile d'avoir le parallèle structurel et la quasi-identité syntaxique
- maintenabilité: même si nous travaillons à l'évolution / remplacement de Pub2000, l'application originelle, nous pensons qu'il faudra encore au moins 5 ans (voire 7 ans...) avant que le dernier programme Cobol transcodé ne disparaisse. Il est donc essentiel de favoriser par tous les moyens la productivité de nos programmeurs applicatifs. Ils sont maintenant formés à Java: ils peuvent donc entreprendre "l'objectification" des programmes transcodés pour revenir à un Java plus orthodoxe. Mais sans stress ...
Toujours dans le but d'améliorer la productivité de nos développeurs applicatifs, nous avons réalisé une plugin Eclipse (qui est devenu le nouvel environnement de développement maison). Il permet ainsi de travailler le Cobol / Java transcodé avec les meilleurs outils du moment.
Ci-dessous un screenshot de cette interface Eclipse pour notre transcodeur (cliquer l'image pour l'avoir en grandeur nature)
Ce plugin donne une interface graphique et interactive à notre transcodeur:
- il permet la saisie /modification du code Cobol (pour la maintenance durant la migration) directement dans Eclipse: Les fonctions de coloration de mots de Eclipse sont utilisées pour rendre l'interface plus ergonomique.
- il transcode automatiquement ce code source Cobol en code source Java puis génère ensuite le fichier .class. Les éventuels soucis dans le Cobol au moment du transcodage sont signalés dans l'onglet "Problems" (voir image ci-dessus): explication du problème, nom du fichier Cobol, numéro de ligne en erreur
- il exécute ensuite Eclipse ce code généré via un conteneur Tomcat piloté par Eclipse via un autre plugin
- il offre ainsi la possibilité d'utiliser le débogueur Java d'Eclipse pour éliminer les bugs. C'est un moyen très élégant (et gratuit!... cf le coût d'un poste de travail développeur Microfocus ) d'amener un debugger interactif dans le monde Cobol. Il est clair que cela n'est réaliste que grâce à la parfaite symétrie ligne à ligne entre Cobol et Java évoquée plus haut.
Comme je l'ai dit dans les premier et second billets, c'est pour nous un clef essentielle de la réussite de notre projet.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
dimanche, novembre 18, 2007
[Pratique] 4 nouvelles fonctions utiles dans Google Mail
Le blog Gmail annonce 4 (en fait 5 mais je vous laisse lire la 5ème sur place...) fonctions intéressantes et utiles pour l'utilisation du service Mail de Google:
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
- le raccourci-clavier '[' qui permet d'archiver le message ouvert en lecture et de passer au suivant (le plus ancien). Un gain de temps ( 2 clics gagnés) quand on a beaucoup de mails à rattraper... (il faut bien sûr avoir activé les raccourcis du clavier pour que cela fonctionne)
- la possibilité de s'envoyer des urls de recherche dans la boîte aux lettres utilisateur Gmail. Le principe: j'ai envoyé à un ami un message qui contient les mots "rencontre centre ville" dans son texte (c'est comme cela que j'ai localisé dans ma boîte) et je veux l'aider à le retrouver. Alors , je lui envoie l'URL correspondante fabriquée par Gmail dans la barre d'adresse lorsque j'ai fait ma propre recherche sur ce message http://mail.google.com/mail/#search/rencontre+centre+ville . En l'utilisant à son tour dans sa boîte aux lettres (via la barre d'adresse), il peut à son tour retrouver le message.
- l'utilisation possible des boutons de navigation du navigateur (page précédente + page suivante) pour revenir à un message que l'on vient de lire. Cette fonction là paraît trivialement nécessaire mais elle n'est pas simple à réaliser pour une application 100% AJAX comme Gmail: aucune des actions AJAX n'est enregistrée dans l'historique de navigation du browser pour une application 100% AJAX si celle-ci ne prend pas de dispositions particulières pour inscrire ses activités dans l'historique du navigateur. Note: pour les développeurs confrontés à cette problématique d'historisation des actions dans le navigateur, je conseille fortement la librairie "Really Simple History (RSH)" qui simplifie dramatiquement cette gestion de l'historique des actions.
- Inscription des emails dans les favoris: il y a un email sur lequel vous revenez sans arrêt et le rechercher à chaque fois vous fait perdre du temps? Alors, vous pouvez maintenant le mettre dans vos favoris via les marque-page comme toute autre page du web car chaque message dispose désormais d'un identifiant unique. Les urls de message sont maintenant du type http://mail.google.com/mail/#inbox/116351aa096d0921 (il faut bien sûr être connecté sur son compte Gmail pour que cette URL fonctionne...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
[Fun] Dilbert sur AJAX et Javascript
Je suis sûr que, si vous aimez les gags de Dilbert, vous allez comme moi adorer celui-ci sur AJAX et Javacript
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, novembre 15, 2007
Android Dalvik: Google veut éclipser la licence Mobile Java de Sun
Je ne suis pas venu sur le lancement du kit de développement d'Android par Google: voir Zorgloob ou le tout nouveau blog francophone PointGphone pour les détails sur le kit livré par Google et la compétition (...richement dotée) qui va avec.
Le must sur le sujet, c'est bien sûr la vidéo par Sergei Brin, fondateur de Google, lui-même !
Stefano Mazzochi du MT apporte sur son blog un éclairage intéressant sur les problèmes de licence autour de ce kit et comment Google a dû pratiquer afin de pouvoir maximiser la diffusion d'Android (pour exacerber la compétition et le transfert des profits vers d'autres services comme la publicité....). Il explique:
A suivre! C'est sûr...
PS: le jeu de mot du titre, c'est en hommage au projet maintenant Open Source "Eclipse" initialement lancé par IBM dont l'équipe avait choisi, selon la "légende" ce nom pour clairement exprimer sa volonté de faire de l'ombre au Soleil ("Sun").
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Le must sur le sujet, c'est bien sûr la vidéo par Sergei Brin, fondateur de Google, lui-même !
Stefano Mazzochi du MT apporte sur son blog un éclairage intéressant sur les problèmes de licence autour de ce kit et comment Google a dû pratiquer afin de pouvoir maximiser la diffusion d'Android (pour exacerber la compétition et le transfert des profits vers d'autres services comme la publicité....). Il explique:
- Sun a rendu Java Open Source après 2-3 ans d'hésitation(je l'ai évoqué dans le premier billet NACA)
- Par contre, Sun a discrètement gardé des droits et restrictions de licence sur Java Mobile Edition (... pour tirer les marrons du feu de la très grosse industrie des télécoms, 1500 milliards de dollars annuels)
- Google a donc réécrit sa propre machine virtuelle Dalvik et le compilateur associé (voir ci-dessous) qui fait tourner un bytecode Java-like (mais un peu différent tout de même pour éviter les problèmes...). Le code source est lui 100% compatible Java pour que "les développeurs soient à la maison". Pas un p'tit boulot mais la maison a les moyens de ses ambitions! Google évite ainsi les ennuis aux développeurs qu'il est en train de courtiser par ce kit et ne génère pas non plus des flux de dollars de licence vers Sun!
- En bénéfice subsidiaire, Google se retrouve avec une plate-forme fraichement réécrite (les sources de la JVM Java originelle commencent à dater) dans laquelle il peut en plus introduire toutes les nouveautés qu'il veut sans dépendre de Sun qui contrôle encore l'évolution de Java via son droit de véto sur les "Java Community Processes". Il mettra ainsi la pression sur Sun en introduisant des nouveautés en permanence, fait coutumier à Mountain View!
- Malgré l'annonce officielle, les codes sources d'Android ne sont pas encore publiés. c'est "Faites que ce je dis mais pas ce je fais" ?
A suivre! C'est sûr...
PS: le jeu de mot du titre, c'est en hommage au projet maintenant Open Source "Eclipse" initialement lancé par IBM dont l'équipe avait choisi, selon la "légende" ce nom pour clairement exprimer sa volonté de faire de l'ombre au Soleil ("Sun").
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Podcasts = liberté dans l'espace et le temps
J'ai pris un bide cet été avec ma chaîne "mes 5 podcasts": elle a s'est désintégrée très vite. Je me suis consolé en me disant que, durant l'été, vous aviez autre chose à faire que bloguer vos 5 podcasts préférés. ;-)
Mais, comme j'en écoute toujours plus (dans mes voyages aller-retour entre bureau et maison), je persiste à vous parler de cette forme de média audio en vous conseillant de prendre 3 minutes pour regarder la présentation de Benoît sur Déclencheur ci-dessous: elle explique bien les avantages et intérêts de ce type de contenu.
PS: je retenterai la chaîne des 5 podcasts quelque part en 2008. Je suis opiniâtre.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Mais, comme j'en écoute toujours plus (dans mes voyages aller-retour entre bureau et maison), je persiste à vous parler de cette forme de média audio en vous conseillant de prendre 3 minutes pour regarder la présentation de Benoît sur Déclencheur ci-dessous: elle explique bien les avantages et intérêts de ce type de contenu.
PS: je retenterai la chaîne des 5 podcasts quelque part en 2008. Je suis opiniâtre.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, novembre 14, 2007
Publicité Internet: le marché US au rythme des 20 milliards de dollars annuels
En publiant le chiffre d'affaires global de la publicité Internet aux USA pour le 3ème trimestre 2007 à 5.2 milliards de dollars, l'IAB annonce que cette industrie est sur un rythme annuel (variations saisonnières incluses) de 20 milliards de dollars pour le marché américain.
C'est 25% de mieux qu'il y a un an! La progression est visible ci-dessous.
Pour resituer ce chiffre:
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
C'est 25% de mieux qu'il y a un an! La progression est visible ci-dessous.
Pour resituer ce chiffre:
- la publicité sur Internet aux USA est maintenant de la taille de celle à la radio
- le cap du milliard de dollars mensuel de publicité Internet aux USA a été franchi en Novembre 2005:
- 11 milliards de dollars pour l'Europe en 2006
- une prévision mondiale globale pour 2007 à 31 milliards de dollars par ZenithOptimedia
- les résultats de Google au 3ème trimestre 2007. Il vit à 99% de cette publicité.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mardi, novembre 13, 2007
Google StreetView: les New Beetle espionnes à Paris?
Quand j'ai rapporté le fait que les coccinelles espionnes de Google avaient été vues à Londres pour la première extension vers l'Europe du service Streetview, j'avais fait le pari que Paris serait la prochaine ville-cible! Logique: la France - avec Paris - est la 1ère destination touristique du monde.
Et bien, cela se concrétise déjà! Question posée hier sur Yahoo Answers: " New bettle noire qui circule à paris avec une boule dessus pour faire des photo? J'ai vu une voiture étrange rue de rivoli, elle avait sur le toi une longue tige avec au bout une boule couverte d'objectif et il y avait une inscription sur le flan de la voiture du style ixi ou quelquechose comme ça... un truc semblable à ça http://www.autoversicherung-online.info/...
je voulais savoir si quelqu'un pouvait m'en dire plus à ce sujet ou s'il y avait une page internet décrivant le projet... merci à tous"
Aux lecteurs parisiens de ce blog: si l'un d'entre vous voit et peut photographier "la bête", ce serait cool de me la faire parvenir. Je republierai avec attribution (... et remerciements!).
Autour de la problématique du respect de la sphère privée par Street View, il me tarde de voir l'acceptation en France!
PS: Comment j'ai vu ceci sachant que je ne passe pas mes journées sur Yahoo Answers? C'est juste que l'un d'entre vous qui répond au pseudo d'Etchegorria (avec une forte activité sur ce service visiblement) a fait en réponse à cette question un lien vers ce billet. J'ai donc eu des traces dans mes "referrers". Merci Etchegorria!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Et bien, cela se concrétise déjà! Question posée hier sur Yahoo Answers: " New bettle noire qui circule à paris avec une boule dessus pour faire des photo? J'ai vu une voiture étrange rue de rivoli, elle avait sur le toi une longue tige avec au bout une boule couverte d'objectif et il y avait une inscription sur le flan de la voiture du style ixi ou quelquechose comme ça... un truc semblable à ça http://www.autoversicherung-online.info/...
je voulais savoir si quelqu'un pouvait m'en dire plus à ce sujet ou s'il y avait une page internet décrivant le projet... merci à tous"
Aux lecteurs parisiens de ce blog: si l'un d'entre vous voit et peut photographier "la bête", ce serait cool de me la faire parvenir. Je republierai avec attribution (... et remerciements!).
Autour de la problématique du respect de la sphère privée par Street View, il me tarde de voir l'acceptation en France!
PS: Comment j'ai vu ceci sachant que je ne passe pas mes journées sur Yahoo Answers? C'est juste que l'un d'entre vous qui répond au pseudo d'Etchegorria (avec une forte activité sur ce service visiblement) a fait en réponse à cette question un lien vers ce billet. J'ai donc eu des traces dans mes "referrers". Merci Etchegorria!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
samedi, novembre 10, 2007
Facebook: moment de vérité
Facebook a lancé ses SocialAds (tous les détails chez Jean-Marie) . Ces publicités sociales sont pour moi le moment de vérité pour Facebook et par là même pour beaucoup de sites qui vivent du modèle étalon (selon Ray Ozzie de Microsoft) du Web 2.0, le 100% publicitaire.
En effet, Facebook a franchi un pas dans le domaine de l'utilisation des données personnelles: il joint des publicités aux activités que vous faites connaître à votre réseau d'amis sur le réseau.
Je prends pour exemple celui que donne la page explicative des Social Ads chez Facebook:
Quand Meagan Marks ci-dessus a fait savoir dans son flux d'activité (via une des nombreuses applications additionnelles de Facebook) à ses amis qu'elle a regardé Top Gun et qu'elle a adoré, voulait-elle vraiment que cette info soit reprise et utilisée commercialement par Facebook qui a "revendu" cette information à Blockbuster pour qu'il plaque par-dessus une des ses publicités.
Aziz nous rapporte que Facebook a pour ambition de "dominer le monde" puisque Mark Zuckerberg, son jeune CEO, voit ici une forme publicitaire révolutionnaire: "La nouvelle plateforme publicitaire Facebook ne ressemblera pas à de la pub mais sera assimilée comme du contenu pour beaucoup de personnes”.
Eh bien, il va avoir du pain sur le planche: le professeur William McGevaran de l'université de Harvard annonce que les SocialAds pourraient être illégales selon un texte légal américain qui dit “One who appropriates to his own use or benefit the name of likeness of another is subject to liability to the other for an invasion of his privacy.”. Dans ce même article, Chris Kelly, le CPO (Chief Privacy Officer -Tiens! un nouveau type de CxO...), annonce via le New York Times qu'il n'y pas de problème puisque le membre de Facebook a décidé de son propre chef de faire de toute façon connaître cette activité à son cercle d'amis en étant personnellement identifié...
Vu les us et coutumes aux USA, cela va se terminer en procès et c'est la justice qui nous dira qui a raison!
La bataille va être rude car les grands polémistes sont déjà en action et haranguent la foule virtuelle. Nick Carr ponctue un long billet qu'il appelle la "Greffe Sociale" (tout un programme...) par un cinglant et ironique"Infect me. I'm yours"! Sa vision: Facebook a truqué le jeu en demandant initialement aux utilisateurs de livrer de plus en plus d'informations personnelles à but de partage avec les amis. Soudainement, il les utilise massivement à des fins publicitaires!
C'est que j'appelais "trancher le noeud gordien" dans un précédent billet concernant Netvibes et Youtube sur le même thème: Facebook l'a tranché ce noeud et dans la direction de la maximisation des revenus. Il peut tenter: c'est un leader publicitaire!
Du point de vue Zuckerberg, il devait de toute façon trancher dans cette direction: il doit maximiser ses revenus si il veut donner une substance aux récentes valorisations démentielles.
Il faut juste espérer que la communauté accepte et ne fuie pas. Le quadra que je suis aura tendance à croire que l'Exode pourrait débuter. Mais, peut-être ai-je tout faux car trop vieux ... Zuckerberg du haut de ses 23 ans est du même "segment" que ses utilisateurs. On peut donc penser "qu'il sent bien le coup"
En plus, si cela se complique, il pourra toujours, pour calmer les esprits, "partager pour monétiser" comme Youtube a commencé à le faire.
Donc, des futurs épisodes à suivre. On en reparle...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
En effet, Facebook a franchi un pas dans le domaine de l'utilisation des données personnelles: il joint des publicités aux activités que vous faites connaître à votre réseau d'amis sur le réseau.
Je prends pour exemple celui que donne la page explicative des Social Ads chez Facebook:
Quand Meagan Marks ci-dessus a fait savoir dans son flux d'activité (via une des nombreuses applications additionnelles de Facebook) à ses amis qu'elle a regardé Top Gun et qu'elle a adoré, voulait-elle vraiment que cette info soit reprise et utilisée commercialement par Facebook qui a "revendu" cette information à Blockbuster pour qu'il plaque par-dessus une des ses publicités.
Aziz nous rapporte que Facebook a pour ambition de "dominer le monde" puisque Mark Zuckerberg, son jeune CEO, voit ici une forme publicitaire révolutionnaire: "La nouvelle plateforme publicitaire Facebook ne ressemblera pas à de la pub mais sera assimilée comme du contenu pour beaucoup de personnes”.
Eh bien, il va avoir du pain sur le planche: le professeur William McGevaran de l'université de Harvard annonce que les SocialAds pourraient être illégales selon un texte légal américain qui dit “One who appropriates to his own use or benefit the name of likeness of another is subject to liability to the other for an invasion of his privacy.”. Dans ce même article, Chris Kelly, le CPO (Chief Privacy Officer -Tiens! un nouveau type de CxO...), annonce via le New York Times qu'il n'y pas de problème puisque le membre de Facebook a décidé de son propre chef de faire de toute façon connaître cette activité à son cercle d'amis en étant personnellement identifié...
Vu les us et coutumes aux USA, cela va se terminer en procès et c'est la justice qui nous dira qui a raison!
La bataille va être rude car les grands polémistes sont déjà en action et haranguent la foule virtuelle. Nick Carr ponctue un long billet qu'il appelle la "Greffe Sociale" (tout un programme...) par un cinglant et ironique"Infect me. I'm yours"! Sa vision: Facebook a truqué le jeu en demandant initialement aux utilisateurs de livrer de plus en plus d'informations personnelles à but de partage avec les amis. Soudainement, il les utilise massivement à des fins publicitaires!
C'est que j'appelais "trancher le noeud gordien" dans un précédent billet concernant Netvibes et Youtube sur le même thème: Facebook l'a tranché ce noeud et dans la direction de la maximisation des revenus. Il peut tenter: c'est un leader publicitaire!
Du point de vue Zuckerberg, il devait de toute façon trancher dans cette direction: il doit maximiser ses revenus si il veut donner une substance aux récentes valorisations démentielles.
Il faut juste espérer que la communauté accepte et ne fuie pas. Le quadra que je suis aura tendance à croire que l'Exode pourrait débuter. Mais, peut-être ai-je tout faux car trop vieux ... Zuckerberg du haut de ses 23 ans est du même "segment" que ses utilisateurs. On peut donc penser "qu'il sent bien le coup"
En plus, si cela se complique, il pourra toujours, pour calmer les esprits, "partager pour monétiser" comme Youtube a commencé à le faire.
Donc, des futurs épisodes à suivre. On en reparle...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, novembre 08, 2007
Projet NACA [3]: présentation technique et économique globale du projet
UPDATE 01-2012: Le projet NACA a donné naissance à
Eranea, société dédiée à la migration 100% automatisée de grandes
applications métier vers Java et Linux. Voir www.eranea.com ou email à contact@eranea.com pour plus d'informations
_______________________________________________________________________
Mise à jour: le code source des outils du transcodage NACA est maintenant en Open Source. Voir http://media-tech.blogspot.com/2008/07/les-outils-du-projet-naca-de-publicitas.html.
[Introduction: cet article fait partie d'une série qui décrit le projet NACA ayant conduit au remplacement d'un mainframe IBM sous MVS/OS390 par des serveurs Intel sous Linux. Le projet a été lancé en Janvier 2003 et s'est terminé avec succès au 30 Juin 2007.
Il a été réalisé volontairement de manière 100% iso-fonctionnelle (i.e. sans aucune modification pendant et par le transcodage) pour l'application et a engendré la conversion automatisée de 4 millions de lignes de Cobol vers leur équivalent Java. L'économie en cash-outs - paiements externes - est de plus de 85% de leur montant annuel = initial d'environ 3 millions d'euros annuels
Articles déjà parus:
Dans le fichier Powerpoint pointé ici se trouve une présentation complète de notre projet (faite récemment).
En particulier, j'y évoque :
Je livre aussi vers la fin quelques échantillons du "produit fini" (le Java résultant du Cobol) pour ceux qui veulent se faire une idée concrète de la traduction automatique ligne à ligne que nous effctuons tant pour les écrans que pour le code applicatif.
Voilà, bonne lecture!
Si vous souhaitez que je développe l'un ou l'autre thème de la présentation, à vos commentaires pour m'indiquer lequel!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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Mise à jour: le code source des outils du transcodage NACA est maintenant en Open Source. Voir http://media-tech.blogspot.com/2008/07/les-outils-du-projet-naca-de-publicitas.html.
[Introduction: cet article fait partie d'une série qui décrit le projet NACA ayant conduit au remplacement d'un mainframe IBM sous MVS/OS390 par des serveurs Intel sous Linux. Le projet a été lancé en Janvier 2003 et s'est terminé avec succès au 30 Juin 2007.
Il a été réalisé volontairement de manière 100% iso-fonctionnelle (i.e. sans aucune modification pendant et par le transcodage) pour l'application et a engendré la conversion automatisée de 4 millions de lignes de Cobol vers leur équivalent Java. L'économie en cash-outs - paiements externes - est de plus de 85% de leur montant annuel = initial d'environ 3 millions d'euros annuels
Articles déjà parus:
- Projet NACA [4]: exemple de programme transcodé de Cobol vers Java - plugin Eclipse
- Projet NACA [3]:présentation technique et économique globale du projet
- Projet NACA [2]: transcodage automatique vers Java de 4 millions de lignes Cobol
- Projet NACA [1]: motivations et stratégie
Dans le fichier Powerpoint pointé ici se trouve une présentation complète de notre projet (faite récemment).
En particulier, j'y évoque :
- le contexte économique initial du projet: la morosité suite à l'éclatement de la bulle en 2001 et donc la recherche par tous les moyens de libération de nos coûts coincés dans le domaine de l'entretien du courant pour pouvoir affecter cet argent à des projets qui représentent toujours le futur d'une société!
- la vision technologique de l'époque: la montée en puissance très conséquente du Logiciel Libre, les constructeurs informatiques qui y basculent, etc.
- Un analyse (instructive...) de la répartition de nos coûts mainframe qui a défini le chemin du projet: initialement zOS vers zLinux car le logiciel représentait le plus gros poste de coûts
- L'arrivée d'un bénéfice supplémentaire: abandon de la plate-forme matérielle mainframe IBM au profit de serveurs Intel vu le bond quantique de performances effectués au fil des années (Merci la loi de Moore!)
- La liste conséquente des logiciels open source introduits pour remplacer leurs équivalents sur le mainframe
- Le transcodage: reprise en images (elles valent chacun 10'000 mots, dit-on...) de la thématique du transcodage automatique (article NACA[2]), du "blackbox testing", de la stratégie de migration sans "big bang".
Je livre aussi vers la fin quelques échantillons du "produit fini" (le Java résultant du Cobol) pour ceux qui veulent se faire une idée concrète de la traduction automatique ligne à ligne que nous effctuons tant pour les écrans que pour le code applicatif.
Voilà, bonne lecture!
Si vous souhaitez que je développe l'un ou l'autre thème de la présentation, à vos commentaires pour m'indiquer lequel!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, novembre 07, 2007
Smartphones - parts de marché = Symbian et les autres...
Sur le blog "Informatique Mobile", à propos du lancement de l'Open Handset Alliance par Google, on peut lire " Selon un porte-parole de Nokia, Kari Tuutti, il n'est pas exclu que Nokia prenne part à cette alliance s'il considère que cela est bénéfique pour le développement de la société. Aucune porte n'est fermée."
Quand on regarde par ailleurs les parts de marché de Symbian contre tous les autres smartphones (publiées par Gigaom), on peut comprendre pourquoi Nokia, actionnaire majoritaire de Symbian ne se presse pas : à chaque licence vendue, il touche quelques dollars. Et c'est de loin sur la plus grosse part (en orange) du marché!
Certes, Nokia a entamé une mue, mais entre changer de peau et se "mettre à poil", il y a une vraie distance!
Le consoritum est de toute façon "open", donc Nokia pourra rejoindre quand bon lui semblera.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Quand on regarde par ailleurs les parts de marché de Symbian contre tous les autres smartphones (publiées par Gigaom), on peut comprendre pourquoi Nokia, actionnaire majoritaire de Symbian ne se presse pas : à chaque licence vendue, il touche quelques dollars. Et c'est de loin sur la plus grosse part (en orange) du marché!
Certes, Nokia a entamé une mue, mais entre changer de peau et se "mettre à poil", il y a une vraie distance!
Le consoritum est de toute façon "open", donc Nokia pourra rejoindre quand bon lui semblera.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mardi, novembre 06, 2007
Opensocial et Open Handset Alliance/Android = loi de migration des profits attractifs de Christensen en action!
Je pars de la même constatation qu'Olivier pour les récentes annonces de Google autour d'Open Social et d'Android / Open Handset Alliance : ce sont 2 morceaux d'une même stratégie (à long terme) élaborée à Mountain View
Par contre, nous divergeons sur la finalité de cette stratégie:
Alors que faire? Eh bien, à mon avis quand on a la taille et la puissance de Google, on tente d'exacerber la concurrence de l'industrie en question en lançant puis en tentant d'assurer le succès de standards destinés à
PS: pour Pierre, voilà mon commentaire...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Par contre, nous divergeons sur la finalité de cette stratégie:
- "Google est le webOs, le webOs est Google" est la métonymie (->Olivier: j'ai appris un mot. merci!) qui décrit selon Olivier ce que prépare Google: un web ouvert et standard mais contrôlé par lui. Olivier en parle ainsi: "...un Internet substitutif. L'internet de Google. Un réseau ouvert. Ouvert mais propriétaire. "Tu fais ce que tu veux chez moi, tu y invites qui tu veux, tu t'y comportes comme tu veux mais ... tu n'oublies pas que tu es chez moi." Ou plus précisément, moi propriétaire, je mets tout en oeuvre pour te permettre d'oublier que tu es chez moi : en te laissant te comporter à ta guise, en te laissant meubler ou réaménager tout ou partie de ma maison, je t'observe, je t'analyse pour mieux te rendre lisible, perméable, prévisible, pour rendre monétisable chacune de tes actions, chacun de tes comportements."...
- selon moi, l'objectif est tout autre: il s'agit au contraire d'ouvrir et d'aplanir au maximum et de mettre en action la "destruction créatrice " de Schumpeter (déjà évoquée à propos de Feedburner) dans 2 zones où Google ne règne pas: les réseaux sociaux et les télécommunications mobiles. Pourquoi ? Parce que les stratèges de Google ont, à mon avis, admis (au moins de manière interne) qu'ils ne prendraient pas une place et des parts de marché significatives dans ces 2 mondes bien verrouillés par les opérateurs (que Pierre appelle non sans raison "une mafia") pour les mobiles et par les 2 grands (Facebook et MySpace) dans l'autre.
Alors que faire? Eh bien, à mon avis quand on a la taille et la puissance de Google, on tente d'exacerber la concurrence de l'industrie en question en lançant puis en tentant d'assurer le succès de standards destinés à
- réduire le ticket d'entrée dans cette industrie par des technologies uniformes et gratuites (Open Source) qui maximisent la taille de la cible potentielle
- donc, augmenter le nombre de compétiteurs qui vont ensuite se livrer à une compétition acharnée sur les prix et lessiver ainsi les profits.
- transférer ensuite ces profits vers une autre zone de l'économie selon la bonne vieille loi de "conservation des profits attractifs" de Clayton Christensen. Dans le cas qui nous intéresse, cette nouvelle zone, c'est bien sûr la publicité en ligne où Google est hégémonique. Il peut donc y "lessiver" le marché: ses profits pharaoniques le prouvent! Et puis, finalement, ce n'est finalement qu'une application concrète de la vision de Microsoft sur le web 2.0.
PS: pour Pierre, voilà mon commentaire...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Plus gros ordinateur (virtuel) du monde = les PS3 "assemblées" pour Folding@Home!
J'avais parlé en Mars du projet Folding@Home auquel Sony avait associé les nouveaux propriétaires de sa console PS3: "heureux possesseurs de PS3 ("négociation active" de mon fils actuellement sur le sujet..) peuvent d'ores et déjà léguer la puissance de calcul inutilisée de ce monstre - dossier hyper-détaillé chez Presence-PC sur le Cell Processor - à des bonnes oeuvres: depuis Mars, ils peuvent déjà en faire profiter l'Université de Stanford pour des simulations dans le domaine des protéines."
Refaisons un peu le point alors que Guillaume rappelle que la communauté P2P Community à laquelle il appartient vient de dépasser le cap des 100 millions de points de crédit de calcul apportés à ce projet très louable. Bravo donc à P2PCommunity! (superbe le certificat gagné à l'occasion)
Si on regarde les dernières statistiques (mises à jour chaque heure), on voit que les consoles Sony apportent maintenant 80% de la puissance de calcul à ce projet. Elles apportent plus de 1 pétaflops: ie. plus de 1 million de milliards d'0pérations en virgule flottante par seconde!
Cela veut dire quoi ? Eh bien tout simplement que ces PS3 assemblées pour Folding@Home forment maintenant le plus gros ordinateur du monde: en effet, si on regarde l'édition de Juin 2007 de la liste Top500 qui recensent les machines les plus puissantes au monde, le 1er est le système BlueGene de IBM qui ne délivre "que" 280 téraflops!
Le nombre de PS3 actives a quadruplé depuis mars: 42'000 maintenant alors que c'était 11-12'000 en mars.
Encore un exemple des petits ruisseaux qui se muent en énormes fleuves via Internet!
On peut noter aussi l'incroyable rapport de puissance entre la PS3 et le MAC ou le PC:
Revenons à l'essentiel: bravo les gamers et tous les autres contributeurs ! Continuez....
PS: si le père Noel 2007 nous amène une PS3, elle rejoindra le projet. C'est sûr! En attendant, le PC familial va monter à bord au plus vite.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Refaisons un peu le point alors que Guillaume rappelle que la communauté P2P Community à laquelle il appartient vient de dépasser le cap des 100 millions de points de crédit de calcul apportés à ce projet très louable. Bravo donc à P2PCommunity! (superbe le certificat gagné à l'occasion)
Si on regarde les dernières statistiques (mises à jour chaque heure), on voit que les consoles Sony apportent maintenant 80% de la puissance de calcul à ce projet. Elles apportent plus de 1 pétaflops: ie. plus de 1 million de milliards d'0pérations en virgule flottante par seconde!
Cela veut dire quoi ? Eh bien tout simplement que ces PS3 assemblées pour Folding@Home forment maintenant le plus gros ordinateur du monde: en effet, si on regarde l'édition de Juin 2007 de la liste Top500 qui recensent les machines les plus puissantes au monde, le 1er est le système BlueGene de IBM qui ne délivre "que" 280 téraflops!
Le nombre de PS3 actives a quadruplé depuis mars: 42'000 maintenant alors que c'était 11-12'000 en mars.
Encore un exemple des petits ruisseaux qui se muent en énormes fleuves via Internet!
On peut noter aussi l'incroyable rapport de puissance entre la PS3 et le MAC ou le PC:
- 25 fois plus de puissance livrée par console qu'un PC
- 8 fois celle d'un Mac sous processeur Intel
Revenons à l'essentiel: bravo les gamers et tous les autres contributeurs ! Continuez....
PS: si le père Noel 2007 nous amène une PS3, elle rejoindra le projet. C'est sûr! En attendant, le PC familial va monter à bord au plus vite.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
lundi, novembre 05, 2007
PetroChina: 1ère capitlalisation du monde avec 1'000 milliards de dollars - les "jeunes" technos pas si loin.....
Aujourd'hui, lors de son IPO (+191% pour la première journée!), la société PetroChina est devenue la 1ère capitalisation bousière du mon monde avec une valeur dépassant les mille milliards de dollars: c'est la 1ère fois dans l'histoire qu'une société atteint une telle valeur bousière
Elle vient ainsi se placer devant les sociétés les plus grosses de Wall Street selon le graphe récemment publié par TechcrunchIntéressant de voir qu'il y a quand même 2 valeurs technos parmi le top 5 (avant PetroChina): Google (220 milliards de dollars) et Microsoft (347 milliards de dollars)
Les plus optimistes prédisent que la 1ère valeur américaine sera G.... d'ici à la fin de la décénnie. On se revoit donc dans 3 ans (ou moins?) !
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Elle vient ainsi se placer devant les sociétés les plus grosses de Wall Street selon le graphe récemment publié par TechcrunchIntéressant de voir qu'il y a quand même 2 valeurs technos parmi le top 5 (avant PetroChina): Google (220 milliards de dollars) et Microsoft (347 milliards de dollars)
Les plus optimistes prédisent que la 1ère valeur américaine sera G.... d'ici à la fin de la décénnie. On se revoit donc dans 3 ans (ou moins?) !
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, novembre 01, 2007
Publicité : Feedburner intègre Google Adsense
Google cherche depuis longtemps à insérer ses publicités AdSense / Adwords dans les flux RSS issus des blogs.
Il y a avait eu des tentatives en 2005: peu fructueuses car sûrement un peu en avance sur leur temps.
Et bien, ce n'est pas encore pour tout de suite.
Malgré tout, à propos de l'acquisition de Feedburner par Google, j'ai parlé de "destruction créatrice": par le passage à la gratuité totale (i.e. destruction de valeur) des services Feedburner, Google a souhaité à maximiser l'utilisation de ces services pour pouvoir les "enrichir" par la publicité Adsense qui est à 99% son modèle de revenus.
Eh bien, une partie de cette destruction créatrice devient effective aujourd'hui: Feedburner annonce que l'on peut dès aujourd'hui intégrer AdSense sur chaque billet de son site si il est géré par ses services.
Pour la partie RSS, il faudra encore attendre un peu (dixit le lien précédent)...
Je viens de le faire (en quelques clics sur le site Feedburner) pour tester.
Donc, en lisant ce billet sur mon blog via HTML, si tout a bien fonctionné, vous (... et moi aussi) devriez y trouver les célèbres boîtes publicitaires Google pour le terminer.
PS: cela ne me rendra toujours pas riche. Juste pour expérimenter un peu et avoir votre feedback.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Il y a avait eu des tentatives en 2005: peu fructueuses car sûrement un peu en avance sur leur temps.
Et bien, ce n'est pas encore pour tout de suite.
Malgré tout, à propos de l'acquisition de Feedburner par Google, j'ai parlé de "destruction créatrice": par le passage à la gratuité totale (i.e. destruction de valeur) des services Feedburner, Google a souhaité à maximiser l'utilisation de ces services pour pouvoir les "enrichir" par la publicité Adsense qui est à 99% son modèle de revenus.
Eh bien, une partie de cette destruction créatrice devient effective aujourd'hui: Feedburner annonce que l'on peut dès aujourd'hui intégrer AdSense sur chaque billet de son site si il est géré par ses services.
Pour la partie RSS, il faudra encore attendre un peu (dixit le lien précédent)...
Je viens de le faire (en quelques clics sur le site Feedburner) pour tester.
Donc, en lisant ce billet sur mon blog via HTML, si tout a bien fonctionné, vous (... et moi aussi) devriez y trouver les célèbres boîtes publicitaires Google pour le terminer.
PS: cela ne me rendra toujours pas riche. Juste pour expérimenter un peu et avoir votre feedback.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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