Le dernier communiqué de l'IAB ("Internet Advertising Bureau") confirme la croissance toujours impressionnante de la publicité sur Internet aux USA.
En effet, 3.9 milliards de dollars ont été dépensés en publicité sur Internet au premier trimestre 2006. (Pour mémoire, le cap du milliard mensuel avait été passé en Novembre 2005).
C'est 38% de plus qu'au même trimestre de 2005 et +6% par rapport au dernier trimestre 2005 (toujours très fort à cause de l'e-commerce des fêtes de fin d'année).
l'IAB publie ce graphique pour représenter l'évolution historique du marché américain (cliquez dessus ci-dessous pour mieux la voir)
ClickZ ajoute que ,pour l'IAB, (sans encore fournir de détails chiffrés précis) la publicité vidéo est le prochain relais de croissance: elle semble d'ores et déjà générer des revenus très conséquents. Le ceo de l'IAB, Greg Stuart, l'appelle même "le 4ème cylindre du moteur" avec les annonces classées en ligne, les bannières et la publicité pay-per-click.
Cette croissance est à mes yeux très importante: je crois beaucoup (trop! me diront certains d'entre vous...) en la théorie de Ray Ozzie,le CTO de Microsoft, reprise par Bill Gates sur l'importance de la publicité pour créer de tous nouveaux modèles basés exclusivement (ou presque) sur le financement publicitaire pour les nouveaux services en ligne ("Software as a Service - SaaS").
Cette croissance (identique en Europe - à mon avis - même si elle est plus opaque par absence d'études idoines) permet donc de financer plein de nouvelles startups! Et ainsi, on peut espérer - par des niches - rattraper notre retard dans la guerre de l'information que je considère comme perdue sur le front de "l'énergie de base" que sont les moteurs de recherche malgré l'initiative Quaero (ou à cause d'elle....).
Et d'ailleurs, même le fondateur de Google, Sergeï Brin, est fier de contribuer à l'essor de ces startups en leur reversant 78.5% des revenus qu'elles génèrent: elles (ou leurs utilisateurs indirectement ) sont toutes d'immenses de contenus qui rendent la problématique des moteurs de recherche encore plus cruciale!
PS: je ne reviens pas encore une fois sur le fait que cette croissance de 38% est insuffisante pour Google: voir ce précédent billet pour les intéressés!
mercredi, mai 31, 2006
mardi, mai 30, 2006
Google Pack sur Dell: le cheval de Troie se paye (cher)
[je ne pouvais pas faire mentir Olivier qui a prédit un billet de ma part sur le sujet...]
Eh bien, ça y est! Google & Dell ont finalement signé l' accord en négociation depuis plusieurs mois pour installer le Google Pack sur les ordinateurs de Dell: c'est toujours le chiffre de 1 milliard de dollars qui est dans l'air pour une installation sur 100 millions de PC Dell pendant 3 ans!
Finalement, Google donne une valeur à son cheval de Troie pour avoir le Google Pack Updater en place sur 100 millions de PC: 10 dollars par PC!
En effet, dans ce premier billet sur Google Pack, j'allais dans le sens de Nick Carr selon la théorie de la "puissance du composant par défaut" de Hal Varian.
Et aujourd'hui, je reste persuadé que ce Google Updater est l'objectif principal de Google avec ce pack et cet accord avec Dell: il s'agit de pouvoir "sussurer" les bonnes mises à jour et installations (des nouveaux produits Google, bien sûr....) à l'oreille de 100 millions d'utilisateurs de PC Dell. Ces "pionniers" devant ensuite se sentir investis de la mission de répandre la bonne parole autour de ces nouveaux produits!
Conclusions:
Eh bien, ça y est! Google & Dell ont finalement signé l' accord en négociation depuis plusieurs mois pour installer le Google Pack sur les ordinateurs de Dell: c'est toujours le chiffre de 1 milliard de dollars qui est dans l'air pour une installation sur 100 millions de PC Dell pendant 3 ans!
Finalement, Google donne une valeur à son cheval de Troie pour avoir le Google Pack Updater en place sur 100 millions de PC: 10 dollars par PC!
En effet, dans ce premier billet sur Google Pack, j'allais dans le sens de Nick Carr selon la théorie de la "puissance du composant par défaut" de Hal Varian.
Et aujourd'hui, je reste persuadé que ce Google Updater est l'objectif principal de Google avec ce pack et cet accord avec Dell: il s'agit de pouvoir "sussurer" les bonnes mises à jour et installations (des nouveaux produits Google, bien sûr....) à l'oreille de 100 millions d'utilisateurs de PC Dell. Ces "pionniers" devant ensuite se sentir investis de la mission de répandre la bonne parole autour de ces nouveaux produits!
Conclusions:
- le pipeline à innovations de Google est sûrement encore très chargé et il faut lui permettre d'irriguer la blogosphère encore plus vite.
- Quand on a les résultats financiers de Google et que l'on doit impérativement croître, payer (cher) pour cela est peut-être justifié!
vendredi, mai 26, 2006
Ebay Allemagne fait vivre 64'000 allemands!
C'est ce que nous dit Financial Times Deutschland aujourd'hui: 64'000 allemands tirent une partie substantielle de leurs revenus de Ebay DE.
Dans mon billet sur les chiffres 2005 de Ebay, on lisait déjà que 724'000 américains vivent totalement ou partiellement de leurs artivités Ebay.
Le géant américain des enchères en ligne ne serait-il pas en train de devenir le plus grand employeur virtuel du monde?
Dans mon billet sur les chiffres 2005 de Ebay, on lisait déjà que 724'000 américains vivent totalement ou partiellement de leurs artivités Ebay.
Le géant américain des enchères en ligne ne serait-il pas en train de devenir le plus grand employeur virtuel du monde?
Au vu des chiffres Yahoo, comment croire au succès de Quaero?
Loic Lemeur rapporte une table ronde toute récente à Paris concernant le fameux Quaero, sujet avec lequel notre président "tourne" depuis bientôt une année. Jérôme Bouteiller en fait un rapport détaillé.
Eh bien, moi, je n'y crois que très difficilement (pas du tout ?...) à cette filière européenne "organisée"(par les institutions politiques) de l'indexation/traduction de l'information.
Pourquoi?
Mon côté pessimiste "en remet une couche": il me fait voir que tous les mastodontes de l'Internet (Google,Yahoo, Microsoft, EBay, Amazon, etc...) sont tous américains. (Un bravo quand même à Wanadoo qui apparaît en 15ème place mondiale - cf 2ème tableau en fin du billet)
J'irais presque à dire (ou à redire comme dans l'affaire Skype-Education Nationale ...) que nous (les européens) avons perdu la guerre (stratégique) de la société de l'information. Nous nous le voyons peut-être pas encore très concrètement, c'est tout.
A mon avis, le gros du gâteau est partagé: il ne nous reste que de petites parts (des miettes), à conquérir dans des niches.
Et pour les conquérir, il aurait effectivement mieux valu à mon avis aussi (P. Chappaz l'explique fort bien) utiliser les 250 millions de Quaero à lancer des centaines de startup qu'à alimenter les budgets R&D de sociétés établies pour lesquelles les buts de Quaero sont parfois une cannibalisation de leurs revenus actuels! (J'aime beaucoup le théorème des 2 pizzas de Jeff Clavier sur ce sujet - Quaero semble plutôt être "le festin à 500 convives")
Auront-elles alors toute la hargne nécessaire à le voir aboutir?
PS: J'aime beaucoup le "théorème des 2 pizzas" de Jeff Clavier sur ce sujet - Quaero semble plutôt être "le festin à 500 convives"...
Eh bien, moi, je n'y crois que très difficilement (pas du tout ?...) à cette filière européenne "organisée"(par les institutions politiques) de l'indexation/traduction de l'information.
Pourquoi?
- 1) Parce qu'il semble qu'un accent trop fort soit mis sur l'Europe. Les récents chiffres Yahoo et ceux de Comscore montrent que l'Internet ne peut maintenant se définir par région: il est global.
- 2) Parce que comme P. Chappaz, je pense que les sociétés impliquées (Thomson, Siemens, etc... ) ne sont pas les bonnes. Il écrit "Rien de bouge? Ah! si! Chirac a confirmé cette semaine l'engloutissement de 250 millions d'euros de l'argent des contribuables dans un projet fumeux de moteur de recherche européen censé faire pièce à Google. Le hic, c'est que les entreprises sélectionnées pour bénéficier du robinet financier sont de vieilles boîtes dont le chef de file est Thomson, dont les préoccupations — et malheureusement aussi les compétences — se situent à des années lumières du Web."
- 3) Parce que l'échelle de temps du projet Quaero n'est pas compatible avec la vitesse d'évolution du monde Internet. Le compte-rendu de J. Bouteiller dit "Reste à attendre le feu vert de Bruxelles pour lancer officiellement le projet et espérer voir les premières applications BtoB ou BtoC, peut-être dès la fin de l'année 2006". Un feu vert dans "peut-être 6 mois", cool non? Combien d'accord comme celui d'hier EBay-Yahoo (détaillé par Zorgloob) d'ici là?
- 4) Parce que les terrains sont déjà conquis: Yahoo a rendu public récemment la comparaison de ses utilisateurs par marché par rapport à la répartition internaute mondiale. La superposition est assez incroyable! Voir ci-dessous: on calque presque parfaitement à une échelle colossale: 1 internaute mondial sur 2 est utilisateur de Yahoo.
Mon côté pessimiste "en remet une couche": il me fait voir que tous les mastodontes de l'Internet (Google,Yahoo, Microsoft, EBay, Amazon, etc...) sont tous américains. (Un bravo quand même à Wanadoo qui apparaît en 15ème place mondiale - cf 2ème tableau en fin du billet)
J'irais presque à dire (ou à redire comme dans l'affaire Skype-Education Nationale ...) que nous (les européens) avons perdu la guerre (stratégique) de la société de l'information. Nous nous le voyons peut-être pas encore très concrètement, c'est tout.
A mon avis, le gros du gâteau est partagé: il ne nous reste que de petites parts (des miettes), à conquérir dans des niches.
Et pour les conquérir, il aurait effectivement mieux valu à mon avis aussi (P. Chappaz l'explique fort bien) utiliser les 250 millions de Quaero à lancer des centaines de startup qu'à alimenter les budgets R&D de sociétés établies pour lesquelles les buts de Quaero sont parfois une cannibalisation de leurs revenus actuels! (J'aime beaucoup le théorème des 2 pizzas de Jeff Clavier sur ce sujet - Quaero semble plutôt être "le festin à 500 convives")
Auront-elles alors toute la hargne nécessaire à le voir aboutir?
PS: J'aime beaucoup le "théorème des 2 pizzas" de Jeff Clavier sur ce sujet - Quaero semble plutôt être "le festin à 500 convives"...
mercredi, mai 24, 2006
[fun] géniale la pub Honda Accord!
Je viens de découvrir sur Youtube une publicité que je trouve géniale. (je deviens aussi fan de Youtube que les américains ne le sont de la vidéo sur Internet...)
C'est une publicité pour la Honda Accord qui date de 2003 (pas du tout récent donc..). Elle met en scène quelque chose qui me rappelle les compétitions d'écroulement du plus grand nombre de dominos. Mais, avec une complexité de réalisation à mon avis largement supérieure: il y là des balanciers, des engrenages qui roulent, etc...
Incroyable !
Je la publie ci-dessous grâce au service de partage de vidéo de Youtube: jetez-y un oeil et dites moi ce que vous en pensez svp!
Le "making of" dit qu'il a fallu 606 prises pour la réaliser: soit 4 jours de travail 24h/24 à Paris après 1 mois d'écriture du script, 2 mois de dessins des différents mécanismes et 4 mois mise au point de ces éléments.
Opiniâtres, ces publicitaires! Mais, le jeu en valait la chandelle...
Allez, vous en pensez quoi ?
C'est une publicité pour la Honda Accord qui date de 2003 (pas du tout récent donc..). Elle met en scène quelque chose qui me rappelle les compétitions d'écroulement du plus grand nombre de dominos. Mais, avec une complexité de réalisation à mon avis largement supérieure: il y là des balanciers, des engrenages qui roulent, etc...
Incroyable !
Je la publie ci-dessous grâce au service de partage de vidéo de Youtube: jetez-y un oeil et dites moi ce que vous en pensez svp!
Le "making of" dit qu'il a fallu 606 prises pour la réaliser: soit 4 jours de travail 24h/24 à Paris après 1 mois d'écriture du script, 2 mois de dessins des différents mécanismes et 4 mois mise au point de ces éléments.
Opiniâtres, ces publicitaires! Mais, le jeu en valait la chandelle...
Allez, vous en pensez quoi ?
[maj] Bienvenue aux lecteurs Netvibes - Merci à Feedburner
[mise à jour en bas]
J'ai déjà écrit à plusieurs reprises la valeur ajoutée de Feedburner (dans mon kit de blogging depuis le 1er jour) dans la gestion de mon flux RSS. La dernière fois, c'était pour vanter leur nouveau service de conversion RSS -> email (qui a l'air de vous plaire aussi au vu du nombre des abonnés qui ne cesse de croître).
Aujourd'hui, Feedburner apporte encore une nouveauté: il consolide les lecteurs de Netvibes dans ses rapports d'activités. Ce service Netvibes de homepage sur mesure (qui intègre en une seule page vos flux préférés pour un survol instantané de ce qui vous importe) est la référence française en la matière (la société est basée à Paris).
Jusqu'à présent, en analysant les logs de mon blog, je voyais qu'il y a avait de multiples abonnés à Media&Tech sur Netvibes mais je ne pouvais les chiffrer exactement car Netvibes ne lit mon flux qu'une fois puis le démultiplie chez lui vers ses utilisateurs.
Eh bien, grâce à la collaboration Netvibes <-> Feedburner pour mettre en place ce reporting, je sais que vous êtes plusieurs dizaines à me lire depuis votre homepage Netvibes.
Bien le bonjour à vous tous ! Je ne dis pas "bienvenue". Vous êtes là pour certains depuis un moment ;-)
A l'occasion du lancement service mail, Feedburner avait promis de traduire son interface dans d'autres langues que l'anglais. Avec la consolidation des chiffres des services non-américains comme Netvibes, ils apportent une nouvelle preuve de leur volonté de devenir "globalo-local". Jusqu'à présent, cette consolidation était limitée (à ma connaissance) à des services anglo-saxons comme NewsGator ou Bloglines.
PS: La popularité de Feedburner dans la blogosphère français va croissante. J'ai vu par ex. que Loic Lemeur ou Pierre Chappaz l'utilisait également.
[mise à jour du 25 Mai]
Suite à la question de Henri dans les commentaires ci-dessous, je peux confirmer que la collaboration Feedburner <-> Netvibes est officielle par l'extrait du mail de Traci Halpern ci-dessous
"Hello Didier -
J'ai déjà écrit à plusieurs reprises la valeur ajoutée de Feedburner (dans mon kit de blogging depuis le 1er jour) dans la gestion de mon flux RSS. La dernière fois, c'était pour vanter leur nouveau service de conversion RSS -> email (qui a l'air de vous plaire aussi au vu du nombre des abonnés qui ne cesse de croître).
Aujourd'hui, Feedburner apporte encore une nouveauté: il consolide les lecteurs de Netvibes dans ses rapports d'activités. Ce service Netvibes de homepage sur mesure (qui intègre en une seule page vos flux préférés pour un survol instantané de ce qui vous importe) est la référence française en la matière (la société est basée à Paris).
Jusqu'à présent, en analysant les logs de mon blog, je voyais qu'il y a avait de multiples abonnés à Media&Tech sur Netvibes mais je ne pouvais les chiffrer exactement car Netvibes ne lit mon flux qu'une fois puis le démultiplie chez lui vers ses utilisateurs.
Eh bien, grâce à la collaboration Netvibes <-> Feedburner pour mettre en place ce reporting, je sais que vous êtes plusieurs dizaines à me lire depuis votre homepage Netvibes.
Bien le bonjour à vous tous ! Je ne dis pas "bienvenue". Vous êtes là pour certains depuis un moment ;-)
A l'occasion du lancement service mail, Feedburner avait promis de traduire son interface dans d'autres langues que l'anglais. Avec la consolidation des chiffres des services non-américains comme Netvibes, ils apportent une nouvelle preuve de leur volonté de devenir "globalo-local". Jusqu'à présent, cette consolidation était limitée (à ma connaissance) à des services anglo-saxons comme NewsGator ou Bloglines.
PS: La popularité de Feedburner dans la blogosphère français va croissante. J'ai vu par ex. que Loic Lemeur ou Pierre Chappaz l'utilisait également.
[mise à jour du 25 Mai]
Suite à la question de Henri dans les commentaires ci-dessous, je peux confirmer que la collaboration Feedburner <-> Netvibes est officielle par l'extrait du mail de Traci Halpern ci-dessous
"Hello Didier -
Thank you for the note and we appreciate you posting on your blog about the addition of Netvibes. We will further promote the addition of Netvibes on our Web site.
[…]
Cheers,
Traci
–
Traci Hailpern
Director of Marketing
FeedBurner"
3.6 milliards de vidéos en Mars: Comscore confirme le succès Youtube!
J'ai déjà relaté le succès éclatant de Youtube en termes d'audience: 40 millions de vidéos visualisées chaque jour. Le modèle de fonctionnement est encore flou à ce jour puisque la société n'a pas de revenus mais des coûts élevés (réseau surtout).
Comscore nous livre toujours des chiffres intéressants: il y peu c'était le premier panel mondial de la population Internet et les sites les plus visités de la planète.
Eh bien, Comscore récidive en publiant maintenant le premier panel américain ("Video Metrix") sur la consommation de vidéo par Internet:
Cela ne nous ferait-il pas une part de marché aux alentours des 30% ?
Et la question subsidiaire: avec une telle part de marché, on doit représenter une cible d'acquisition pour les géants de l'Internet et des médias, non?
Comscore nous livre toujours des chiffres intéressants: il y peu c'était le premier panel mondial de la population Internet et les sites les plus visités de la planète.
Eh bien, Comscore récidive en publiant maintenant le premier panel américain ("Video Metrix") sur la consommation de vidéo par Internet:
- 3.6 milliards de vidéos regardées au mois de Mars 2006
- 18% d'augmentation depuis Octobre 2005 dans le nombre des utilisateurs. Chacun d'entre eux regarde 100 minutes de vidéo chaque mois (15 minutes de plus qu'en Octobre)
- la pénétration croissante des connexions haut débit est reconnue par Comscore comme un facteur clef de cette évolution
- Ce sont les jeunes hommes de 25 à 34 ans qui sont les plus avides: 2 heures et 20 minutes chaque mois! Que regardent-ils donc ? ;-)
- Cette utilisation intense par une population abondante et la qualité de diffusion (haut débit) vont faire émerger de nouvelles formes publicitaires
- 1 heure de vidéo est consommée en moyenne depuis le travail par ceux qui en sont utilisateurs ! Oups, la productivité et les frais généraux...
- 16% de la consommation est réalisée durant les heures du "prime time" TV. La TV en danger?
Cela ne nous ferait-il pas une part de marché aux alentours des 30% ?
Et la question subsidiaire: avec une telle part de marché, on doit représenter une cible d'acquisition pour les géants de l'Internet et des médias, non?
lundi, mai 22, 2006
2004 - 2008: évolution des connexions à Internet à haut débit (Selon Yahoo)
L'Analyst Day de Yahoo nous livre un autre chiffre intéressant: après l'évolution des individus connectés à Internet ou l'utilisation des moteurs de recherche, on a maintenant la progression des connexions à haut débit (essentiellement, adsl ou câble TV selon les régions du monde).
Encore une fois, c'est l'Asie qui va prendre la part du lion: elle représentera selon Emarketer (qui est ici la source utilisée par Yahoo) 37% des 312 millions de connexions haut débit prévues pour 2008 pour 36% des 1.750 milliards d'utilisateurs prévus en 2010. (un alignement incroyable...).
Ce chiffre est important car, pour moi, la connexion à haut débit change complètement l'utilisation qu'une famille fait d'Internet!
J'ai vécu le cas à la maison: à l'époque héroïque de la connexion par modem téléphonique analogique, j'étais le seul dans le foyer à avoir la patience d'utiliser l'Internet quand il fallait attendre 40-60s pour se connecter. Maintenant, chaque fois, que ma femme ou mon fils passent devant l'ordinateur (très fréquemment...), ils vérifient si un nouveau courrier est arrivé ou se dépêchent de "regarder vite un petit truc".
Donc, je pense que l'aspect le plus important du haut débit (adsl ou câble) est finalement le mode toujours connecté ("always on") qui fait que la fréquence d'utilisation devient énorme: beaucoup de petites choses successives dans la journée dès qu'il y a un besoin d'information.
Le côté haut débit a eu finalement moins d'impact à la maison jusqu'à présent: juste une vidéo (souvent issue de Youtube.com comme celle Ronaldhino par ex) de temps en temps mais rien de réellment addictif! (à ce jour)
Et chez vous, avec le haut débit, cela se passe comment?
Encore une fois, c'est l'Asie qui va prendre la part du lion: elle représentera selon Emarketer (qui est ici la source utilisée par Yahoo) 37% des 312 millions de connexions haut débit prévues pour 2008 pour 36% des 1.750 milliards d'utilisateurs prévus en 2010. (un alignement incroyable...).
Ce chiffre est important car, pour moi, la connexion à haut débit change complètement l'utilisation qu'une famille fait d'Internet!
J'ai vécu le cas à la maison: à l'époque héroïque de la connexion par modem téléphonique analogique, j'étais le seul dans le foyer à avoir la patience d'utiliser l'Internet quand il fallait attendre 40-60s pour se connecter. Maintenant, chaque fois, que ma femme ou mon fils passent devant l'ordinateur (très fréquemment...), ils vérifient si un nouveau courrier est arrivé ou se dépêchent de "regarder vite un petit truc".
Donc, je pense que l'aspect le plus important du haut débit (adsl ou câble) est finalement le mode toujours connecté ("always on") qui fait que la fréquence d'utilisation devient énorme: beaucoup de petites choses successives dans la journée dès qu'il y a un besoin d'information.
Le côté haut débit a eu finalement moins d'impact à la maison jusqu'à présent: juste une vidéo (souvent issue de Youtube.com comme celle Ronaldhino par ex) de temps en temps mais rien de réellment addictif! (à ce jour)
Et chez vous, avec le haut débit, cela se passe comment?
samedi, mai 20, 2006
Selon Yahoo, utilisation plus sophistiquée des moteurs de recherche
Après l'évolution de la population mondiale 1995-2010, Yahoo a livré un autre chiffre intéressant sur les moteurs de recherche.
Il a publié le graphique ci-dessous qui montre une utilisation de plus en plus sophistiquée et précise des moteurs de recherche:
En effet, le commentaire précise que la recherche moyenne contenait 1.2 mots-clefs en 1998, 2.5 mots-clefs en 2004 et qu'elle contient 3.3 mots-clefs en 2006
[pour ceux qui voudrait avoir des chiffres sur le nombre de requêtes vers les 3 grands moteurs, Google, Yahoo, MSN - voir ce billet]
C'est bien la preuve que la tendance à la verticalisation ou diagonalisation actuelle des services de recherche correspond à la demande du marché: les internautes mettent actuellement un ou 2 mots-clefs pour préciser leur contexte vertical avant de préciser le but réel de leur recherche dans ce contexte spécifique par un troisième mot-clef!
Il a publié le graphique ci-dessous qui montre une utilisation de plus en plus sophistiquée et précise des moteurs de recherche:
En effet, le commentaire précise que la recherche moyenne contenait 1.2 mots-clefs en 1998, 2.5 mots-clefs en 2004 et qu'elle contient 3.3 mots-clefs en 2006
[pour ceux qui voudrait avoir des chiffres sur le nombre de requêtes vers les 3 grands moteurs, Google, Yahoo, MSN - voir ce billet]
C'est bien la preuve que la tendance à la verticalisation ou diagonalisation actuelle des services de recherche correspond à la demande du marché: les internautes mettent actuellement un ou 2 mots-clefs pour préciser leur contexte vertical avant de préciser le but réel de leur recherche dans ce contexte spécifique par un troisième mot-clef!
1995 - 2010: Evolution de la population internaute mondiale
Ebay récemment eu sa journée pour les analystes qui nous avait permis d'avoir des chiffres intéressants sur Skype et le marché VoIP & téléphonie sur Internet [voir les billets 1, 2, 3]
Yahoo poursuit ces publications de chiffres en ayant réalisé sa propre journée. j'ai survolé l'énorme présentation (188 pages - disponible ici) qui été faite. Elle va m'alimenter en billets généraux puis concernant Yahoo pendant quelques jours.
Le premier tableau que je trouve intéressant: l'évolution de la population internaute mondiale
Autre schéma intéressant: celui de l'évolution de la répartition de cette population de 2000 à 2010. Ce qui semble retenir l'attention des stratèges de Yahoo, c'est la croissance de la part de l'Asie (17% -> 36%) et le rétrécissement de celle des Etats-Unis (39% -> 16%).
Notre bonne vieille Europe diminue aussi: on ne représentera plus que 18% de l'Internet en 2010 contre 25% en 2000!
Yahoo poursuit ces publications de chiffres en ayant réalisé sa propre journée. j'ai survolé l'énorme présentation (188 pages - disponible ici) qui été faite. Elle va m'alimenter en billets généraux puis concernant Yahoo pendant quelques jours.
Le premier tableau que je trouve intéressant: l'évolution de la population internaute mondiale
- La population mondiale en ligne a été multipliée par 20 en 10 ans pour dépasser le milliard d'internaute en 2005. A noter l'écart avec le panel de Comscore pour Mars 2006 qui ne trouvait que 700 millions d'internautes. l'écart réside dans 2 faits: Comscore ne mesurait que les internautes de plus de 15 ans (vos gamins ne vont pas sur Internet? Le mien y est très très souvent...) et pas les utilisateurs depuis les cafés Internet.
- La croissance va se poursuivre mais sur un rythme plus lent dans les 5 ans qui viennent: seulement 12% de croissance annuelle moyenne contre 36% dans les 10 premières années. Bien sûr, on est sur des volumes plus grands donc la croissance en nombres absolus reste très forte!
- La croissance par région est très diverse: c'est l'Asie et le Reste du Monde (Afrique) qui vont être les vecteurs de croissance car les pays pionniers saturent
Autre schéma intéressant: celui de l'évolution de la répartition de cette population de 2000 à 2010. Ce qui semble retenir l'attention des stratèges de Yahoo, c'est la croissance de la part de l'Asie (17% -> 36%) et le rétrécissement de celle des Etats-Unis (39% -> 16%).
Notre bonne vieille Europe diminue aussi: on ne représentera plus que 18% de l'Internet en 2010 contre 25% en 2000!
mercredi, mai 17, 2006
Google Base + Adwords: le pay-per-click pour les annonces classées!
Le blog de Google Base annonce la mise en place d'une nouvelle fonction qui va à mon avis bien plus loin que ce qu'elle ne laisse voir initialement.
Cette fonction permet de créer facilement et de manière intégrée des annonces publicitaires Google Adwords pointant vers des objets "déposés" sur Google Base en tant que plate-forme de publication.
Cette fonction apporte à mes yeux quelque chose de nouveau aux modèles des annonces classées en ligne tel que nous le connaissons depuis le début de l'internet.
Elle apporte en effet une visibilité supplémentaire de l'annonce pour ceux qui sont prêts à payer cette plus grande portée :
Bien sûr, Google protège des publications inutiles (... et inutilement onéreuses) en utilisant la géolocalisation pour ne montrer une annonce Base qu'à un internaute pas trop éloigné...
Donc, c'est le mode pay-per-click appliqué à l'annonce classée!
Les grands esprits se rencontrent: une de mes références en termes de verticalisation et "diagonalisation" des services de recherche, indeed.com, a lancé les annonces offres d'emploi "pay-per-click" sur son moteur spécialisé dans les offres d'emploi il y a quelques jours.
Elle permet en mode pay-per-click de "sponsoriser" l'une de ses annonces pour la faire apparaître en tête. [Rappel: indeed.com a le New-York Times comme actionnaire - voir la fin de ce billet - intéressant pour l'avenir de ce modèle pay-per-click des annonces classées, non?]
Pourquoi Google se lance-t-il dans cette opération?
Je défends dans mon travail quotidien la théorie que nous allons vers un monde publicitaire où la publication (ici Google Base) est/sera gratuite mais où le placement (proéminent - ici Google Adwords) sera payant (et proportionnel en qualité aux sommes payées...)
Cette nouvelle combinaison Base+Adwords ne serait-elle un exemple ? (éclatant...?)
Cette fonction permet de créer facilement et de manière intégrée des annonces publicitaires Google Adwords pointant vers des objets "déposés" sur Google Base en tant que plate-forme de publication.
Cette fonction apporte à mes yeux quelque chose de nouveau aux modèles des annonces classées en ligne tel que nous le connaissons depuis le début de l'internet.
Elle apporte en effet une visibilité supplémentaire de l'annonce pour ceux qui sont prêts à payer cette plus grande portée :
- avec Google Base, le géant de Moutain View était "revenu dans le sillage" des plates-formes de publication gratuite d'annonces telle que le Kijiji d'Ebay, Craigslist ou Microsoft Live (dont le nom de code originel était Fremont)
- avec l'adjonction de Adwords + Base, Google offre la possibilité de payer au-delà du service gratuit de base pour rendre son annonce visible non seulement sur le site Google Base mais surtout sur les listes de résultats du moteur Google lui-même et sur tous les sites des éditeurs membres du réseau AdSense. C'est le paiement par enchère habituel que Google utilise pour déterminer la proéminence de l'annonce Adwords parmi l'ensemble des candidates.
Bien sûr, Google protège des publications inutiles (... et inutilement onéreuses) en utilisant la géolocalisation pour ne montrer une annonce Base qu'à un internaute pas trop éloigné...
Donc, c'est le mode pay-per-click appliqué à l'annonce classée!
Les grands esprits se rencontrent: une de mes références en termes de verticalisation et "diagonalisation" des services de recherche, indeed.com, a lancé les annonces offres d'emploi "pay-per-click" sur son moteur spécialisé dans les offres d'emploi il y a quelques jours.
Elle permet en mode pay-per-click de "sponsoriser" l'une de ses annonces pour la faire apparaître en tête. [Rappel: indeed.com a le New-York Times comme actionnaire - voir la fin de ce billet - intéressant pour l'avenir de ce modèle pay-per-click des annonces classées, non?]
Pourquoi Google se lance-t-il dans cette opération?
- a) bien sûr pour faire croître les revenus (à 99% publicitaires) de ses canaux actuels
- b) sûrement pour commencer à préparer un inventaire de publicité locale conséquente en vue de sa publication dans Google Wifi (exemple en fin de ce billet), dans Google Earth, dans Google Maps, etc... puisque la guerre de conquêtes des 400'000 annonceurs Adwords est lancée par MSN et Yahoo!
Je défends dans mon travail quotidien la théorie que nous allons vers un monde publicitaire où la publication (ici Google Base) est/sera gratuite mais où le placement (proéminent - ici Google Adwords) sera payant (et proportionnel en qualité aux sommes payées...)
Cette nouvelle combinaison Base+Adwords ne serait-elle un exemple ? (éclatant...?)
lundi, mai 15, 2006
Skype aux USA: SkypeOut, LE moteur des revenus, gratuit pour le reste de 2006!
Skype a annoncé aujourd'hui que pour le reste de 2006 les appels SkypeOut passés par un user Skype depuis les Etats-Unis vers un fixe ou un mobile américain sont gratuits
La pénétration de Skype aux USA est très en retard par rapport à d'autres pays: ce billet indique qu'elle n'est que de 4% parmi les internautes américains. En Finlande, 20% des internautes sont des skypers. En chine, malgré les blocages par les autorités, 13% des chinois sont skypers!
Skype ne peut être à la traîne dans le berceau de l'Internet: aussi, il a décidé de sacrifier son moteur de revenus (91% de tous les dollars encaissés!) aux USA pour la fin de cette année.
Il s'agit clairement d'une action promotionnelle pour gagner des parts de marché!
Il s'agit peut-être aussi de faire l'ombre à Vonage, opérateur VoIP plus "traditionnel" qui va tout prochainement faire son entrée en bourse...
La pénétration de Skype aux USA est très en retard par rapport à d'autres pays: ce billet indique qu'elle n'est que de 4% parmi les internautes américains. En Finlande, 20% des internautes sont des skypers. En chine, malgré les blocages par les autorités, 13% des chinois sont skypers!
Skype ne peut être à la traîne dans le berceau de l'Internet: aussi, il a décidé de sacrifier son moteur de revenus (91% de tous les dollars encaissés!) aux USA pour la fin de cette année.
Il s'agit clairement d'une action promotionnelle pour gagner des parts de marché!
Il s'agit peut-être aussi de faire l'ombre à Vonage, opérateur VoIP plus "traditionnel" qui va tout prochainement faire son entrée en bourse...
Google Trends: la "base de données des intentions" (partiellement...) révélée!
Zorgloob a publié une couverture très détaillée du récent flot d'annonces Google de la semaine dernière:
Pourquoi?
Quand j'ai lu le livre de John Battelle "The Search" (une excellente revue de ce bouquin sur Innovation Tribune), j'ai été frappé par le sujet sur lequel J. Battelle insiste longuement au début dans son prélude: ce qu'il appelle "la base de données des intentions" (F. Pisani en donne ici une analyse détaillée).
En 2 mots, c'est la base de données qui stocke chez Google l'ensemble des requêtes posées au moteur (mots-clés, par qui, quand, depuis où, etc....). Elle représente pour Battelle une base de données d'une valeur commerciale énorme puisqu'elle décrit finalement d'une manière assez transparente (en tout cas pour ceux qui y ont accès...) - à travers nos recherches - les intentions à un moment donné des habitants de cette planète.
Pour les spécialistes du marketing en ligne, du e-commerce, cette base de données des questions est finalement plus importante que les réponses elles-mêmes: elle affiche les sujets d'intérêt du moment!
[Pour les paranoïaques des questions personnelles autour de cette base des intentions, vous pouvez relire ce billet sur les problèmes de respect de la sphère privée que cette base pourrait générer chez Google]
Jusqu'à présent, Google avait entrouvert une fenêtre minuscule sur cette base de données en publiant mensuellement le ZeitGeist sur google.com (la version de google.fr est ici) soit la liste des requêtes les plus fréquentes sur un mois donné.
Le zeitgeist ne révèle que les mots-clés "stars" par rapport à l'immensité du langage et l'incroyable masse des interrogations (5 milliards de requêtes pour les seuls USA en décembre 2005 alors que les USA ne représentent plus que 22% de la population internaute mondiale).
Clairement, le zeitgeist n'est pas suffisant pour l'industrie du SEO ("Search Engine Optimisation" - amélioration du positionnement "organique" dans les résultats de recherche) et celle du SEM ("Search Engine Marketing").
Google à travers sa publicité pay-per-click Adwords vit à 99% du SEM. Sachant que ce marché SEM croît maintenant trop lentement pour Google, Google Trends donne au SEM les moyens de se développer en offrant à ses adeptes de nouveaux moyens de rechercher plus finement comment ils doivent annoncer (i.e., quels mots-clés) sur Google Adwords pour capturer un maximum de trafic.
C'est aussi intéressant pour l'industrie SEO qui obtient ainsi de nouveaux chiffres pour optimiser la structure des pages et leur ranking. Selon MarketingSherpa, cette industrie devrait représenter plus d'un milliard de dollars en 2006 (+51% sur 2005!). [Google ne vit pas directement des revenus des agences SEO].
Le leader des moteurs va maintenant subir les assauts de Microsoft et Yahoo dans le monde SEM où il est hégémonique: il doit donc offrir plus (de transparence) à ses clients pour qu'ils restent chez lui. C'est sûrement l'un des buts de Trends!
Cependant, Google Trends possède à mon avis 2 limitations importantes à ce moment:
Les 2 lacunes relèvent bien sûr de la même prudence par rapport à l'ouverture aux clients ... mais surtout aux compétiteurs d'un actif totalement stratégique!
Google Trends version Mai 2006 n'est qu'un tout premier pas: c'est un sujet que je vais suivre (et vous relater) avec attention. Les "entrebâillements" complémentaires successifs vont suivre quand le maintien des positions concurrentielles l'exigera!
Test pratique:
Ci-après une copie d'écran de Google Trends pour comparer les recherches sur Google pour "skype" à celles pour "youtube".
L'image est bien sûr trop petite alors cliquez ici pour voir cette utilisation de Trends
On peut par exemple y découvrir que:
- Google Desktop 4 : vu par Google / vu par Zorgloob
- Google Notebook : vu par Google / vu par Zorgloob
- Google Co-op : vu par Google / vu par Zorgloob
- Google Trends : vu par Google / vu par Zorgloob
Pourquoi?
Quand j'ai lu le livre de John Battelle "The Search" (une excellente revue de ce bouquin sur Innovation Tribune), j'ai été frappé par le sujet sur lequel J. Battelle insiste longuement au début dans son prélude: ce qu'il appelle "la base de données des intentions" (F. Pisani en donne ici une analyse détaillée).
En 2 mots, c'est la base de données qui stocke chez Google l'ensemble des requêtes posées au moteur (mots-clés, par qui, quand, depuis où, etc....). Elle représente pour Battelle une base de données d'une valeur commerciale énorme puisqu'elle décrit finalement d'une manière assez transparente (en tout cas pour ceux qui y ont accès...) - à travers nos recherches - les intentions à un moment donné des habitants de cette planète.
Pour les spécialistes du marketing en ligne, du e-commerce, cette base de données des questions est finalement plus importante que les réponses elles-mêmes: elle affiche les sujets d'intérêt du moment!
[Pour les paranoïaques des questions personnelles autour de cette base des intentions, vous pouvez relire ce billet sur les problèmes de respect de la sphère privée que cette base pourrait générer chez Google]
Jusqu'à présent, Google avait entrouvert une fenêtre minuscule sur cette base de données en publiant mensuellement le ZeitGeist sur google.com (la version de google.fr est ici) soit la liste des requêtes les plus fréquentes sur un mois donné.
Le zeitgeist ne révèle que les mots-clés "stars" par rapport à l'immensité du langage et l'incroyable masse des interrogations (5 milliards de requêtes pour les seuls USA en décembre 2005 alors que les USA ne représentent plus que 22% de la population internaute mondiale).
Clairement, le zeitgeist n'est pas suffisant pour l'industrie du SEO ("Search Engine Optimisation" - amélioration du positionnement "organique" dans les résultats de recherche) et celle du SEM ("Search Engine Marketing").
Google à travers sa publicité pay-per-click Adwords vit à 99% du SEM. Sachant que ce marché SEM croît maintenant trop lentement pour Google, Google Trends donne au SEM les moyens de se développer en offrant à ses adeptes de nouveaux moyens de rechercher plus finement comment ils doivent annoncer (i.e., quels mots-clés) sur Google Adwords pour capturer un maximum de trafic.
C'est aussi intéressant pour l'industrie SEO qui obtient ainsi de nouveaux chiffres pour optimiser la structure des pages et leur ranking. Selon MarketingSherpa, cette industrie devrait représenter plus d'un milliard de dollars en 2006 (+51% sur 2005!). [Google ne vit pas directement des revenus des agences SEO].
Le leader des moteurs va maintenant subir les assauts de Microsoft et Yahoo dans le monde SEM où il est hégémonique: il doit donc offrir plus (de transparence) à ses clients pour qu'ils restent chez lui. C'est sûrement l'un des buts de Trends!
Cependant, Google Trends possède à mon avis 2 limitations importantes à ce moment:
- Google annonce clairement (sous le prétexte d'un produit tout chaud sorti des labs) que les résultats sont imprécis pour diverses raisons.
- il n'y pas d'API pour pouvoir accéder aux résultats de Trends de manière programmatique: pour tirer une vraie valeur de Google Trends, il faudrait pouvoir manipuler des grandes quantités de résultats par logiciel afin d'en déduire des vraies tendances que la seule consultation interactive de quelques graphiques ne peut permettre!
- [Pour les non-anglophones, raté! il n'y a que l'anglais pour l'instant...]
Les 2 lacunes relèvent bien sûr de la même prudence par rapport à l'ouverture aux clients ... mais surtout aux compétiteurs d'un actif totalement stratégique!
Google Trends version Mai 2006 n'est qu'un tout premier pas: c'est un sujet que je vais suivre (et vous relater) avec attention. Les "entrebâillements" complémentaires successifs vont suivre quand le maintien des positions concurrentielles l'exigera!
Test pratique:
Ci-après une copie d'écran de Google Trends pour comparer les recherches sur Google pour "skype" à celles pour "youtube".
L'image est bien sûr trop petite alors cliquez ici pour voir cette utilisation de Trends
On peut par exemple y découvrir que:
- Skype est encore un tout petit peu plus recherché que youtube mais que les recherches sur youtube s'envolent et qu'elles pourraient bien dépasser skype très vite!
- il n'y avait aucune recherche sur youtube avant février 2005. Normal, la société n'existait pas avant!
- les asiatique (les philippins en particulier) sont les plus intéressés par Youtube loin devant les USA
- l'acquisition de Skype par Ebay avait fait bondir les recherches sur Google (lettre C)
- Google Trends ne voit aucune news sur Youtube dans Google News alors que cette requête sur news.google.com montre le contraire (1'260 résultats). Une des imprécisions mentionnées plus haut?
vendredi, mai 12, 2006
Sony: la souris-téléphone pour VoIP/Skype
Il faut faire confiance aux connaissances en langues orientales de Mike Arrington de Tech Crunch quand il lit dans cette page cryptique - à mon goût - que Sony qui lance la souris-téléphone combinée représentée ci-dessous. (l'URL de la page est plus explicite sur la provenance...).
Le nom officiel retenu par Sony est MouseTalk.
La cible est clairement un service de téléphonie sur Internet (VoIP) comme Skype (MouseTalk va être certifié officiellement Skype) dont j'ai abondamment parlé ces derniers jours. (billets [1], [2], [3])
L'idée de réduire le nombre de fils qui sortent de son ordinateur portable peut paraître à première vue séduisante mais je pense qu'une solution sans fil (casque avec interface Bluetooth) a plus de chance de s'imposer!
En plus, comment fait-on avec ce périphérique pour interagir via la souris quand on est au téléphone ?...
Donc, j'aurais tendance à aller dans le sens des commentaires négatifs sur Techcrunch. Mais, avec Sony, il faut être prudent: le Walkman suscitait les mêmes doutes à sa naissance....
Le nom officiel retenu par Sony est MouseTalk.
La cible est clairement un service de téléphonie sur Internet (VoIP) comme Skype (MouseTalk va être certifié officiellement Skype) dont j'ai abondamment parlé ces derniers jours. (billets [1], [2], [3])
L'idée de réduire le nombre de fils qui sortent de son ordinateur portable peut paraître à première vue séduisante mais je pense qu'une solution sans fil (casque avec interface Bluetooth) a plus de chance de s'imposer!
En plus, comment fait-on avec ce périphérique pour interagir via la souris quand on est au téléphone ?...
Donc, j'aurais tendance à aller dans le sens des commentaires négatifs sur Techcrunch. Mais, avec Sony, il faut être prudent: le Walkman suscitait les mêmes doutes à sa naissance....
jeudi, mai 11, 2006
Skype [3]: SkypeOut comme moteur des revenus!
[Voir les billets [1] et [2] pour les chiffres actuels et historiques sur les utilisateurs de Skype et l'utilisation qu'ils en font]
Niklas Zennstrom, le fondateur et actuel ceo de Skype a déjà expliqué au forum de Davos que le coût marginal d'un nouvel utilisateur de Skype est (quasi-) nul et que sa présence augmente la valeur globale (virtuelle ?...) du réseau selon la célèbre loi de Metcalfe.
Il avait également dit à Davos que moins de 10% des utilisateurs de Skype était des utilisateurs payants (=les fameux clients d'antan...).
Eh bien, lors de l'Analyst Day 2006, des chiffres détaillés sont venus: par rapport aux autres services Skype payants (SkypeIn, messagerie vocale, sonneries musicales), c'est clairement SkypeOut - le service passerelle vers le réseau téléphonique classique - qui se dégage comme le moteur des revenus actuels.
Skype/Ebay a même donné les chiffres du schéma ci-dessous sur Mars 2006:
Sur le premier trimestre - selon le graphique ci-dessous - SkypeOut a produit 32 millions soit 91% des revenus Skype récemment annoncés à 35 millions de dollars.
Un autre chiffre intéressant que l'on peut déduire de ce calcul en utilisant ce précédent billet:
(28.2 * 0.076 *30 * 3.8) = 244 millions de minutes payantes sur un total de 2.3 milliards (6.9 pour T1 2006 / 3) de minutes servies en Mars. Donc, si on en calcule le prix au prix de SkypeOut, Skype a fait perdre en Mars 2006 au moins 101 millions de dollars de chiffre d'affaires aux opérateurs téléphoniques classiques (donc 1 bon milliard de dollars en 2006!... voire pas loin de 2 si on tient compte de sa croissance de 42% par trimestre)
On peut finalement associer Craigslist et Skype: la société de Craig Newmark s'est elle aussi fait une spécialité de la destruction de valeur (non intentionnelle selon son fondateur...) mais cette fois dans le domaine des média via les annonces classées gratuites.
En conclusion, eh bien, finalement rien de bien neuf: c'est le processus de "destruction créatrice" décrit bien avant l'Internet par l'économiste J. Schumpeter qui est à nouveau en action!
Pour les opérateurs qui vivent cette destruction de valeur, ils doivent s'appuyer sur la loi de "conservation des profits" de Clayton Christensen (déjà évoquée dans ce billet): les profits qu'ils perdent dans la téléphonie classique vont migrer ailleurs.
Les 2 questions à plusieurs milliards (de dollars):
Niklas Zennstrom, le fondateur et actuel ceo de Skype a déjà expliqué au forum de Davos que le coût marginal d'un nouvel utilisateur de Skype est (quasi-) nul et que sa présence augmente la valeur globale (virtuelle ?...) du réseau selon la célèbre loi de Metcalfe.
Il avait également dit à Davos que moins de 10% des utilisateurs de Skype était des utilisateurs payants (=les fameux clients d'antan...).
Eh bien, lors de l'Analyst Day 2006, des chiffres détaillés sont venus: par rapport aux autres services Skype payants (SkypeIn, messagerie vocale, sonneries musicales), c'est clairement SkypeOut - le service passerelle vers le réseau téléphonique classique - qui se dégage comme le moteur des revenus actuels.
Skype/Ebay a même donné les chiffres du schéma ci-dessous sur Mars 2006:
- 28.2 millions d'utilisateurs actifs sur Skype globalement en Mars sur 100 millions enregistrés
- 7.6% d'entre eux ont utilisé SkypeOut
- pour chacun 30.4 appels de 3.8 minutes vers le réseau téléphonique classique (j'en fais moins)
- facturés à 4.9 cts de dollar la minute
Sur le premier trimestre - selon le graphique ci-dessous - SkypeOut a produit 32 millions soit 91% des revenus Skype récemment annoncés à 35 millions de dollars.
Un autre chiffre intéressant que l'on peut déduire de ce calcul en utilisant ce précédent billet:
(28.2 * 0.076 *30 * 3.8) = 244 millions de minutes payantes sur un total de 2.3 milliards (6.9 pour T1 2006 / 3) de minutes servies en Mars. Donc, si on en calcule le prix au prix de SkypeOut, Skype a fait perdre en Mars 2006 au moins 101 millions de dollars de chiffre d'affaires aux opérateurs téléphoniques classiques (donc 1 bon milliard de dollars en 2006!... voire pas loin de 2 si on tient compte de sa croissance de 42% par trimestre)
On peut finalement associer Craigslist et Skype: la société de Craig Newmark s'est elle aussi fait une spécialité de la destruction de valeur (non intentionnelle selon son fondateur...) mais cette fois dans le domaine des média via les annonces classées gratuites.
En conclusion, eh bien, finalement rien de bien neuf: c'est le processus de "destruction créatrice" décrit bien avant l'Internet par l'économiste J. Schumpeter qui est à nouveau en action!
Pour les opérateurs qui vivent cette destruction de valeur, ils doivent s'appuyer sur la loi de "conservation des profits" de Clayton Christensen (déjà évoquée dans ce billet): les profits qu'ils perdent dans la téléphonie classique vont migrer ailleurs.
Les 2 questions à plusieurs milliards (de dollars):
- où ces profits vont-ils donc migrer?
- les opérateurs sauront-ils les suivre?
Skype [2]: les communautés nationales
L'Analyst Day Ebay 2006 a publié (voir billet [1]) des chiffres globaux sur les utilisateurs et l'utilisation de Skype
En plus, des détails ont été donnés sur certaines communautés nationales Skype:
Si vous souhaitez refaire vos propres calculs par pays sur la pénétration, mon récent billet sur la population internaute mondiale vous y aidera.
En plus, des détails ont été donnés sur certaines communautés nationales Skype:
Si vous souhaitez refaire vos propres calculs par pays sur la pénétration, mon récent billet sur la population internaute mondiale vous y aidera.
Skype: utilisateurs et utilisation - les chiffres de l'Analyst Day Ebay 2006
La cotation en bourse de Ebay rend nécessaire (légale !) plus de transparence sur le business de Skype depuis qu'il appartient au groupe Ebay.
Lors de l'Analyst Day du 4 Mai 2006, EBay a donc révélé pas mal de chiffres détaillés et historiques depuis 2004 (nouveaux à ma connaissance) sur la structure du business Skype. J'en ferai plusieurs billets.
[Pour ceux qui veulent l'exhaustivité, la présentation complète est ici et le webcast est là -- note: présentation > 320 pages !]
Pour le premier de ces billets, voici l'évolution historique des utilisateurs et de l'utilisation:Un croissance composée trimestrielle moyenne de 58% sur 2 ans ! (beaucoup en rêvent dans les industries traditionnelles....)
Ebay confirme aussi le cap des 6 millions d'utilisateurs simultanés et celui des 100 millions d'utilisateurs enregistrés passé fin Avril
En plus, tout ce petit monde est en plus très actif: 120'000 appels en parallèle (lors des pointes?) et 90'000 interrogations sur le réseau chaque seconde.
L'évolution de ce trafic est la suivante7% de ce trafic sont des minutes internationales: une partie de la manne des opérateurs historiques en train d'être dilapidée...
Et l'avenir s'annonce des plus roses: pour le prédire Skype/Ebay s'appuie sur les prédictions IDC du trafic mondial jusqu'en 2010. Elles annoncent +113% de croissance moyenne annuelle composée du trafic VoIP.
Le deuxième graphique donne environ 16 milliards de minutes pour Skype en 2005. Soit une part de marché planétaire de 22%!
Note: Pas si rose quand même cette situation si on se projette un peu plus loin dans l'avenir! Les "stars de l'Internet" ont finalement toutes le même problème: la croissance annuelle du trafic de Skype est plus rapide que celle de son marché. Comme Google sur son marché de la publicité en ligne, Skype pourrait vite se trouver à l'étroit dans la seule VoIP et devoir trouver des relais de croissance ailleurs!
Lors de l'Analyst Day du 4 Mai 2006, EBay a donc révélé pas mal de chiffres détaillés et historiques depuis 2004 (nouveaux à ma connaissance) sur la structure du business Skype. J'en ferai plusieurs billets.
[Pour ceux qui veulent l'exhaustivité, la présentation complète est ici et le webcast est là -- note: présentation > 320 pages !]
Pour le premier de ces billets, voici l'évolution historique des utilisateurs et de l'utilisation:Un croissance composée trimestrielle moyenne de 58% sur 2 ans ! (beaucoup en rêvent dans les industries traditionnelles....)
Ebay confirme aussi le cap des 6 millions d'utilisateurs simultanés et celui des 100 millions d'utilisateurs enregistrés passé fin Avril
En plus, tout ce petit monde est en plus très actif: 120'000 appels en parallèle (lors des pointes?) et 90'000 interrogations sur le réseau chaque seconde.
L'évolution de ce trafic est la suivante7% de ce trafic sont des minutes internationales: une partie de la manne des opérateurs historiques en train d'être dilapidée...
Et l'avenir s'annonce des plus roses: pour le prédire Skype/Ebay s'appuie sur les prédictions IDC du trafic mondial jusqu'en 2010. Elles annoncent +113% de croissance moyenne annuelle composée du trafic VoIP.
Le deuxième graphique donne environ 16 milliards de minutes pour Skype en 2005. Soit une part de marché planétaire de 22%!
Note: Pas si rose quand même cette situation si on se projette un peu plus loin dans l'avenir! Les "stars de l'Internet" ont finalement toutes le même problème: la croissance annuelle du trafic de Skype est plus rapide que celle de son marché. Comme Google sur son marché de la publicité en ligne, Skype pourrait vite se trouver à l'étroit dans la seule VoIP et devoir trouver des relais de croissance ailleurs!
mardi, mai 09, 2006
Après Google Maps, des publicités Google Earth!
Au lancement de Google Earth, j'avais écrit ma fascination pour la mise à disposition d'un tel produit qui veut représenter l'ensemble de la planète en 3D. (C'est l'accumulation des données nécessaires qui m'impressionne!)
Je suis bien sûr conscient qu'un tel produit est - pour l'instant - plus "geek" que Google Maps accessible depuis n'importe quel navigateur. En effet, il faut installer un logiciel sur son PC, savoir naviguer dans une interface "chargée" ("velue" dit l'un de mes amis!). Il s'adresse donc à une niche très technophile pour l'instant.
Mais, je suis persuadée que Earth pourrait rapidement quitte cette niche technophile actuelle: la collaboration avec Volkswagen pour des systèmes embarqués de navigation automobile devrait largement y contribuer.
D'une manière encore plus large, je suis sûr que les nouvelles formes d'interface web riches très évoluées comme AJAX permettront un jour d'accéder à Google Earth depuis tout navigateur Internet sans aucune installation préalable. L'audience potentielle deviendra alors énorme!
Dans mon billet sur Volkswagen, je disais que la publicité sur Google Earth devrait suivre celle qui est déjà présente sur Google Maps afin que Google puisse continuer à siphonner l'argent du marché de la publicité en ligne (.... même si cela va lui poser des problèmes de croissance rapidement)
On y est!
En effet, sur son blog, Reto Meier montre la capture d'écran ci-dessous sur l'apparition de liens sponsorisés (i.e payants) et géolocalisés lors de la navigation sur Google Earth.
La monétisation de Google Earth est donc route. Normal, elle avait été prévue très tôt par Google!
Dans la guerre publicitaire qui s'ouvre maintenant contre Google, on peut s'attendre à des ripostes sur MS Virtual Earth et Yahoo Maps!
Je suis bien sûr conscient qu'un tel produit est - pour l'instant - plus "geek" que Google Maps accessible depuis n'importe quel navigateur. En effet, il faut installer un logiciel sur son PC, savoir naviguer dans une interface "chargée" ("velue" dit l'un de mes amis!). Il s'adresse donc à une niche très technophile pour l'instant.
Mais, je suis persuadée que Earth pourrait rapidement quitte cette niche technophile actuelle: la collaboration avec Volkswagen pour des systèmes embarqués de navigation automobile devrait largement y contribuer.
D'une manière encore plus large, je suis sûr que les nouvelles formes d'interface web riches très évoluées comme AJAX permettront un jour d'accéder à Google Earth depuis tout navigateur Internet sans aucune installation préalable. L'audience potentielle deviendra alors énorme!
Dans mon billet sur Volkswagen, je disais que la publicité sur Google Earth devrait suivre celle qui est déjà présente sur Google Maps afin que Google puisse continuer à siphonner l'argent du marché de la publicité en ligne (.... même si cela va lui poser des problèmes de croissance rapidement)
On y est!
En effet, sur son blog, Reto Meier montre la capture d'écran ci-dessous sur l'apparition de liens sponsorisés (i.e payants) et géolocalisés lors de la navigation sur Google Earth.
La monétisation de Google Earth est donc route. Normal, elle avait été prévue très tôt par Google!
Dans la guerre publicitaire qui s'ouvre maintenant contre Google, on peut s'attendre à des ripostes sur MS Virtual Earth et Yahoo Maps!
lundi, mai 08, 2006
Avec Firefox, le bus logiciel se matérialise
[un peu de fun pour se détendre...]
On nous parlait beaucoup des concepts d' ORB (Object Request Broker) et de bus logiciels il y a quelques années comme la nouvelle panacée. C'est maintenant le Web 2.0 que l'on place à l'honneur: ses APIs et ses mashups ont la part du lion dans les stratégies comme celle de Yahoo.
Eh bien, grâce à au navigateur Firefox (qui continue sa progression face à Internet Explorer et dont je suis un grand fan), le concept de bus logiciel retrouve un semblant de seconde jeunesse .... et même devenir une réalité!
C'est en tout cas ce que semblent prouver les photos que Kalyan Varma vient de poster sur son blog suite à un récent voyage en Inde ;-))
Une dernière question: le peintre de cette oeuvre d'art aura-t-il droit au dollar versé par Google à chaque parrain qui fait "basculer" un nouvel utilisateur ? Ce serait normal, non ?
On nous parlait beaucoup des concepts d' ORB (Object Request Broker) et de bus logiciels il y a quelques années comme la nouvelle panacée. C'est maintenant le Web 2.0 que l'on place à l'honneur: ses APIs et ses mashups ont la part du lion dans les stratégies comme celle de Yahoo.
Eh bien, grâce à au navigateur Firefox (qui continue sa progression face à Internet Explorer et dont je suis un grand fan), le concept de bus logiciel retrouve un semblant de seconde jeunesse .... et même devenir une réalité!
C'est en tout cas ce que semblent prouver les photos que Kalyan Varma vient de poster sur son blog suite à un récent voyage en Inde ;-))
Une dernière question: le peintre de cette oeuvre d'art aura-t-il droit au dollar versé par Google à chaque parrain qui fait "basculer" un nouvel utilisateur ? Ce serait normal, non ?
vendredi, mai 05, 2006
Comscore: 23 millions de français parmi 694 millions d'internautes sur la planète!
Comscore vient de publier une estimation de la population mondiale des internautes. Il s'agit des résultats de son nouveau panel "Comscore World Metrix". (Comscore estime qu'un tel panel est une première mondiale)
Selon son calcul, il y a maintenant 694 millions d'internautes sur notre planète (sur 6.5 milliards d'individus que compte la planète selon le site PopulationMondiale.com qui tient les comptes en direct). Nous avons donc dépassé le cap des 10% des êtres humains connectés à Internet!
[Cela renforce ma fascination pour Skype qui vient de dépasser le cap des 100 de comptes utilisateurs enregistrés....]
Comscore étaie la validité des résultats de son étude par des détails sur son panel: il englobe les pays qui représentent plus de 99% de la "population Internet".
Une première conclusion: les USA ne sont plus aussi importants dans ce "village global". Ils n'en représentent avec 152 millions que 22% contre 66%+ il y a 10 ans!
La France est 7ème globalement et 3ème européenne (après UK, Allemagne) avec presque 24 millions.
Le classement par pays est le suivant:Les détails de l'étude montrent par ailleurs que la France n'est que 16 ème au plan mondial en durée d'utilisation avec presque 37 heures par mois (quand même une bonne heure par jour...).
Une autre partie intéressante chez Comscore: la répartition de visiteurs dans les plus grands (réseaux de) sites mondiaux.
Dans la guerre publicitaire contre Google qui démarre maintenant, Microsoft et Yahoo ont finalement le même nombre de visiteurs (ou presque) que Google!
La bataille va donc finalement se gagner sur la durée des visites et la capacité à les monétiser.
Pour Google, ces visites se font essentiellement sur le thème de la recherche (c'est le sens profond du récent diagramme de stratégie du framework Google). Pour les 2 autres, c'est une palette de services beaucoup plus variée qui est consommée: Yahoo en particulier avec sa stratégie Web 2.0 disperse ses visites sur une multitude de services.
Donc, avantage (potentiel de croissance dans les autres domaines) ou risque ("tous les oeufs dans le même panier") pour Google?
PS: les 3 grands ont chacun environ 70% de la population mondiale qui leur rend visite chaque mois. Ils semblent donc que nous allions tous ou presque nous "agglutiner" sur les mêmes sites....
Selon son calcul, il y a maintenant 694 millions d'internautes sur notre planète (sur 6.5 milliards d'individus que compte la planète selon le site PopulationMondiale.com qui tient les comptes en direct). Nous avons donc dépassé le cap des 10% des êtres humains connectés à Internet!
[Cela renforce ma fascination pour Skype qui vient de dépasser le cap des 100 de comptes utilisateurs enregistrés....]
Comscore étaie la validité des résultats de son étude par des détails sur son panel: il englobe les pays qui représentent plus de 99% de la "population Internet".
Une première conclusion: les USA ne sont plus aussi importants dans ce "village global". Ils n'en représentent avec 152 millions que 22% contre 66%+ il y a 10 ans!
La France est 7ème globalement et 3ème européenne (après UK, Allemagne) avec presque 24 millions.
Le classement par pays est le suivant:Les détails de l'étude montrent par ailleurs que la France n'est que 16 ème au plan mondial en durée d'utilisation avec presque 37 heures par mois (quand même une bonne heure par jour...).
Une autre partie intéressante chez Comscore: la répartition de visiteurs dans les plus grands (réseaux de) sites mondiaux.
Dans la guerre publicitaire contre Google qui démarre maintenant, Microsoft et Yahoo ont finalement le même nombre de visiteurs (ou presque) que Google!
La bataille va donc finalement se gagner sur la durée des visites et la capacité à les monétiser.
Pour Google, ces visites se font essentiellement sur le thème de la recherche (c'est le sens profond du récent diagramme de stratégie du framework Google). Pour les 2 autres, c'est une palette de services beaucoup plus variée qui est consommée: Yahoo en particulier avec sa stratégie Web 2.0 disperse ses visites sur une multitude de services.
Donc, avantage (potentiel de croissance dans les autres domaines) ou risque ("tous les oeufs dans le même panier") pour Google?
PS: les 3 grands ont chacun environ 70% de la population mondiale qui leur rend visite chaque mois. Ils semblent donc que nous allions tous ou presque nous "agglutiner" sur les mêmes sites....
jeudi, mai 04, 2006
Google Adwords: ses 400'000 annonceurs ciblés par Yahoo et MSN
Dans un article nommé la "contre-attaque sur Google" (!...), Business Week livre des chiffres intéressants sur le service pay-per-click Google Adwords (qui est dans mon kit perso de blogging).
Cet article évoque la contre-attaque que préparent Yahoo (projet Panama) et Microsoft (évolution de son récent AdCenter) dans les services publicitaires respectifs pour regagner du terrain sur Google. Il s'agit de projets séparés même si les 2 collaborent déjà sur l'alliance OCA et l'interconnexion de leurs services de messagerie instantanée.
En effet, quand on voit ces chiffres, ils doivent s'activer:
Pour l'instant, Google est le leader incontesté. Combien de mois (années ?) faudra-t-il aux 2 autres larrons pour commencer à remonter la pente?
Cet article évoque la contre-attaque que préparent Yahoo (projet Panama) et Microsoft (évolution de son récent AdCenter) dans les services publicitaires respectifs pour regagner du terrain sur Google. Il s'agit de projets séparés même si les 2 collaborent déjà sur l'alliance OCA et l'interconnexion de leurs services de messagerie instantanée.
En effet, quand on voit ces chiffres, ils doivent s'activer:
- Google aurait actuellement 400'000 annonceurs sur son programme Adwords. Puisque 99% des revenus Google sont en provenance d'Adwords et au vu des chiffres Google du 1er trimestre 2006 qui amènent à 10 milliards de dollars annuels, on pourrait en déduire que le budget annuel moyen Adwords de ces annonceurs est de 25'000 dollars. Ce ne sont donc pas vraiment des annonceurs locaux type PME, on comprend alors pourquoi Google prépare des services comme les services de connexion wifi sponsorisé ou la publicité cartographique afin de "siphonner" aussi le marché de la publicité locale (estimé à 22 milliards de dollars pour les USA)
- Yahoo n'a lui que 200'000 annonceurs et MSN AdCenter est en démarrage!
- La technique Google est plus efficace que celle de Yahoo: c'est le produit prix du click * taux de click (voir mon billet détaillé à ce sujet) qui utilisé par Google afin de maximiser ses revenus: un click sur une publicité adwords potentiellement très lucrative (enchère élevée) ne rapporte finalement rien si elle n'est jamais cliquée...
- Le marché de la publicité online sera bien de 14 milliards de dollars pour les USA en 2006 (source: le rapport Emarketer déjà évoqué). Google est en train de le dévorer seul (trop vite: d'autres relais de croissance sont nécessaires même si ce n'est pas gagné d'avance pour Google....)
- Yahoo et MSN vont appuyer leur contre-attaque sur les données personnelles qu'ils possèdent: sur 250 millions de personnes pour MSN contre 200 millions pour Yahoo (....beaucoup plus que Google qui doit de toute façon être très prudent sur la sphère personnelle). La stratégie publicitaire de Google est la publicité contextuelle ("contextual advertising") alors que celle de Yahoo et MSN semblent s'orienter vers la publicité comportementale ("behavioral targeting")
Pour l'instant, Google est le leader incontesté. Combien de mois (années ?) faudra-t-il aux 2 autres larrons pour commencer à remonter la pente?
mardi, mai 02, 2006
Youtube: 0 revenus mais 1 million de dollars de coûts réseau par mois!
Forbes publie un article sur le succès toujours croissant de YouTube (que j'avais déjà évoqué) auprès de ses utilisateurs.
En tant qu'utilisateur du service, il est clair que c'est très agréable de pouvoir publier des vidéos sur son blog/site (comme je l'ai déjà fait lors des JOs de Turin) sans avoir à déployer aucune infrastructure ni logiciel spécifique. En plus, quand c'est gratuit, on comprend l'engouement....
En tout cas, il se manifeste par les chiffres suivants:
Selon Nick Carr, Limelight Networks - en tant que fournisseur dûment payé - est actuellement le seul à finalement faire de l'argent à travers le service YouTube. Il pousse la comparaison avec la première bulle Web où c'était finalement les start-ups de l'époque qui ont permis à Sun, EMC, etc,.... de "siphonner" l'argent des "venture capitalists" (VCs) quand elles achetaient tous ces équipements pour leurs projets pharaoniques (avec les résultats que l'on sait...).
Les VCs de YouTube peuvent s'inquiéter: les 20 millions (les 8 derniers en Avril 2006 par Sequoia Capital) déjà donnés vont s'évaporer très vite au rythme actuel! (au 1 million de réseau, il faut ajouter le personnel et tout le reste...) Surtout qu'il n'y a encore quasimment aucun revenu: quelques publicités sont présentes sur le site depuis Mars seulement!
Bien sûr, ces VCs devront remettre la main à la poche: M. Arrington de Tech Crunch prédit qu'un nouveau tour de 25 millions est quasi-bouclé!
Alors, pourquoi les VCs investissent tout cet argent?
En tant qu'utilisateur du service, il est clair que c'est très agréable de pouvoir publier des vidéos sur son blog/site (comme je l'ai déjà fait lors des JOs de Turin) sans avoir à déployer aucune infrastructure ni logiciel spécifique. En plus, quand c'est gratuit, on comprend l'engouement....
En tout cas, il se manifeste par les chiffres suivants:
- 12.9 millions de visiteurs uniques en Mars 2006
- 40 millions de vidéos diffusées chaque jour (soit 3 vidéos par jour en moyenne par visiteur unique - beaucoup, non?...)
- 200 téraoctets de trafic réseau pour ces millions de vidéos (soit en moyenne, 5 mégaoctets par vidéo - raisonnable!)
Selon Nick Carr, Limelight Networks - en tant que fournisseur dûment payé - est actuellement le seul à finalement faire de l'argent à travers le service YouTube. Il pousse la comparaison avec la première bulle Web où c'était finalement les start-ups de l'époque qui ont permis à Sun, EMC, etc,.... de "siphonner" l'argent des "venture capitalists" (VCs) quand elles achetaient tous ces équipements pour leurs projets pharaoniques (avec les résultats que l'on sait...).
Les VCs de YouTube peuvent s'inquiéter: les 20 millions (les 8 derniers en Avril 2006 par Sequoia Capital) déjà donnés vont s'évaporer très vite au rythme actuel! (au 1 million de réseau, il faut ajouter le personnel et tout le reste...) Surtout qu'il n'y a encore quasimment aucun revenu: quelques publicités sont présentes sur le site depuis Mars seulement!
Bien sûr, ces VCs devront remettre la main à la poche: M. Arrington de Tech Crunch prédit qu'un nouveau tour de 25 millions est quasi-bouclé!
Alors, pourquoi les VCs investissent tout cet argent?
- Pour participer au marché de la vidéo sur Internet: il va croitre selon IDC de 230 millions en 2005 à 1.7 milliard de dollars en 2010 (dixit Forbes)
- Pour rééditer le "coup" MySpace de 2005 vendu à Ruppert Murdoch en 2005 pour une vraie fortune (580 millions de dollars! là aussi avec des revenus infimes...)
lundi, mai 01, 2006
Bleublog: déjà une communauté .... et bientôt une plate-forme publicitaire!
Il y a moins de 2 mois, Le Matin (Groupe Edipresse - Lausanne) lançait la plate-forme BleuBlog pour stimuler la création de blogs par ses lecteurs.
Cette démarche est pour moi un exemple concret de la collaboration médias-blogosphère prônée par le ceo de Reuters (qui l'a d'ailleurs mise en application depuis) sur Financial Times.
Eh bien, après 2 mois, le bébé se porte plutôt bien: BleuBlog revendique
Certains diront que ce n'est pas une fortune. Certes! Mais, cela va déjà certainement couvrir une bonne partie des frais (hébergement, personnel, marketing, etc...) si bien que Le Matin profitera de tous les avantages relationnels et rédactionnels d'une telle communauté à coûts très faibles voire nuls!
La collaboration inéluctable que j'évoquais (en fin de ce billet) pour la sortie du livre "La révolte du pronétariat" de J. De Rosnay est donc non seulement en marche dès maintenant mais de plus sur des bases économiques saines!
PS (disclaimer): je rappelle que mon employeur est partenaire de Edipresse. Mais, cet avis est personnel - et sincère ;-)
Cette démarche est pour moi un exemple concret de la collaboration médias-blogosphère prônée par le ceo de Reuters (qui l'a d'ailleurs mise en application depuis) sur Financial Times.
Eh bien, après 2 mois, le bébé se porte plutôt bien: BleuBlog revendique
- 4'600 blogs créés dont 2 sont présentés chaque jour dans le titre papier gratuit associé "Le Matin Bleu"
- 800'000 impressions de pages mensuelles
- 85'000 visiteurs uniques ayant réalisé 106'000 visites
Certains diront que ce n'est pas une fortune. Certes! Mais, cela va déjà certainement couvrir une bonne partie des frais (hébergement, personnel, marketing, etc...) si bien que Le Matin profitera de tous les avantages relationnels et rédactionnels d'une telle communauté à coûts très faibles voire nuls!
La collaboration inéluctable que j'évoquais (en fin de ce billet) pour la sortie du livre "La révolte du pronétariat" de J. De Rosnay est donc non seulement en marche dès maintenant mais de plus sur des bases économiques saines!
PS (disclaimer): je rappelle que mon employeur est partenaire de Edipresse. Mais, cet avis est personnel - et sincère ;-)
[maj] Media & Tech maintenant par email: merci Feedburner!
Mise à jour du 1 Mai
Voici la réponse du Rick Klau de Feedburner à ma remarque ci-dessous sur une interface seulement en anglais. Bonne nouvelle: d'autres langues arrivent!
"Didier -
Merci pour votre remarque. Nous allons traduire notre service (en Francais, Allemand, Espanol, Italien, et Hollandais), probablement avant cet ete. Nous allons aussi developper une interface en Francais (et autres langues) parallelement. Elle comprendra support pour nos services (comme "FeedBurner Email").
Merci encore pour votre remarque, et pour utilisant FeedBurner!
--Rick"
Billet initial du 20 Avril
J'utilise Feedburner depuis la naissance de Media & Tech avec beeaucoup de satisfaction. J'en parle à divers titres dans tous ces billets.
Par exemple, j'ai déjà montré les stastiques de lectorat RSS qu'il me procure en temps réel.
Eh bien, Feedburner annonce un nouveau service que j'attendais depuis longtemps: le relais des billets par courrier électronique. Je l'ai activé dès maintenant (10 min de travail sur le modèle de publictaion de mon blog pour y inclure le formulaire Feedburner), je peux donc aussi désormais vous faire parvenir les billets de Media&Tech par email: 1 message par jour ... quand j'ai écrit au moins un billet.
Pour vous abonner à ce service, rien de plus simple:
Feedburner reconnaît ainsi que tout le monde n'est encore par prêt à utiliser RSS et que le courrier électronique n'est de très loin pas encore mort... même si personnellement je recommande chaudement RSS pour tous ces avantages et ceux-ci aussi.
PS1: un petit défaut à ce moment, le dialogue de confirmation / validation est en anglais. Désolé ! J'ai signalé ce cas à Feedburner pour tenter d'avoir une version française de ce dialogue de validation à travers lequel Feedburner devient pour la 1ère fois visible à mes lecteurs.
PS2: le service de Feedburner est très "propre" (bravo!): contrairement à d'autres équivalents que j'avais envisagé, Feedburner me donne accès en permanence à la liste des adresses des abonnés que je peux exporter et transporter ainsi sans souci vers un autre service de relais si jamais je venais à ne plus être satisfait.
Voici la réponse du Rick Klau de Feedburner à ma remarque ci-dessous sur une interface seulement en anglais. Bonne nouvelle: d'autres langues arrivent!
"Didier -
Merci pour votre remarque. Nous allons traduire notre service (en Francais, Allemand, Espanol, Italien, et Hollandais), probablement avant cet ete. Nous allons aussi developper une interface en Francais (et autres langues) parallelement. Elle comprendra support pour nos services (comme "FeedBurner Email").
Merci encore pour votre remarque, et pour utilisant FeedBurner!
--Rick"
Billet initial du 20 Avril
J'utilise Feedburner depuis la naissance de Media & Tech avec beeaucoup de satisfaction. J'en parle à divers titres dans tous ces billets.
Par exemple, j'ai déjà montré les stastiques de lectorat RSS qu'il me procure en temps réel.
Eh bien, Feedburner annonce un nouveau service que j'attendais depuis longtemps: le relais des billets par courrier électronique. Je l'ai activé dès maintenant (10 min de travail sur le modèle de publictaion de mon blog pour y inclure le formulaire Feedburner), je peux donc aussi désormais vous faire parvenir les billets de Media&Tech par email: 1 message par jour ... quand j'ai écrit au moins un billet.
Pour vous abonner à ce service, rien de plus simple:
- entrez votre addresse dans la fenêtre encadrée en rouge ci-dessus (dans la fenêtre Feedburner Email de la colonne de droite de ce blog)
- confirmez en répétant le captcha dans la fenêtre de confirmation
- cliquez sur l'URL incluse dans le courrier de validation que vous allez recevoir
Feedburner reconnaît ainsi que tout le monde n'est encore par prêt à utiliser RSS et que le courrier électronique n'est de très loin pas encore mort... même si personnellement je recommande chaudement RSS pour tous ces avantages et ceux-ci aussi.
PS1: un petit défaut à ce moment, le dialogue de confirmation / validation est en anglais. Désolé ! J'ai signalé ce cas à Feedburner pour tenter d'avoir une version française de ce dialogue de validation à travers lequel Feedburner devient pour la 1ère fois visible à mes lecteurs.
PS2: le service de Feedburner est très "propre" (bravo!): contrairement à d'autres équivalents que j'avais envisagé, Feedburner me donne accès en permanence à la liste des adresses des abonnés que je peux exporter et transporter ainsi sans souci vers un autre service de relais si jamais je venais à ne plus être satisfait.
Skype passe le cap des 100 millions d'utilisateurs enregistrés
C'est fait depuis vendredi 28 Avril : Skype a dépassé le cap des 100 millions d'utilisateurs enregistrés sur son service de téléphonie sur Internet.
Ce nombre d'utilisateurs était de 54 millions en Septembre 2005 lors de l'acquisition par Ebay.
La progression est fulgurante: le passage du cap des 6 millions d'utilisateurs simultanés a été plus rapide que celui des 5 millions. L'explosion se poursuit!
Tous les indicateurs sont donc au vert puisque le revenu 2006 va dépasser les 200 millions de dollars!
Un petit peu de maths: Niklas Zennstrom dans le podcast de Davos a déclaré que moins de 10% des utilisateurs de Skype étaient des clients payants (...et qu'avec ce faible pourcentage, sa société était rentable). Donc, cela veut dire qu'un client Skype moyen va dépenser environ une vingtaine de dollars annuellement! (200 millions / 10% de 100 millions d'utilisateurs)
PS: l'analyse de M. Meeker reste valable: Skype est clairement le service au développement le plus rapide de l'histoire industrielle.
Ce nombre d'utilisateurs était de 54 millions en Septembre 2005 lors de l'acquisition par Ebay.
La progression est fulgurante: le passage du cap des 6 millions d'utilisateurs simultanés a été plus rapide que celui des 5 millions. L'explosion se poursuit!
Tous les indicateurs sont donc au vert puisque le revenu 2006 va dépasser les 200 millions de dollars!
Un petit peu de maths: Niklas Zennstrom dans le podcast de Davos a déclaré que moins de 10% des utilisateurs de Skype étaient des clients payants (...et qu'avec ce faible pourcentage, sa société était rentable). Donc, cela veut dire qu'un client Skype moyen va dépenser environ une vingtaine de dollars annuellement! (200 millions / 10% de 100 millions d'utilisateurs)
PS: l'analyse de M. Meeker reste valable: Skype est clairement le service au développement le plus rapide de l'histoire industrielle.
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