dimanche, décembre 31, 2006
Symbolique ? Le plus vieux journal du monde abandonne le papier
Eh bien, à partir de 2007, il sera seulement publié sur son site web.
Je vous ai dit que je pensais que l'ubiquité très récente de l'Internet dans la vie de Mr Tout Le Monde faisait que nous n'étions qu'au début des bouleversements de notre société via le web (dites web 2.0 ou web 3.0 ou etc... si vous préférez)
Cette bascule du plus vieux journal du monde en est à mes yeux un des symboles.
Pensez-y !
... Euh, enfin pas trop: faites quand même un peu la fête pour la bascule vers 2007. [Bonne année 2007 à vous et merci de votre fidelité]
PS: ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. Ce n'est pas la fin de la presse sur papier, c'est juste .... un symbole!
[via Treehugger et Financial Times]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
vendredi, décembre 29, 2006
5 choses que vous ne savez pas sur moi…
Je ne suis pas un grand fan des systèmes pyramidaux et autres chaînes du bonheur mais cette période un peu relax de l'année s'y prête alors allons-y.
Donc, cinq choses que vous ne connaissez pas sur moi:
- je suis un grand fan d'escrime. Mon arme, c'est l'épée. Je suis au club de Pontarlier (son site web)et fais pas mal de tournois sur France et Suisse: on s'y rencontrera peut-être un jour ou l'autre! Le plus dur à vivre, c'est que je suis maintenant quadra donc classé "vétéran"! ;-)
- ma deuxième passion sportive, c'est le ski alpin. Affreusement frustré ces jours-ci à cause du manque criant de neige. Mes stations préférées: Diablerets, Verbier et Portes du Soleil (toutes à moins de 90 min de la maison) puis Tigne-Val d'Isère pour les séjours plus longs
- pour les jeux de l'esprit, je suis un grand fan d'échecs que j'ai longtemps pratiqué en tournois. Actuellement, je m'éclate avec des grilles de Sudoku.
- je vis dans le Haut-Doubs à Jougne, l'un des villages de la station de Métabief-Mont d'Or. Je vis donc à moitié sur France et à moitié sur Suisse (où je travaille)
- Je ne suis pas journaliste comme l'a écrit Alexandre mais informaticien de formation. Je suis intimement persuadé (de manière encore seulement intuitive...) que nous allons vivre à partir de maintenant 5 ans de bouleversements profonds dans notre société et ses industries par le fait que l'Internet devient seulement maintenant l'outil de Mr Tout Le Monde. Les opportunités créatives vont donc abonder...
PS: cette chaîne me fait dire que la spaghettisation de la blogosphère que je prônais est en marche. (C'est finalement bon pour le ranking Technorati cette chaîne pleine de liens, non?...)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, décembre 27, 2006
Médias et web 2.0: thèse d'Alexandre Cabanis
Tout y est:
- la technologie du web 2.0
- les médias traditionnels avant, pendant et après (le fameux web 3.0)
- une foule d'exemples concrets sur les changements déjà apportés par le web 2.0 à l'Internet et à notre paysage médiatique (voire notre vie)
- les excès qu'il génère
- etc....
PS: on y trouve même bibi cité en tant que journaliste (si, si !) lors de mon couplet sur "pronétaires et infocapitalistes".... C'est ma maman qui va être fière, elle qui me croyait informaticien jusqu'à ce jour! ;-)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, décembre 21, 2006
Pixelotto = Million Dollar Homepage v2 - Alex Tew "remet le couvert"!
La version 1 de la million dollar homepage (fin de ce billet) avait été un succès terminé par une apothéose sur Ebay. (... suivie d'une demande de rançon)
Ensuite, plein de clones (début de ce billet) qui n'ont été que de pâles copies sans succés. Ils ont seulement "pécloté" comme on dit par chez moi...
Eh bien, Alex Tex, le père de la v1 remet ça en sophistiquant le concept à travers Pixelotto.
- toujours le carré 1'000 x 1'000 pixels
- par contre, ces pixels sont cette fois à un prix unitaire de 2 dollars. +100% - tout augmente! ;-)
- en garçon peu gourmand, Alex Tex n'en gardera que la moitié. En effet, chaque clic sur un pixel (qui enmène sur le site de l'annonceur) délivre un ticket de loterie à l'internaute visiteur. A la fin de la vente, tirage au sort qui fait gagner un million de dollars au visiteur chanceux.
- Alex fait son million
- Un internaute en gagne un aussi: donc, tous les internautes sont motivés à visiter et à cliquer. [Messieurs les juristes: si le gagnant est français ou suisse, cela n'est-il pas un jeu d'argent illégal? Cf le récent cas Bwin - Monaco]
- Les annonceurs reçoivent du trafic. [La valeur commerciale de ces visites reste quand même à démontrer...]
Dans les milieux marketings, on dit actuellement que ce genre de coup ne marche qu'une fois (les clones susmentionnés en seraient la preuve). Alex Tew va-t-il se planter cette fois avec sa v2 du concept?
Pas sûr quand on voit le taux de remplissage actuel de sa page: le compteur "Prize Fund" indique déjà 143'000 $, il aurait donc déjà atteint 15% de l'objectif....
PS: Si vous avez de telles idées, pour 50% des gains, je veux bien être le développeur ;-)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, décembre 20, 2006
Feedburner: variation des abonnés RSS / Atom
Pourquoi ces variations parfois très fortes ?
- Point général: Parce que l'activité des internautes (http/html) n'est pas tous les jours identiques: ceux qui visitent mon blog - par un navigateur ou par RSS - sont clairement moins nombreux le week-end! Selon mon expérience personnelle, en semaine le lundi et le vendredi sont les jours les plus forts et le mercredi est le plus creux. Donc, il y plus ou moins de newsreaders RSS actifs selon les jours de la semaine: Feedburner comptabilise effectivement ceux qui viennent voir si votre fil de billets a été rafraîchi.
- Point spécifique à RSS: cependant, le protocole RSS est en général moins sensible à ces variations d'activité. En effet, pour beaucoup de PC personnels, le lecteur RSS reste ouvert en permanence tant que le PC allumé. Si bien que si vous êtes en ADSL (toujours connecté), que votre PC reste toujours allumé et que votre lecteur RSS fonctionne aussi en permanence, ce dernier va rafraîchir les news même si vous ne les lisez pas. Feedburner vous comptabilise dans les actifs. C'est comme un journal auquel on est abonné: l'éditeur ne sait pas vraiment si je le lis mais je le reçois.... C'est aussi valable si il s'agit d'un PC d'entreprise qui est en marche (y.c lecteur RSS) quelques heures dans la journée sans qu'il y ait forcémment de lecteur active des news.
- Point spécifique aux agrégateurs RSS: des agrégateurs de flux RSS comme Netvibes, Bloglines, Google News Reader, etc... ont encore un comportement plus "lissant". En effet, quand vous utilisez l'un de ces services, ce n'est plus votre PC qui lit les flux mais les serveurs de l'agrégateur. Ces aggrégateur informent Feedburner du nombre d'abonnés qu'ils ont à votre feed: tant que les utilisateurs restent abonnés chez eux , ils annoncent 1 pour chacun chez Feedburner, même si ils ne lisent plus ce fil, même si ils sont en vacances pour 3 semaines et même si au pire ils ne consultent plus du tout leur compte.
Prenons le cas de Media & Tech tel que vu par Feedburner:
Le détail des chiffres montrent que 48% (netvibes) + 7% (Bloglines) + 4% (Email) des abonnés RSS - en fait largement plus de 60% si on décortique les 26% du quartile supérieur gauche - des lecteurs de ce blog sont "permanents" puisqu'ils viennent par des services d'aggrégation insensibles aux variations quotidiennes.
Donc, même si 30-40% des lecteurs de Media & Tech sont inactifs le week-end (avec PC éteint), cela ne représente finalement que 12-15% de baisse momentanée des abonnés le week-end.
Conclusion: si vos variations d'abonnés RSS vous surprennent, analysez en détails la distribution de leurs moyens de lecture. Si ils viennent majoritairement par des lecteurs RSS individuels, vous aurez plus de "montagnes russes" que s'ils viennent à travers des aggrégateurs qui stabilisent (... certains iront même à dire "faussent") le nombre d'abonnés.
Si j'ai finalement embrouillé tout le monde au lieu de réussir à clarifier. Faites-le moi savoir ;-)
Je suis volontaire pour aider à analyser des fortes variations qui ne cadreraient pas avec les justifications ci-dessus.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
lundi, décembre 18, 2006
Youtube = (aussi) moyen d'investigation judiciaire
Il s'agit sûrement de profiter de l'immense communauté qui fréquente ce site pour retrouver des pistes: la vidéo a été vue 7'810 fois au moment où j'écris.
En tout cas, voilà une application nouvelle pour Youtube: elle équilibre celles moins flatteuses où le site est utilisé pour publier sans autorisation des contenus protégés par droits d'auteur.
PS: cela pose quand même par ailleurs de vraies questions sur la protection de la vie privée (... déjà dans le domaine des problèmes potentiels pour la maison mère Google) pour toutes les personnes qui passent sur cette vidéo et qui ne font pas l'objet de cette recherche. Juste?
[Via Guillaume sur Ratiatum]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
vendredi, décembre 15, 2006
[Fun] Utube contre Youtube: acte 2 = le pragmatisme (financier) américain
L'un des préjudices évoqué était la surcharge de trafic web apportée par les internautes qui se trompent d'orthographe: 70'000 personnes chaque jour selon Utube.
Finalement, le pragmastisme américain a payé: Utube a décidé de "repayer sur la bête" en tentant de monétiser le trafic: si vous comparez l'image ci-dessous de la homepage Utube avec celle de mon premier billet, vous verrez qu'il y a - en plus - un bandeau supérieur qui pointe vers un moteur de recherche retournants des liens sponsorisés.
Le proverbe dit "faire contre mauvaise fortune bon coeur".
On va l'adapter: ici, ce sera " faire fortune de mauvaise fortune" ;-)
[Via P. Lenssen]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Web 2.0: croissance d'AJAX = mort des pageviews?
Eh bien, on y est: Comscore vient d'annoncer que MySpace était passé en tête devant Yahoo des sites les plus actifs (38.7 contre 38.1 milliards de pages vues)
La technologie AJAX risque de provoquer de fortes secousses (un tsunami ?) sur Internet: cette nouvelle technique de développement des applications et services Internet va remettre en cause la validité de l'étalon par lequel la manne financière de la publicité en ligne est actuellement répartie.
Cet étalon, c'est l'impression de page. C'est une mesure parmi d'autres ( visiteurs, visites, durée de visites, etc...) de la valeur médiatico-publicitaire d'un site internet. Cette forme de mesure est très importante (la plus importante ?) pour les publicitaires car elle détermine finalement "l'espace publicitaire" à disposition pour placer les bannières ou les boîtes Google AdSense. Par ailleurs, elle donne une vision simple et appréhendable par tous de la fréquentation d'un site.
Revenons à la base: en jargon Internet, une impression de page ("page view" ou "page impression" en anglais), c'est quand un serveur Web envoie une nouvelle page web (complète) vers le navigateur d'un internaute qui a demandé cette page par un clic.
Cet internaute attend cette page avant de continuer sa navigation: le processus est donc synchrone pour l'utilisateur
AJAX apporte de nombreux bouleversements à cette architecture traditionnelle:
1) Le 1er "A" de la technologie AJAX veut dire "Asynchrone": la révolution de cette technologie est que le navigateur Internet anticipe l'activité de l'utilisateur en allant demander en arrière-plan (i.e. sans que l'utilisateur ne le perçoive) au serveur des morceaux de contenus dont l'utilisateur va
vraisemblablement avoir besoin.
L'exemple canonique de ce comportement asynchrone d'AJAX, c'est Google Maps: pendant que vous regardez les cartes courantes, votre navigateur va pré-charger les cartes adjacentes afin de pouvoir vous les montrer instantanément dès que vous vous déplacez dans une direction ou l'autre.
2) Une autre évolution apportée par AJAX est que l'on ne va pas forcément chercher une page entière mais que l'on rafraîchit seulement un fragment de la page en cours par des données fraîchement rapportées (toujours en mode asynchrone). Les widgets sont également une matérialisation de cette fragmentation des pages Web.
3) Enfin, en utilisant les astuces de présentation permises par la combinaison Javascript + CSS: il est possible d'avoir une donnée présente dans la page mais de la cacher jusqu'au moment où l'utilisateur la demande. Elle devient visible par un changement d'attribut CSS activé par Javascript.
Au vu des 3 cas ci-dessus, on arrive à une situation technologique où la définition d'une impression de page devient quasi-impossible. Doit-on fait +1 au compteur d'activité des impressions de page:
- seulement quand on envoie une page complète? Au pire, cela veut une seule fois puisque l'ensemble d'une application AJAX peut se dérouler à partir d'un seul et unique chargement de page entière complété par des rafraîchissements ultérieurs partiels (cf ci-dessus)
- chaque fois que l'on envoie un fragment de données? Est-ce honnête si cet est vraiment microscopique ou si il n'est finalement jamais affiché ?
- quand on rend visible une donnée présente depuis le début dans la page mais cachée par le "jeu CSS" ? Cela veut dire que la mesure d'activité ne se passe plus seulement au niveau du serveur mais aussi à travers des informations complémentaires remontées depuis les navigateurs. Bonjour, la complexité!
La conséquence négative d'AJAX , c'est donc que la mesure d'activité des sites Internet va replonger dans une vague de flou profond néfaste aux sociétés médias qui engrangent leurs revenus publicitaires grâce à des chiffres d'activité les plus élevées possible (certains n'hésitent même pas à "piper les dés"...). En corollaire, les sociétés à la Comscore, Nielsen, etc... qui vivent de la production / certification de ces chiffres vont aussi passer des moments (très) pénibles.
La conséquence positive d'AJAX, c'est que les applications qui l'utilisent (à bon escient) deviennent incroyablement plus efficaces: l'utilisateur économise l'attente du chargement de données (via le chargement asynchrone) et ne voit à un moment donné que ce dont il a réellement besoin (via les astuces CSS) pour la tâche en cours.
Donc, il n'y pas à hésiter: il faut aller vers AJAX car ce qui sert au mieux l'utilisateur est toujours finalement bon pour le fournisseur même si cela le fait passer par quelques "remous"...
Yahoo, pionnier de l'AJAX à grande échelle, a donc raison d'y aller "pleins gaz" d'autant que sa renommée lui permettra de passer outre les chiffres "farfelus" des analyseurs. C'est un Yahoo qui peut les faire bouger pour s'adapter!
Concernant la mesure d'activité, elle continuera via d'autres grandeurs: le monde des médias sera toujours structuré à travers des chiffres. Ces grandeurs sont celles qui existent par ailleurs et qu'AJAX ne bouleverse pas (cf. introduction) et puis d'autres à inventer.
Mais, il faudra savoir et pouvoir laisser du temps au temps pour faire émerger ces nouvelles métriques...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, décembre 14, 2006
[Info Podcast 4 ] - Niklas Zennstromm: 22% des 200 millions $ de Skype via Paypal
Dans ce récent podcast du Web 2.0 Summit, Niklas Zennstrom , le fondateur de Skype, donne 3 infos intéressantes:
- 22 % des paiements de Skype viennent par Paypal. Ce sont donc les synergies annoncées au moment du rachat par Ebay qui se concrétisent.
- Skype confirme l'annonce du début d'année: les 200 millions de dollars de chiffres d'affaires seront frôlés par le bas pour l'année 2006. [Niklas dit que, de toute façon, c'était une obligation de respecter ses engagements publics pour la filiale d'une société côtée en bourse comme Ebay]
- Le développement de Skype depuis sa création est encore plus rapide que celui de Ebay ou Paypal, pourtant 2 modèles du genre! C'était déjà annoncé dans ce graphe ci-dessous issu de l'Analyst Day 2006
Pour ceux qui écouteront le podcast: je trouve les costards taillés par N. Zennstrom aux opérateurs télécoms et aux majors de la musique à la fois la fois très "délicats" mais "bien sentis".
N'est-ce pas?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Blogs et Publicité - votre aide!
J'aimerais poursuivre le thème dans de prochains billets sur la base de chiffres sur les ressources financières à destination des blogueurs.
En particulier, je cherche les montants du marché publicitaire des blogs.
L'un d'entre vous peut-il me pointer vers une telle étude? Je suis sûr que la Sagesse des Foules ("Wisdom of Crowds") va encore fonctionner!
Un grand merci d'avance
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, décembre 13, 2006
Yahoo aurait voulu racheter Facebook pour 1.6 milliards de dollars - Bulle 2.0?
- Ruppert Murdoch a payé MySpace 480 millions de dollars mais l'a très vite "amorti" en signant un deal de revenus garantis à 900 millions de dollars avec Google
- Ce même Google a payé 1.65 milliard de dollars pour Youtube pour lequel les problèmes avec les majors de la musique, de la TV semblent continuer à s'amonceler
- Yahoo aurait voulu racheter Facebook pour 1.62 milliards de dollars selon Techcrunch (sur la base de documents internes à Yahoo que je vous invite à consulter chez Mike Arrington) mais les discussions son ont été stoppées.
A méditer d'autant plus quand on lit le billet de Emanuel sur un panel de LeWeb3
Le modérateur de la conférence a entrepris de faire voter la salle sur cette simple question:Vous auriez répondu la même chose?
“pensez-vous que d’ici quelques années les projets des différents membres du panel (les medias collaboratifs de Wikio à Citizenbay) resteront indépendants cad autonome et rentables (je cite de mémoire)”? Et là, chose étonnante, pratiquement aucun bras ne se lève dans la salle.Le modérateur continue …
- “Pensez-vous qu’ils seront achetés par exemple par des grands groupes de médias [traditionnels]”? Et là, les trois quarts des mains se dressent tout à coup! Dans cette salle composée à 95% du gratin de l’internet, entrepreneurs et blogueurs réunis, la fine fleur du web 2.0!
Quelques instants de malaise devant ce constat simple et effrayant: aucun de ces acteurs du web 2.0 ne croit un instant à la capacité des médias dits participatifs de survivre de façon autonome …
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Panama: le nouveau canal (publicitaire) de Yahoo
La lutte contre l'hégémonie publicitaire de Google se concrétise: après le Adcenter de Microsoft, c'est maintenant le Panama de Yahoo, sa nouvelle plate-forme de search marketing, qui devient public. La transition de l'ancienne à la nouvelle plate-forme durera plusieurs mois.
Un article de Business Week l'annonçait dans ce billet: Yahoo et Microsoft veulent s'en prendre - sérieusement - aux 400'000+ (chiffre de Mai 2006) annonceurs de Google!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
samedi, décembre 09, 2006
Blog Horizon - Classement #2 (partiel) par abonnés RSS (9 décembre 2006)
Il est toujours partiel vu que nous continuons à recenser et contacter les possesseurs de blogs utilisant Feedburner afin qu'ils nous permettent d'accéder leurs statistiques d'audience RSS.
Beaucoup de progrès ont été fait : +85% dans le nombre de blogs classés (de 49 à 91)
En particulier, des blogueurs importants ont ouvert leur APIs Feedburner pour nous:
Merci à eux et à tous ceux qui ont joué (et qui vont jouer...) le jeu de ce classement: nos demandes d'ouverture des APIs Feedburner sont en général réalisées très vite par les blogueurs. C'est vraiment sympa!
Ci-dessous les 30 premiers. La suite est sur BlogHorizon:
- Audience = 15800 abonnés RSS - Blog : http://www.macbidouille.com/
- Audience = 7019 abonnés RSS - Blog : http://fr.techcrunch.com/
- Audience = 5710 abonnés RSS - Blog : http://www.fredcavazza.net/
- Audience = 3172 abonnés RSS - Blog : http://www.generationmp3.com/
- Audience = 2348 abonnés RSS - Blog : http://2803.com/
- Audience = 2243 abonnés RSS - Blog : http://www.berrebi.org/
- Audience = 2208 abonnés RSS - Blog : http://www.webdeux.info/
- Audience = 1892 abonnés RSS - Blog : http://blog.netpolitique.net/
- Audience = 1649 abonnés RSS - Blog : http://www.prendreuncafe.com/blog
- Audience = 1413 abonnés RSS - Blog : http://blog.accessoweb.info/
- Audience = 1366 abonnés RSS - Blog : http://www.hublog.fr/
- Audience = 1258 abonnés RSS - Blog : http://altaide.typepad.com/jacques_froissant_altade
- Audience = 1031 abonnés RSS - Blog : http://64k.be/
- Audience = 996 abonnés RSS - Blog : http://www.emob.fr/dotclear/
- Audience = 977 abonnés RSS - Blog : http://aziz.typepad.com/
- Audience = 888 abonnés RSS - Blog : http://guim.typepad.com/
- Audience = 875 abonnés RSS - Blog : http://www.margaritasanteporcos.com/
- Audience = 850 abonnés RSS - Blog : http://www.french20.fr/
- Audience = 742 abonnés RSS - Blog : http://www.netwizz.net/blog
- Audience = 606 abonnés RSS - Blog : http://www.web-analytique.com/
- Audience = 601 abonnés RSS - Blog : http://media-tech.blogspot.com/
- Audience = 579 abonnés RSS - Blog : http://thebenitoreport.typepad.com/
- Audience = 550 abonnés RSS - Blog : http://www.wisibility.com/
- Audience = 501 abonnés RSS - Blog : http://jinfoo.canalblog.com/
- Audience = 500 abonnés RSS - Blog : http://www.monputeaux.com/
- Audience = 487 abonnés RSS - Blog : http://influenceurs.net/
- Audience = 455 abonnés RSS - Blog : http://lagazettedubuzz.typepad.com
- Audience = 399 abonnés RSS - Blog : http://www.imazine.fr/
- Audience = 397 abonnés RSS - Blog : http://ecosphere.wordpress.com/
- Audience = 388 abonnés RSS - Blog : http://danielbroche.typepad.com/
vendredi, décembre 08, 2006
Pligg.ch: un avenir pour Digg/Wikio?
Après Yigg.de pour l'Allemagne, Pligg.ch aggrége lui aussi les news en provenance d'un maximum de flux RSS helvétiques.
La question de mon précédent billet reste posée: comment les premiers partis vont-ils pouvoir rester devant la masse de ces sites d'aggrégation de news qui vont bourgeonner dans toutes les directions (par territoire, par domaine d'actualité, etc...). L'innovation effrénée sera-t-elle la seule source de salut?
Par ailleurs, cette aggrégation de news est toujours très proche de la "ligne jaune des droits d'auteur". Cette proximité empêche le business model primaire standard du web 2.0: 100% revenus = 100% publicité.
Je me demande donc comment les Digg, Wikio & co vont s'en sortir financièrement?
C'est peut-être finalement la même question qui taraude les fondateurs de Digg qui cherchent actuellement à vendre leur bébé au plus vite...
Si je n'ai rien compris à l'affaire, je prends vos explications avec grand intérêt!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Sapins de Noel = -25% sur le signal wifi - Tant pis!
Eh bien, tant pis pour le réseau wifi domestique à base de routeur Cisco/Linksys ! Nous ne concevons pas notre maison (un chalet) sans abondantes décorations de Noel....
Je me remettrai donc "un fil à la patte" pendant les quelques semaines qui viennent si besoin: la "geekerie" à toute de même des limites!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, décembre 07, 2006
Via LinkedIn: 1'108'000 connexions professionnelles - 12% de la totalité de leur réseau
Je reviendrai en détails sur LinkedIn et ce type de réseaux sociaux comme nouvel outil de recrutement en ligne en lieu et place des annonces classées traditionnels.
Mais, aujourd'hui, un bref billet pour montrer en images ce que l'on peut obtenir en tant qu'utilisateur "moyen". "Moyen" car je n'y ai (volontairement) que 83 connexions de 1er niveau alors que certains recruteurs américains se vantent de 3'500 voire 28'000 liens directs. Cela a-t-il encore un sens? Bon, c'est un mauvais physionomiste qui vous parle...
En tout cas, mon modeste réseau Linkedin se présente ainsi:
Plus d'un million de personnes que je peux ainsi espérer contacter par "rebonds" pour autant que les "maillons intermédiaires" le permettent. J'utilise parfois cette fonction (sûrement pas assez..) pour établir de nouveaux contacts sur des projets qui démarrent.
la croissance de mon réseau personnel sur LinkedIn est rapide: +6'000 personnes = 0.5% en moins d'une semaine.
La répartition géographie de ces contacts potentiels est la suivante:
Même si je travaille pas mal à l'international, cette répartition signifie pour moi que Linkedin est encore très anglo-saxon.
La répartition par industrie de mon réseau est ainsi:
Même si vu mes racines très technologiques, il est normal que je sois lié essentiellement à des gens du même monde, cette répartition me font dire que LinkedIn & Co sont encore des trucs de geeks....
Par son côté réseau social et communautaire , Linkedin fait à mon avis tout à fait partie du web 2.0 mais il a 2 caractéristiques spécifiques:
- c'est un peu le "Myspace ou le Facebook des vieux", de ceux qui veulent entre autre convaincre eux-mêmes et les autres qu'ils valent quelque chose par la qualité du réseau de relations 'qu'ils affichent...
- c'est un réseau où l'on se limite à créer et gérer ses connexions. Sur les autres réseaux issus du web 2.0 (wikis, commentaires inter-blogs, etc...), les connexions sont le fruit indirect et non recherchées en tant que tel d'une collaboration. Ici, leur création en tant que telle est le but intrinsèque: on ne voit pas comment et pourquoi cette connexion est née et existe.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mardi, décembre 05, 2006
[Info podcast 3] P.Omidyar (EBay): le bel avenir des mashups du Web 2.0
En effet, pendant sa conversation avec John Battelle, P. Omidyar annonce qu''actuellement 45% des objets vendus sur Ebay arrivent par les API d'Ebay à disposition de développeurs tiers.
Même si aujourd'hui ces API servent de "connecteur d'intégration" aux applications (standards) tierces qu'utilisent les dizaines de milliers de personne qui vivent d'Ebay, on peut envisager que, dans un futur de plus en plus proche, ces APIs seront utilisées pour de vrais mashups profesionnels et durables intégrant effectivement, pour en tirer profit (pécuniaire) à travers une nouvelle valeur ajoutée, des sources de données multiples. Un exemple avec ce mashup d'enchères immobilières Ebay + Google Maps!
Avec des montants en jeu de l'ordre de 45% du CA d'Ebay, on peut penser que certains finiront par trouver comment effectivement valoriser "professionnellement" ces mashups!
Autre intérêt de ce podcast, P. Omidyar explique comment son fond de capital-risque "Omidyar Network" sélectionne ses cibles d'investissements: des startups et des individus visant simultanément le profit financier et l'amélioration durable de la société.
Paradoxal? Par forcément, il explique à un moment de l'interview comme exemple que la plus grande réussite d'Ebay est pour lui d'avoir donné plus de confiance en son prochain aux 120 millions d'utilisateurs (acheteurs ou vendeurs) d'Ebay. Cette confiance est en effet le pilier des transactions sur Ebay. Et donc, qu'une société très profitable comme Ebay peut aussi finalement améliorer le monde si son business model le lui impose....
Démagogique ? Je ne crois pas: les actions très personnelles de P. Omidyar montrent clairement qu'il est au-dessus de tout soupçon dans ce domaine.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
lundi, décembre 04, 2006
LinkedIn et "digital business networking": vision de septembre 2004
Aussi, je republie ici un article écrit pour le magazine Techniques de Presse (IFRA) de Septembre 2004. Le pdf original est ici. L'article du Journal du Net de la même époque apporte aussi les détails de la situation initiale du sujet.
Mes informations de fond sur le sujet de l'époque sont encore valables. C'est pourquoi je les republie ci-dessous pour "créer le contexte"
PS: je suis toujours utilisateur actif de LinkedIn. C'est pour moi un moyen de rester en contact avec des copains de promo et des partenaires professionnels que j'apprécie. On garde ainsi des liens même si l'un ou l'autre bouge professionnellement. Par contre, je n'utilise que (trop) peu le réseau de contact des niveaux 2 à n: les amis de mes amis de mes amis de.... Là, cependant, je rejoindrais presque l'avis de Thierry Klein.
Médias électroniques
Les amis de mes amis deviendront (en principe) mes "contacts"
(Internet Business Networking, un marché parallèle du recrutement)
Il y a cinq ans, personne ne voyait comment le « peer-to-peer » (l'échange de fichiers d'utilisateur à utilisateur) pourrait avoir un impact économique. L'industrie du disque paie aujourd'hui le prix fort pour son manque de curiosité de l'époque ! Il en sera peut-être ainsi pour l'Internet Business Networking qui a un énorme point commun avec le peer-to-peer : le formidable levier publicitaire du « bouche-à-oreille » nommé parfois « marketing viral ». Le business networking met au goût du jour le principe de l'agenda démultiplicateur : chaque personne invite ses contacts dans une gigantesque base de données pour finalement créer un réseau global. Ce nouveau type de « réseautage » connaît un succès fulgurant. La presse doit-elle sintéresser au phénomène ?
Les "Six Degrés de Séparation" vous évoquent-ils quelque chose ? Selon eux, vous n'êtes situé qu'à un maximum de cinq personnes intermédiaires de contact de tout autre être humain sur notre planète. Cette vision du "Petit Monde" (« Small World ») comme elle est appelée outre-Atlantique est née formellement en 1929 dans une nouvelle de l'écrivain hongrois Frigyes Karinthy appelée « Chains ». Dans les années 50, les chercheurs Ithiel de Sola Pool (MIT) et Manfred Kochen (IBM) ont tenté de la prouver mathématiquement mais n'y sont arrivés que partiellement. En 2001, le professeur Duncan Watts de l'université de Columbia a pu encore une fois confirmer cette théorie grâce au courrier électronique : entre 48 000 émetteurs et 19 « cibles » réparties dans 157 pays, la distance maximale fut de 6.
Cette théorie, même si elle n'en est nécessairement pas le fondement, valide certainement la pertinence de services émergents de « Business Networking » sur Internet. En effet, les 100 milliards de dollars dépensés chaque année dans les conférences, foires professionnelles, etc. selon le magazine Tradeshow Week montrent l'importance que les professionnels accordent à un « business network » de haute qualité pour faire progresser les affaires de leur société. et leur propre carrière !
Des services accessibles par Internet comme LinkedIn, Ryze, Spoke Software pourraient drastiquement modifier ces méthodes traditionnelles de développement et d'entretien de leur carnet d'adresses.
Dans le cas de LinkedIn, par exemple, il suffit de définir votre profil sur ce site et puis de commencer à lancer par courrier électronique des invitations à des membres de votre carnet d'adresses (Outlook) habituel pour qu'ils s'inscrivent également sur ce service (si ce n'est pas déjà fait!) et qu'ils « connectent » leur réseau au vôtre. Ce marketing viral sans battage médiatique intense fonctionne à plein : 97 % des utilisateurs rejoignent le service par invitation d'un autre membre (1).
L'objectif est ensuite d'obtenir par l'intermédiaire des contacts de vos contacts des chemins vers des personnes cibles pour établir un partenariat, les recruter, offrir vos services, recevoir les leurs. Un fort gain en efficacité résulte du passage par les contacts de personnes qui collaborent déjà solidement ensemble et qui, en conséquence, ont déjà gagné une excellente confiance réciproque.
Ces services savent également « savonner la planche » dans la bonne direction ! Ils proposent des outils qui vous permettront de charger automatiquement l'ensemble de votre carnet d'adresses sur leur site : les 850 000 membres de LinkedIn y ont ainsi déjà chargé plus de 35 millions dadresses (2) électroniques afin de repérer leurs contacts habituels déjà inscrits. Les résultats sont surprenants : il est déjà fréquent de retrouver plus de 10 % de ses contacts quotidiens sur ces services.
L'effet démultiplicateur des Six Degrés de Séparation joue ensuite à plein. Par exemple, dans mon cas personnel, je me retrouve après quelques semaines seulement d'utilisation active sur la base d'une trentaine de contacts de premier niveau à la tête d'un réseau de 161 000 contacts au quatrième degré dont plus de 3'700 en Suisse et plus de 600 dans mon secteur d'activités de la presse ! Pour l'anecdote, j'ai par exemple le surprenant plaisir de découvrir que Marc Andreessen, fondateur emblématique de Netscape et Vinton Cerf, un des pères historiques de l'Internet se trouvent dans mon réseau.
On comprend alors le succès fulgurant de ces sites : LinkedIn est ainsi passé de 43 000 utilisateurs inscrits en décembre 2003 à plus de 850 000 en juillet 2004. Ce succès n'est pas limité à la Silicon Valley ou même aux USA : plus de 49 % des utilisateurs inscrits (3) vivent ailleurs !
Et le business model ?
Les sites de Business Networking sont gratuits pour l'instant. Ce n'est pas par vocation philanthropique. Ils sont actuellement dans une phase initiale de concurrence pour attirer une masse critique d'utilisateurs. La plupart des opérateurs de services de business networking tablent ensuite sur une grille de rémunération du service lorsqu'il est utilisé à des fins commerciales : recherche de partenaires professionnels ou recrutement d'un profil particulier. L'effet de levier du service a un tel impact de productivité que ces frais ne seront pas un obstacle pour la majeure partie des utilisateurs.
Ces services de « réseautage » pourraient faire partie de la prochaine génération de « killer applications » de l'Internet tant recherchées par les meilleurs venture capitalists : ils y ont déjà investi plus de 70 millions de dollars ! Par exemple, la très célèbre Sequoia Capital, investisseur initial de Yahoo! et Google, est aussi l'investisseur principal de LinkedIn. Si ces emblèmes du capital-risque se penchent ainsi sur leur berceau, c'est qu'on peut leur prédire un avenir potentiel très brillant "à la EBay", le service global d'enchères sur Internet. Diverses études montrent que cette société a eu le développement le plus rapide (chiffres daffaire et profitabilité) de l'histoire des affaires!
Cette expansion explosive a reposé jusqu'à lors sur:
- l'ubiquité d'Internet qui permet à EBay d'avoir 105 millions d'utilisateurs,
- la spécificité de son service seulement possible grâce au réseau des réseaux,
- l'efficacité opérationnelle de cette société reposant sur des ordinateurs.
Les services comme LinkedIn, Spoke ou Ryze disposent initialement des trois mêmes caractéristiques. L'avenir montrera si et comment ils auront su les exploiter pour atteindre des résultats aussi brillants sur les territoires aussi vastes que ceux du recrutement et des annuaires et événements professionnels qui sont finalement ceux qui pourraient le plus souffrir de l'arrivée de cette nouvelle forme de concurrence.
Les leaders de ces activités traditionnelles doivent se préoccuper dès aujourd'hui de cette nouvelle concurrence sous peine de réveil tardif très douloureux : divers exemples publics décrivent comment à travers LinkedIn des sociétés américaines de renom ont pu trouver des candidats de haut niveau pour pourvoir des postes à forte responsabilité sans passer par un cabinet de recrutement ou la presse. Elles ont au passage économisé des dizaines de milliers de dollars. Dautres décrivent comment des partenariats industriels à succès sont nés très rapidement entre des sociétés sans relations préalables et dont les managers sont entrés en contact via ces sites.
Pour arriver à des résultats « à la Ebay », la qualité du service sera clef : il faudra gagner puis garder la confiance des utilisateurs. Le risque de tuer la poule aux oeufs d'or en voulant monnayer trop abruptement vis-à-vis de tiers les informations très privées livrées par les utilisateurs sera permanent. Par ailleurs, la méthode de la chaîne de références successives et intentionnelles lors d'un contact restera la pierre angulaire : 92 % des utilisateurs n'acceptent que les contacts par référence.
Cette méthode permet d'éviter la cacophonie générale proche du spam qui pourrait résulter dune publication trop directe sur le site du réseau de chacun. La sécurité ainsi que la protection des données et de la sphère privée sont donc des préoccupations essentielles pour ne pas dire vitales des services de « business networking » qui visent le succès durable. La clef de voûte est finalement de conserver des utilisateurs actifs à long terme. Ces services pourront alors toucher les dividendes résultant de la célèbre loi de Metcalfe. Prouvée par le passé par le fax, puis l'Internet et la messagerie électronique, elle dit que la valeur économique et l'utilité d'un réseau pour l'un de ses membres ne progressent pas de manière linéaire mais plutôt comme le carré (n exp 2) du nombre des utilisateurs connectés.
Vous n'êtes pas encore membre de l'un de ses services ? Dans ce cas, consacrez quelques heures à l'exploration de ces nouveaux services. Ils n'ont pas la convivialité des contacts noués lors des séminaires, mais ils peuvent sûrement leur donner une dimension supplémentaire.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Skype, VoIP, téléphonie classique: croissances relatives
Un article plein de chiffres de SkypeJournal: (le graphique ci-dessus en est extrait)
- Le traffic Skype a crû de 80% entre 2005 et 2006: +6.2 milliards de minutes transmises par ce réseau (très virtuel puisque P2P) pour passer de 7.6 milliards à 13.8 milliards de minutes. Le ralentissement qui émerge ne modifie quand même pas le record historique de Skype
- Le reste VoIP (Vonage + câblo-opérateurs + opérateurs historiques + tous les autres) a fait +16.8 milliards de minutes pour atteindre 42 milliards de minutes annuels. Croissance = +66%
- la téléphonie commutée traditionnelle par le "bon vieux réseau" a crû de 8% à 237 milliards de minutes au total (+18 milliards)
Est-on bien sûr que c'est le bon jugement ? En effet, c'est une société de 3 ans d'âge, de moins de 500 employés et qui a malgré tout déjà une part de marché mondiale de [13.8 / (13.8 + 42 + 237)] = 4.7% !!
De plus, comme le note l'article, cette croissance de Skype se fait à coûts de marketing (et d'infrasrtucture) nuls (seulement le bouche à oreille des blogs du web 2.0) alors que ce n'est pas le cas pour la téléphonie classique qui dépense plus que jamais en publicité!
Donc, si j'étais France Télécom, Cegetel ou équivalent, je me poserais quand même bien des questions par rapport à mon futur face à un tel concurrent qui fonctionne sur le modèle de la "market value destruction" et qui coûte finalement déjà très cher à l'industrie en chiffre d'affaires perdu!
PS: si j'étais opérateur de téléphonie mobile, je me poserais aussi la question vu que téléphones Wifi (même chez Nokia...) sont maintenant là et que le wifi urbain gratuit approche (FON, Google, etc...).
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
dimanche, décembre 03, 2006
[Fun]: bug sur mon blog ? certains l'aiment chaud!
Eh bien, pas du tout: "Un bug sur mon blog" c'est le titre de la chanson que vous entendrez en pressant la petite flèche bleue qui précède. Elle plaisante sur le fait que nous blogueurs aurions un avis / jugement à faire connaître sur tout.... Vrai ? ;-)
Et "Certains l'aiment chaud", c'est le nom du groupe Pop/Rock de journalistes de FR3 & France Bleu qui l'a faite (Régis Mazabraud en fait partie)
Après un employé Google qui chante Google Maps Mobile, on a maintenant les pros de l'information qui raillent (amicalement) les amateurs. Un nouveau round de "infocapitalistes contre pronétaires"? Non, je crois que ce cap est définitvement passé!
Et puis, ce groupe confirme par la pratique ce que l'on lit partout: tout groupe ou artiste qui se respecte doit un site sur MySpace. C'est le cas pour "Certains l'aiment chaud". Encore bravo Mr Murdoch!
En tout cas, moi, je la trouve plutôt cool. Et vous?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
vendredi, décembre 01, 2006
[Techno] Feed autodiscovery (RSS/Atom): bien configurer votre blog
Voilà le résultat: j'ai essayé d'être le plus explicite possible avec un minimum de jargon.
Si vous avez modifié la configuration de votre blog pour y inclure Feedburner ou modifié votre fil RSS d'une manière ou d'une autre, il faut lire ce billet: je pense que certains loupent dans leurs statistiques RSS des dizaines voire des centaines de lecteurs!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Répartition relative des visites sur les services Google
on comprend très bien la stratégie Google: "70 % de l'énergie sur Search & Adversiting - 20% sur Gmail, GVidéo, etc... - 10% sur le reste" (voir ce billet pour tous les détails à ce sujet)
En effet, cette stratégie très focalisée reflète finalement parfaitement la fréquence relative des visites sur les différents sites de Google:
- Google Search textuel: presque 80%
- Google Search images: env 9%
- Gmail: 5%
- Google News: 1.3%
- tout le reste (Maps, Earth, Finance, etc...) en dessous du pourcent pour chacun
Source: blog Media & Tech (par didier durand)