["Scary Smart" se traduit pour moi au mieux en" effroyablement intelligent" - vous aurez noté l'humour googlien sur "scary" (effrayant!) un jour d'Halloween....]
Si, donc vous pensez que vous l'êtes, eh bien entrez cette phrase "I am scary smart" dans la fenêtre de recherche Google.com (ou cliquez ici) et regardez la première pub Adwords en haut à droite: c'est une auto-pub de Google (visible ici) qui vous route vers une page de recrutement pour ses équipes nord-américaines.
Normal, quand on doit soutenir le rythme de croissance évoqué dans ce billet (+2'000 employés par an et +60% de chiffre d'affaires), il faut "faire feu de tout bois"!
[Via P. Lenssen]
blog Media & Tech:
lundi, octobre 31, 2005
vendredi, octobre 28, 2005
Google: vers la pub TV et presse pour lutter contre de futurs résultats financiers "défaillants"?
L'Expansion comme le site Bousier.com ont parmi une nuée de communiqués vanté les résultats financiers bruts de Google. Ils sont bien sûr excellents! et qui ne rêverait pas de produire les mêmes pour sa société?....
Mais, je trouve que l'analyse des chiffres par J. Battelle sous un angle opérationnel et relatif est encore plus instructive:
Comme Microsoft a (actuellement…) une palette de produits plus étendue, chacun peut en déduire ce qu'il veut: (a) Google focalise plus et mieux ses efforts que Microsoft ou (b) Google a besoin de plus d'argent pour atteindre les mêmes résultats…
En tout cas, avec de tels chiffres, on peut comprendre pourquoi Google s'engage sur de véritables révolutions à la genèse difficile et pourquoi il peut se donner 300 ans pour atteindre ce genre d'objectifs!
Malgré tout, ses stratèges doivent préparer l'avenir:
Si il reste dans le monde publicitaire et qu'il raisonne par la taille, il devra impérativement se tourner vers la télévision. C'est le premier marché publicitaire actuellement: toujours selon PWC, il croit de 6.9 % chaque année pour atteindre 186 milliards de dollars en 2009. Là, il y a de la place pur grandir mais ce sera plus difficile: chaque centimètre carré est déjà occupé et sera âprement défendu! Ce serait une bataille moins aisée que celle qui consiste à défricher un espace vierge comme l'Internet...
Il y a cependant des signes tangibles:
[Cette expérience dans les magazines est aussi un moyen de tester la nouvelle méthode Pay Per Call afin de booster Google Talk dans un futur proche]
Il y a une sorte de paradoxe dans cette évolution de Google: il doit chercher sa croissance future au-delà du marché sur lequel il est né et dont il est le leader incontestable. Il doit même revenir sur les terres des médias traditionnels auxquels il était censé faire tant de mal...
C'est peut-être finalement un bien pour ces média traditionnels: si Google devient leur intermédiaire publicitaire, il va associer inéluctablement son destin aux leurs et devra ainsi leur assurer longue vie et prospérité....
Mais, je trouve que l'analyse des chiffres par J. Battelle sous un angle opérationnel et relatif est encore plus instructive:
- Le revenu moyen de CHAQUE recherche est maintenant de 0.12 dollars. CHAQUE: vraiment CHAQUE recherche (!!) et pas seulement celles qui sont "sponsorisées". Soit 20% de progression par rapport à 2004 où c'était seulement 0.10 dollars.
- Le revenu moyen par utilisateur est de 7 dollars
- Le revenu moyen par click Adwords: 0.62 dollars. Qui oserait prétendre ensuite que le modèle "Pay-Per-Click" ne paie pas?
- La banque d'affaires Bear Stearns prédit à Google un bénéfice net pour 2006 de 4 milliards de dollars, soit environ le chiffre d'affaires de 2005!
- La croissance du chiffre d'affaires pour cette année est de 96% par rapport à l'année dernière. A comparer aux "modestes" 42% de Yahoo… Pour 2006, Bear Stearns prédit "seulement" 61%. Le début de la fin de la croissance de Google dans l'Internet ? Malgré tout une forte avance sur la moyenne du trio EBay-Yahoo-Amazon pour lequel Bear Stearns "ne prédit que" 29%.
Comme Microsoft a (actuellement…) une palette de produits plus étendue, chacun peut en déduire ce qu'il veut: (a) Google focalise plus et mieux ses efforts que Microsoft ou (b) Google a besoin de plus d'argent pour atteindre les mêmes résultats…
En tout cas, avec de tels chiffres, on peut comprendre pourquoi Google s'engage sur de véritables révolutions à la genèse difficile et pourquoi il peut se donner 300 ans pour atteindre ce genre d'objectifs!
Malgré tout, ses stratèges doivent préparer l'avenir:
- En gardant ces 35% de marge opérationnelle et selon les prédictions de chiffres d'affaires de Bear Stearns de 4 milliards de bénéfice, Google devra "sortir" 12 milliards de chiffres d'affaire l'année prochaine.
- Le marché de la publicité Internet global sera aux alentours de 16-18 milliards et ne croîtra lui selon PriceWaterhouseCoopers (PWC) sur ClickZ qu'à 15.8%.
- Google croît donc beaucoup plus vite que le marché duquel il vit à plus de 98%.
Si il reste dans le monde publicitaire et qu'il raisonne par la taille, il devra impérativement se tourner vers la télévision. C'est le premier marché publicitaire actuellement: toujours selon PWC, il croit de 6.9 % chaque année pour atteindre 186 milliards de dollars en 2009. Là, il y a de la place pur grandir mais ce sera plus difficile: chaque centimètre carré est déjà occupé et sera âprement défendu! Ce serait une bataille moins aisée que celle qui consiste à défricher un espace vierge comme l'Internet...
Il y a cependant des signes tangibles:
- des recrutements de haut niveau chez Google autour de la télévision
- Le NY Post qui annonce que Google réfléchit à étendre son intermédiation publicitaire à la télévision
- le célèbre blog BoingBoing s'est fait confirmé le sujet par B. Schnitt, le porte-parole de Google qui, selon la méthode Google habituelle, confirme puisqu'il n'infirme pas...
[Cette expérience dans les magazines est aussi un moyen de tester la nouvelle méthode Pay Per Call afin de booster Google Talk dans un futur proche]
Il y a une sorte de paradoxe dans cette évolution de Google: il doit chercher sa croissance future au-delà du marché sur lequel il est né et dont il est le leader incontestable. Il doit même revenir sur les terres des médias traditionnels auxquels il était censé faire tant de mal...
C'est peut-être finalement un bien pour ces média traditionnels: si Google devient leur intermédiaire publicitaire, il va associer inéluctablement son destin aux leurs et devra ainsi leur assurer longue vie et prospérité....
jeudi, octobre 27, 2005
Yahoo Trip Planner: avant Google Travel
Je viens d'écrire que Google prépare tranquillement le lancement d'un futur "Google Travel"
Eh bien, Yahoo pousse à un démarrage plus rapide: il lui aussi très actif dans le "diagonal search" et lance son propre service de voyages.
Dans son blog, il annonce le lancement du service "Trip Planner" qui permet comme son nom l'indique de construire l'ensemble des pièces d'un voyage à partir de multiples requêtes de recherche et de services à valeur ajoutée en provenance de Yahoo Travel.
L'idée (innovante pour moi....) est d'exposer la construction de son voyage aux membres de la communauté Yahoo Travel afin d'obtenir leur commentaires et suggestions.
Autant Yahoo que Google font beaucoup d'effort pour faire naître ces services verticaux dans de multiples secteurs industriels malgré toutes les difficultés que cela comporte.
On peut leur faire confiance pour que cela finisse par payer ... dans tous les sens (surtout les plus lucratifs!) du terme ;-)
Eh bien, Yahoo pousse à un démarrage plus rapide: il lui aussi très actif dans le "diagonal search" et lance son propre service de voyages.
Dans son blog, il annonce le lancement du service "Trip Planner" qui permet comme son nom l'indique de construire l'ensemble des pièces d'un voyage à partir de multiples requêtes de recherche et de services à valeur ajoutée en provenance de Yahoo Travel.
L'idée (innovante pour moi....) est d'exposer la construction de son voyage aux membres de la communauté Yahoo Travel afin d'obtenir leur commentaires et suggestions.
Autant Yahoo que Google font beaucoup d'effort pour faire naître ces services verticaux dans de multiples secteurs industriels malgré toutes les difficultés que cela comporte.
On peut leur faire confiance pour que cela finisse par payer ... dans tous les sens (surtout les plus lucratifs!) du terme ;-)
Les projets du "Summer of Code" cartographiés
J'avais évoqué le Summer of Code de Google destiné à créer des jobs d'été pour étudiants (... et à détecter de futurs développeurs-stars!).
Eh bien. l'ensemble des projets est cartographié ici (par projet, lien étudiant-mentor, etc...)
Je me permets ici un screenshot global qui montre combien l'engouement a été planétaire!
Eh bien. l'ensemble des projets est cartographié ici (par projet, lien étudiant-mentor, etc...)
Je me permets ici un screenshot global qui montre combien l'engouement a été planétaire!
En attendant Google Base, l'émergence concrète (mais discrète) de "Google Travel"!
Toute la blogosphère suppute (43'000 billets à ce moment) autour du futur Google Base (avec la confirmation de Google).... et Google leur dit: "attendez, on n'a pas encore fini!". Certains exhibent même leurs trophées: des screenshots postés sur Flickr (comme Dirson sur Flickr) obtenus pendant un moment d'ouverture (inopinée) du service!
Pendant ce temps, Google pose calmement les briques de ce que j'appellerai un futur "Google Travel".
En effet,
Ce sont pour moi des signes que Google met en place les briques de base d'un futur service vertical de recherche vertical orienté sur le thème des voyages. Encore une mise en pratique du "diagonal search".
Bien sûr, dans mon récent (long) billet, je décrivais le démarrage des services verticaux à partir des moteurs horizontaux comme long, polémique et complexe. C'est pour cela qu'ici Google s'y prend longtemps à l'avance.
En plus, "il teste l es eaux" de manière limitée: il route les requêtes de voyage vers Expedia, Hotwire et Orbitz. C'est donc fait à peu de frais, voir même lucratif si on admet que les 3 précités paient pour chaque prospect qui leur est envoyé ainsi.
Et, puis, tout naturellement, quand Google verra que ses utilisateurs ont compris le fonctionnement de ces petites icônes et qu'elles sont abondamment utilisées, il sera temps de lancer son propre service vertical de voyages comme TripAdvisor par exemple pour "siphonner" les revenus des voyages réservés sur Internet, secteur très lucratif selon Le Monde!
Bien joué (une fois de plus...), Mr Google!
Pendant ce temps, Google pose calmement les briques de ce que j'appellerai un futur "Google Travel".
En effet,
- depuis le début d'année existe sur Google Suisse, Google Allemagne et sur Google Hollande (entre autres?) cette petite icône pour les horaires de train dès que l'on entre 2 noms de ville
- depuis peu, on trouve sur Google.com ce symbole d'avion quand on entre 2 noms de ville très éloignées
Ce sont pour moi des signes que Google met en place les briques de base d'un futur service vertical de recherche vertical orienté sur le thème des voyages. Encore une mise en pratique du "diagonal search".Bien sûr, dans mon récent (long) billet, je décrivais le démarrage des services verticaux à partir des moteurs horizontaux comme long, polémique et complexe. C'est pour cela qu'ici Google s'y prend longtemps à l'avance.
En plus, "il teste l es eaux" de manière limitée: il route les requêtes de voyage vers Expedia, Hotwire et Orbitz. C'est donc fait à peu de frais, voir même lucratif si on admet que les 3 précités paient pour chaque prospect qui leur est envoyé ainsi.
Et, puis, tout naturellement, quand Google verra que ses utilisateurs ont compris le fonctionnement de ces petites icônes et qu'elles sont abondamment utilisées, il sera temps de lancer son propre service vertical de voyages comme TripAdvisor par exemple pour "siphonner" les revenus des voyages réservés sur Internet, secteur très lucratif selon Le Monde!
Bien joué (une fois de plus...), Mr Google!
mercredi, octobre 26, 2005
Après la messagerie, Microsoft rejoint l'Open Content Alliance de Yahoo contre Google Print
Une nouvelle fois, Yahoo et Microsoft s'allient pour lutter contre Google, le "grand méchant loup".
Il y a peu, une première alliance était conclue autour de la messagerie instantanée pour lutter contre Google Talk (et AOL).
Eh bien, la toute jeune Open Content Alliance (OCA) de Yahoo qui est sa riposte à Google Print compte dès aujourd'hui un membre supplémentaire de poids: c'est Microsoft qui annonce aujourd'hui qu'il rejoint cette alliance.
Le service s'appellera MSNBS ("MSN Book Search") et sera activé dans la première moitié de 2006. En échange de son accès à l'ensemble de la librairie digitale OCA, Microsoft s'est engagé à financer la digitalisation de 150'000 livres.
Ces 150'000 livres seront du contenu libre de droit mais Microsoft veut aller plus loin et réfléchit à des modèles qui préserveront les intérêts des éditeurs: pay-per-page, pay-per-chapter, abonnement complet, etc...
Toujours selon le blog SEW, les idées originales ne manquent pas
""We look to combine a powerful book search experience with our deep software investments in advanced reading technologies, productivity and community based applications such as MSN Messenger, and new capabilities in the Windows platform to help people access precisely the information they are looking for wherever they are in the world.""
Cette allusion à la messagerie instantanée pour travailler sur MSNBS (annoter en commun, s'envoyer des extraits, etc...) n'est-elle pas encore un appel du pied à Yahoo pour pousser un peu plus loin la collaboration.
Et les éditeurs allemands qui viennent de lancer leur propre initiative autonome, vous croyez qu'ils parlent avec qui? Je parie que c'est avec tout le monde .... et même qu'il y a des discussions entre OCA et Google Print!
Il y a peu, une première alliance était conclue autour de la messagerie instantanée pour lutter contre Google Talk (et AOL).
Eh bien, la toute jeune Open Content Alliance (OCA) de Yahoo qui est sa riposte à Google Print compte dès aujourd'hui un membre supplémentaire de poids: c'est Microsoft qui annonce aujourd'hui qu'il rejoint cette alliance.
Le service s'appellera MSNBS ("MSN Book Search") et sera activé dans la première moitié de 2006. En échange de son accès à l'ensemble de la librairie digitale OCA, Microsoft s'est engagé à financer la digitalisation de 150'000 livres.
Ces 150'000 livres seront du contenu libre de droit mais Microsoft veut aller plus loin et réfléchit à des modèles qui préserveront les intérêts des éditeurs: pay-per-page, pay-per-chapter, abonnement complet, etc...
Toujours selon le blog SEW, les idées originales ne manquent pas
""We look to combine a powerful book search experience with our deep software investments in advanced reading technologies, productivity and community based applications such as MSN Messenger, and new capabilities in the Windows platform to help people access precisely the information they are looking for wherever they are in the world.""
Cette allusion à la messagerie instantanée pour travailler sur MSNBS (annoter en commun, s'envoyer des extraits, etc...) n'est-elle pas encore un appel du pied à Yahoo pour pousser un peu plus loin la collaboration.
Et les éditeurs allemands qui viennent de lancer leur propre initiative autonome, vous croyez qu'ils parlent avec qui? Je parie que c'est avec tout le monde .... et même qu'il y a des discussions entre OCA et Google Print!
mardi, octobre 25, 2005
Plus de 12'000 employés-blogueurs chez IBM!
Le blogging chez IBM a très fortement progressé:
ce sont maintenant plus de 12'000 employés (sur un total de 320'000) actifs avec ce nouveau média qui sont maintenant recensés chez Big Blue. Ils travaillent dans plus de 70 pays. En mai, ils étaient 3'000 selon Juerg.
Respectent-ils tous la politique instaurée par la fameuse bible du blogueur IBM du début d'année?
Si quelqu'un connaît l'évolution du nombre de blogs (1'350 en Mai) et de posts (26'000 dans les 18 premiers mois) chez IBM, un commentaire à ce billet sera plus que bienvenu!
USA: 551'000 années-hommes de travail "perdues" à la lecture de blogs
C'est le résultat de l'étude du très sérieux magazine Ad Age.
A ce sujet, Blog Herald rapporte que 25% des travailleurs américains (soit 35 millions de personnes) passent chaque semaine 3 heures et demie (9% du temps de travail) à lire des blogs à travers une "pause" quotidienne d'environ 40 minutes de lecture.
La partie non-professionnelle de cette lecture amène à un total de 551'000 années-hommes de travail perdues.
Comme je n'ai à priori pas de lecteurs aux USA, Media&Tech ne contribue pas à cette perte de productivité considérable .... si elle a été bien évualuée!
A ce sujet, Blog Herald rapporte que 25% des travailleurs américains (soit 35 millions de personnes) passent chaque semaine 3 heures et demie (9% du temps de travail) à lire des blogs à travers une "pause" quotidienne d'environ 40 minutes de lecture.
La partie non-professionnelle de cette lecture amène à un total de 551'000 années-hommes de travail perdues.
Comme je n'ai à priori pas de lecteurs aux USA, Media&Tech ne contribue pas à cette perte de productivité considérable .... si elle a été bien évualuée!
lundi, octobre 24, 2005
Google Print: riposte "autonome" des éditeurs allemands
Une semaine après le lancement de Google Print en Europe, les éditeurs allemands annoncent via Reuters qu'ils vont lancer leur propre initiative de digitalisation des livres qu'ils publient.
Sur le fond, ils ne veulent pas donner leur contenu original à Google bien qu'ils annoncent que leur librairie électronique sera indexable par TOUS les moteurs de recherche. Ainsi, MSN Search et Yahoo pourront aussi jouer à ce jeu sans digitaliser eux-mêmes (même si Yahoo a déjà prévu de commencer).
Même si la tâche est lourde et que personne ne sait aujourd'hui si elle sera un jour rentable, l'initiative est logique: les éditeurs recevront ainsi le trafic de recherche sur leurs serveurs. Ils le contrôleront à 100% pour en tirer des opportunités de revenus indirects (publicité, promotion d'autres produits, etc...) .
M. Ullmer, le responsable du projet estime ces coûts à 3'000 euros de frais fixes (pour le serveur) + 10 euros par titre digitalisé. Il annonce également que "100 éditeurs sont déjà à bord".
Bien sûr, il y a aussi déjà des défecteurs, SEW rapporte que l'éditeur de dictionnaires Langenscheidt a lui déjà directement "fait affaire" avec Google. Il va intégrer 160 de ses dictionnaires à Google Print.
Finalement, c'est malgré tout une avancée dans la mission officielle de Google d'organiser pour chaque individu un accès efficace à l'ensemble de l'information de la planète.
Cette initiative allemande a pour moi 2 avantages:
Sur le fond, ils ne veulent pas donner leur contenu original à Google bien qu'ils annoncent que leur librairie électronique sera indexable par TOUS les moteurs de recherche. Ainsi, MSN Search et Yahoo pourront aussi jouer à ce jeu sans digitaliser eux-mêmes (même si Yahoo a déjà prévu de commencer).
Même si la tâche est lourde et que personne ne sait aujourd'hui si elle sera un jour rentable, l'initiative est logique: les éditeurs recevront ainsi le trafic de recherche sur leurs serveurs. Ils le contrôleront à 100% pour en tirer des opportunités de revenus indirects (publicité, promotion d'autres produits, etc...) .
M. Ullmer, le responsable du projet estime ces coûts à 3'000 euros de frais fixes (pour le serveur) + 10 euros par titre digitalisé. Il annonce également que "100 éditeurs sont déjà à bord".
Bien sûr, il y a aussi déjà des défecteurs, SEW rapporte que l'éditeur de dictionnaires Langenscheidt a lui déjà directement "fait affaire" avec Google. Il va intégrer 160 de ses dictionnaires à Google Print.
Finalement, c'est malgré tout une avancée dans la mission officielle de Google d'organiser pour chaque individu un accès efficace à l'ensemble de l'information de la planète.
Cette initiative allemande a pour moi 2 avantages:
- Sa forme proactive accélère la mise en place de cet accès universel à l'information planétaire pour tous les individus. On devrait gagner aisni un peu de temps sur les 300 ans nécessaires estimés par Google!
- Sa forme ouverte devrait réduire un peu les mutiples conflits sur le sujet de ces derniers mois. Ce Google Print et ses jumeaux sont une véritable révolution: il faut donc un peu de temps après les escarmouches initiales quasi-incontournables (... et même nécessaires) pour que chacun trouve sa place sur le nouveau "terrain de jeu". Cette normalisation est maintenant bien en route!
dimanche, octobre 23, 2005
Mère Thérésa, Ben Laden et Saddam Hussein associés à Mexico City....
.... dans une campagne de publicité par affichage dans les rue de Mexico City.
Dans son article, le Free New Mexican publie cette photo d'affiche avec Saddam Hussein comme" preuve vivante"
Selon Reuters, ces trois personnages célèbres (à des titres très divers! Et pas tous très respectables...) sont les "mentors comportementalistes" ("behavorial cops") utilisés dans cette campagne à destination des habitants de la mégalopole (18 millions d'habitants). L'objectif de ces affiches est de fustiger l'incivilité au volant, les agressions et la corruption!
Et le panel "d'orateurs" va encore s'élargir: G. Bush et A. Hittler sont les prochains à apparaître selon le plan de campagne. Pour G. Bush, je suis sûr que Washington va réagir (discrètement) avant que cela ne se produise!
C'est l'association citoyenne "Faites quelque chose pour votre ville" qui est à l'origine de cette campagne. Claudia Adeath, porte-parole de cette association, dit que l'ironie (!) de ces affiches a pour but d'attirer une attention maximum:
C'est sûr qu'elle va marquer les esprits et que toute la planète en parle déjà: l'Inde , l'Irlande. Taiwan, etc...
Mais, quand même, n'est-ce pas un peu "too much"?
Ben Laden en "mentor comportementaliste", c'est au moins de l'ironie au 8ème degré, n'est-ce pas? . Et, je ne suis par sûr de pouvoir élever mon (modeste) esprit aussi haut ;-)
Et vous?
Dans son article, le Free New Mexican publie cette photo d'affiche avec Saddam Hussein comme" preuve vivante"
Selon Reuters, ces trois personnages célèbres (à des titres très divers! Et pas tous très respectables...) sont les "mentors comportementalistes" ("behavorial cops") utilisés dans cette campagne à destination des habitants de la mégalopole (18 millions d'habitants). L'objectif de ces affiches est de fustiger l'incivilité au volant, les agressions et la corruption!
Et le panel "d'orateurs" va encore s'élargir: G. Bush et A. Hittler sont les prochains à apparaître selon le plan de campagne. Pour G. Bush, je suis sûr que Washington va réagir (discrètement) avant que cela ne se produise!
C'est l'association citoyenne "Faites quelque chose pour votre ville" qui est à l'origine de cette campagne. Claudia Adeath, porte-parole de cette association, dit que l'ironie (!) de ces affiches a pour but d'attirer une attention maximum:
- Ben Laden en incitant les piétons à traverser sur les ponts leur dit "Je me soucie de votre vie!"
- Saddam Hussein proclame "ne vous garez pas en double file, vous pourriez générer le chaos!"
- Mère Thérésa elle incite les automobilistes à ne pas tenter de corrompre la police en cas d'infraction
C'est sûr qu'elle va marquer les esprits et que toute la planète en parle déjà: l'Inde , l'Irlande. Taiwan, etc...
Mais, quand même, n'est-ce pas un peu "too much"?
Ben Laden en "mentor comportementaliste", c'est au moins de l'ironie au 8ème degré, n'est-ce pas? . Et, je ne suis par sûr de pouvoir élever mon (modeste) esprit aussi haut ;-)
Et vous?
samedi, octobre 22, 2005
"Google Wallet" et "Google Purchases" au bord du lancement
Google Rumors produit des éléments concrets et sérieux sur cette thèse: le concurrent à Paypal que Google a annoncé avant l'été est au bord du lancement.
Google Rumor a pu se connecter et faire un 1er screenshot. Il semble qu'il y ait un service Wallet (le porte-monnaie électronique dans lequel on conserve son argent électronique) et un service Purchases (utilisation de sa carte de crédit pour des achats importants)
Démarrage sous 10 jours ? On verra....
PS: le directeur de la lutte contre les fraudes a donc finalement sûrement été recruté....
Google Rumor a pu se connecter et faire un 1er screenshot. Il semble qu'il y ait un service Wallet (le porte-monnaie électronique dans lequel on conserve son argent électronique) et un service Purchases (utilisation de sa carte de crédit pour des achats importants)
Démarrage sous 10 jours ? On verra....
PS: le directeur de la lutte contre les fraudes a donc finalement sûrement été recruté....
Firefox passe le cap des 100 millions de téléchargements
Mon billet du 1er Mai annonçait le passage du cap des 50 millions de téléchargements pour Firefox.
Moins de 6 mois plus tard, c'est celui des 100 millions qui est passé par ce navigateur Internet en mode Open Source qui fait fureur!
... Et en tout cela en seulement 11 mois de vie pour FireFox. Pas mal!
Suite aux craintes sécuritaires de l'été dûes à une avalanche de patchs, la part de marché reste vers les 7-9%
PS: je fais partie à travers l'ordinateur familial ainsi que mon laptop profesionnel des 100 millions. Et je suis devenu accro aux onglets: je comprends pourquoi Microsoft va intégrer cette fonction dans IE7...
Moins de 6 mois plus tard, c'est celui des 100 millions qui est passé par ce navigateur Internet en mode Open Source qui fait fureur!
... Et en tout cela en seulement 11 mois de vie pour FireFox. Pas mal!
Suite aux craintes sécuritaires de l'été dûes à une avalanche de patchs, la part de marché reste vers les 7-9%
PS: je fais partie à travers l'ordinateur familial ainsi que mon laptop profesionnel des 100 millions. Et je suis devenu accro aux onglets: je comprends pourquoi Microsoft va intégrer cette fonction dans IE7...
Steve Ballmer "Je n'ai jamais lancé aucune chaise!"
Au cours d'une conférence Gartner, S. Ballmer a démenti toutes les allégations sur cette rocambolesque histoire de lancer de chaise au départ d'un employé pour Google.
Il faut quand même rappeler que S. Lucovsky, "l'affreux défecteur" vers Google, a décrit ce lancer de chaise lors d'une procédure de justice officielle.
Lequel des deux est donc un menteur? A vous de juger ;-)
Il faut quand même rappeler que S. Lucovsky, "l'affreux défecteur" vers Google, a décrit ce lancer de chaise lors d'une procédure de justice officielle.
Lequel des deux est donc un menteur? A vous de juger ;-)
Le podcast utilisé par les écoles et les universités
L'Atelier décrit une nouvelle forme d'utilisation du podcast: dans les écoles et les universités américaines.
Là-bas, les profs sont partis du constat très simple que pour rester en contact avec leurs élèves, il fallait utiliser de manière pédagogique les mêmes technologies que celles que leurs élèves utilisent pendant leurs loisirs.
Le podcast permet même aux parents d'écouter eux aussi ce que font leurs enfants!
Selon l'Atelier, cette technologie est utilisée
à l'école primaire: "A l'école élémentaire de Jamestown dans l'Arlington, Camilla Gagliolo, coordinatrice des usages de la technologie à l'école réalise, avec les élèves des podcasts. "On a lu des passages des livres qu'on aimait. On a mené des interviews. Les enfants de partout auront envie de nous écouter", raconte, enchanté Mohamed El-Sayed, un élève de dix ans."
et à l'université: "Les universités ont été les premières à intégrer l'usage du podcast. Les cours et conférences étaient enregistrées et transformées en podcasts. Maintenant, les professeurs vont bien au-delà. Des lycées de East Oakland, en Californie ont fait des portraits vocaux, en anglais et en espagnol, des problèmes de leurs communautés. "C'est dur de voir quelqu'un mourir devant ses yeux""
A quand une utilisation similiaire par l'Education Nationale française ? On peut espérer que le podcast ne sera pas percçu comme aussi dangereux que Skype qui est lui banni de nos écoles et universités .
Là-bas, les profs sont partis du constat très simple que pour rester en contact avec leurs élèves, il fallait utiliser de manière pédagogique les mêmes technologies que celles que leurs élèves utilisent pendant leurs loisirs.
Le podcast permet même aux parents d'écouter eux aussi ce que font leurs enfants!
Selon l'Atelier, cette technologie est utilisée
à l'école primaire: "A l'école élémentaire de Jamestown dans l'Arlington, Camilla Gagliolo, coordinatrice des usages de la technologie à l'école réalise, avec les élèves des podcasts. "On a lu des passages des livres qu'on aimait. On a mené des interviews. Les enfants de partout auront envie de nous écouter", raconte, enchanté Mohamed El-Sayed, un élève de dix ans."
et à l'université: "Les universités ont été les premières à intégrer l'usage du podcast. Les cours et conférences étaient enregistrées et transformées en podcasts. Maintenant, les professeurs vont bien au-delà. Des lycées de East Oakland, en Californie ont fait des portraits vocaux, en anglais et en espagnol, des problèmes de leurs communautés. "C'est dur de voir quelqu'un mourir devant ses yeux""
A quand une utilisation similiaire par l'Education Nationale française ? On peut espérer que le podcast ne sera pas percçu comme aussi dangereux que Skype qui est lui banni de nos écoles et universités .
mercredi, octobre 19, 2005
Skype dans nos foyers: avec le "bon vieux téléphone" en cheval de Troie?
Certes, depuis son rachat par Ebay, le service Skype a prodigieusement augmenté son potentiel de développement sur le marché: il va profiter du pouvoir et de la puissance de Meg Whitman, ceo de Ebay et de ceux de ses équipes.
Mais, malgré tout: le développement mondial explosif de Skype salué par les plus grands analystes financiers (.... et tellement effrayant pour notre Education Nationale qui l'a banni) ne pourra quitter le monde des "geeks" pour rejoindre celui du grand public à la condition que son service prenne des formes connues de Monsieur Tout Le Monde.
Le "cheval de Troie" sera donc le bon vieux combiné qui trône dans nos foyers. Il devrait pouvoir convaincre de 7 à 77 ans!
En conséquence , Skype a récemment annoncé 2 partenariats d'importance pour que son logiciel de services téléphoniques sur Internet (basé sur les protocoles VoIP) soit intégré à dans des appareils téléphoniques domestiques quasi-standards:
De plus, alors qu'IPEVO impose un câble entre combiné et PC, le combiné Linksys est sans fil! C'est le standard DECT (via une station USB connectée au PC) de tous nos combinés domestiques sans fil qui a été utilisé pour nous permettre de nous promener ainsi très commodément dans toute la maison .... et surtout faire oublier ainsi à certains utilisateurs encore anxieux vis-à-vis de l'informatique que c'est maintenant un PC et une ligne ADSL qui servent de central téléphonique.
D'ailleurs, ce PC est fort efficace pour la gestion du combiné: c'est à travers lui que l'on peut configurer l'ensemble du combiné sans avoir de crises de nerfs dues à de gros doigts sur ces petites touches! Parfois, mon cas...
Selon une récente étude Sandvine, Skype est en tête des 1'100 opérateurs du marché VoIP aux USA (36% des appels et 46% des minutes) "loin devant" (dixit Sandvine) les seconds (Microsoft, Yahoo, AOL). Les 2 "chevaux de Troie" que sont les produits IPEVO et Linkys vont non seulement lui permettre de faire croître sa part de marché sur le secteur de la téléphonie Internet mais vont aussi lui permettre de faire croître l'ensemble du marché VoIP en cannibalisant allègrement la téléphonie classique!
On comprend pourquoi les blocages de Skype par les opérateurs classiques sont devenus monnaie courante.
Et, ils ne devraient pas diminuer à travers la pression mise par ces nouveaux combinés "classiques". A tel point que la société Verso a flairé le créneau: elle a développé un produit pour les opérateurs destiné à bloquer les communications de type Skype!
Mon pronostic:
Skype (avec l'appui colossal de Ebay) va faire nécessairement faire son chemin dans le grand public avec de tels produits. En effet, il bâtit actuellement un "éco-système industriel" en impliquant autour de lui des partenaires comme le géant des réseaux fixes Cisco (via Linksys) et ceux des réseaux mobiles Motorola (accord en début d'année) ou Nokia (avec son"telco killer") dans un mode "win-win"! Il vit de ses services et les goliaths vendent les appareils qui y donnent accès. Il n'y a donc aucune concurrence entre eux. En print, autant Cisco que Motorola que Nokia s'y connaissent en campagnes publicitaires mondiales pour faire décoller un produit! "Sur leurs épaules", Skype va en profiter à peu de frais...
Cette envolée (nette aussi en France: plus de 2.2 millions d'utilisateurs!) sera clairement au détriment des opérateurs de téléphonie classiques! Et tant pis si les 3 partenaires de Skype précités scient au passage un peu (beaucoup ?) la branche sur laquelle sont ceux grâce à qui ils ont grandi.....
Et, pour moi, le stade ultime de la commoditisation de Skype (d0nc l'apogée de sa valeur commerciale) sera atteint quand des consommateurs "lambdas" quitteront leur fournisseur d'accès Internet sans se douter que c'est sa défense commerciale dans une guerre technologique qui fait que leurs communications (explicitement bloquées) "ne passent pas". Ils le feront alors simplement en pensant que la qualité des services de leur opérateur "n'est plus ce qu'elle était" et qu'il faut aller chez un fournisseur où cela "marche normalement" (i.e Skype ok) ! L'écroulement de quelques fleurons industriels en perspective....
Combien de temps pour cela ? 2, 3, 5, 10 ans?
Mais, malgré tout: le développement mondial explosif de Skype salué par les plus grands analystes financiers (.... et tellement effrayant pour notre Education Nationale qui l'a banni) ne pourra quitter le monde des "geeks" pour rejoindre celui du grand public à la condition que son service prenne des formes connues de Monsieur Tout Le Monde.
Le "cheval de Troie" sera donc le bon vieux combiné qui trône dans nos foyers. Il devrait pouvoir convaincre de 7 à 77 ans!
En conséquence , Skype a récemment annoncé 2 partenariats d'importance pour que son logiciel de services téléphoniques sur Internet (basé sur les protocoles VoIP) soit intégré à dans des appareils téléphoniques domestiques quasi-standards:
- le premier avec IPEVO, filiale du très grand distributeur informatique chinois (Taiwan) PCHome. IPEVO propose déjà 6 offres (voir photos et descriptifs) dont la moins chère est à 16 dollars! Il n'y aura donc pas de barrière de prix: on est d'entrée au "prix plancher". Pour l'instant, pas d'achat possible hors des Etats-Unis donc encore un peu de répit pour les opérateurs en place en France. Mais, ce n'est que temporaire. Quand on voit des revues du produit élogieuses comme celle de SkypeJournal, on peut se dire que cela va de toute façon cartonner! En effet, le partenariat déjà établi avec PCHome depuis mi-2004 a déjà "rapporté" à Skype 2.4 millions d'utilisateurs actifs (parmi 7.5 millions de téléchargements).
- Le second avec Linksys, la filiale "grand public" de Cisco. Là, c'est immédiatement très dangereux pour France Télécom, Cegetel, Tele2, etc.... En effet, le produit trône déjà en bonne place sur le site de Linksys France. Les revues dans les blogs sont aussi très positives même si il est vendu 130 dollars et qu'on lui reproche de ne pas avoir un fonctionnement dual Skype et ligne classique.
De plus, alors qu'IPEVO impose un câble entre combiné et PC, le combiné Linksys est sans fil! C'est le standard DECT (via une station USB connectée au PC) de tous nos combinés domestiques sans fil qui a été utilisé pour nous permettre de nous promener ainsi très commodément dans toute la maison .... et surtout faire oublier ainsi à certains utilisateurs encore anxieux vis-à-vis de l'informatique que c'est maintenant un PC et une ligne ADSL qui servent de central téléphonique.
D'ailleurs, ce PC est fort efficace pour la gestion du combiné: c'est à travers lui que l'on peut configurer l'ensemble du combiné sans avoir de crises de nerfs dues à de gros doigts sur ces petites touches! Parfois, mon cas...
Selon une récente étude Sandvine, Skype est en tête des 1'100 opérateurs du marché VoIP aux USA (36% des appels et 46% des minutes) "loin devant" (dixit Sandvine) les seconds (Microsoft, Yahoo, AOL). Les 2 "chevaux de Troie" que sont les produits IPEVO et Linkys vont non seulement lui permettre de faire croître sa part de marché sur le secteur de la téléphonie Internet mais vont aussi lui permettre de faire croître l'ensemble du marché VoIP en cannibalisant allègrement la téléphonie classique!
On comprend pourquoi les blocages de Skype par les opérateurs classiques sont devenus monnaie courante.
Et, ils ne devraient pas diminuer à travers la pression mise par ces nouveaux combinés "classiques". A tel point que la société Verso a flairé le créneau: elle a développé un produit pour les opérateurs destiné à bloquer les communications de type Skype!
Mon pronostic:
Skype (avec l'appui colossal de Ebay) va faire nécessairement faire son chemin dans le grand public avec de tels produits. En effet, il bâtit actuellement un "éco-système industriel" en impliquant autour de lui des partenaires comme le géant des réseaux fixes Cisco (via Linksys) et ceux des réseaux mobiles Motorola (accord en début d'année) ou Nokia (avec son"telco killer") dans un mode "win-win"! Il vit de ses services et les goliaths vendent les appareils qui y donnent accès. Il n'y a donc aucune concurrence entre eux. En print, autant Cisco que Motorola que Nokia s'y connaissent en campagnes publicitaires mondiales pour faire décoller un produit! "Sur leurs épaules", Skype va en profiter à peu de frais...
Cette envolée (nette aussi en France: plus de 2.2 millions d'utilisateurs!) sera clairement au détriment des opérateurs de téléphonie classiques! Et tant pis si les 3 partenaires de Skype précités scient au passage un peu (beaucoup ?) la branche sur laquelle sont ceux grâce à qui ils ont grandi.....
Et, pour moi, le stade ultime de la commoditisation de Skype (d0nc l'apogée de sa valeur commerciale) sera atteint quand des consommateurs "lambdas" quitteront leur fournisseur d'accès Internet sans se douter que c'est sa défense commerciale dans une guerre technologique qui fait que leurs communications (explicitement bloquées) "ne passent pas". Ils le feront alors simplement en pensant que la qualité des services de leur opérateur "n'est plus ce qu'elle était" et qu'il faut aller chez un fournisseur où cela "marche normalement" (i.e Skype ok) ! L'écroulement de quelques fleurons industriels en perspective....
Combien de temps pour cela ? 2, 3, 5, 10 ans?
Les 100 plus vieux noms de domaines DNS: tout juste 20 ans!
Jottings.com en publie la liste complète
Le Top Ten, c'est
1. 15-Mar-1985 SYMBOLICS.COM
2. 24-Apr-1985 BBN.COM
3. 24-May-1985 THINK.COM
4. 11-Jul-1985 MCC.COM
5. 30-Sep-1985 DEC.COM
6. 07-Nov-1985 NORTHROP.COM
7. 09-Jan-1986 XEROX.COM
8. 17-Jan-1986 SRI.COM
9. 03-Mar-1986 HP.COM
10. 05-Mar-1986 BELLCORE.COM
On voit finalement que le web (commercial) a tout juste 20 ans! Et que les pionniers de l'époque ne plus tous vivants...
[Via J. Battelle]
Le Top Ten, c'est
1. 15-Mar-1985 SYMBOLICS.COM
2. 24-Apr-1985 BBN.COM
3. 24-May-1985 THINK.COM
4. 11-Jul-1985 MCC.COM
5. 30-Sep-1985 DEC.COM
6. 07-Nov-1985 NORTHROP.COM
7. 09-Jan-1986 XEROX.COM
8. 17-Jan-1986 SRI.COM
9. 03-Mar-1986 HP.COM
10. 05-Mar-1986 BELLCORE.COM
On voit finalement que le web (commercial) a tout juste 20 ans! Et que les pionniers de l'époque ne plus tous vivants...
[Via J. Battelle]
l'ensemble des noms DNS détenus par Google
Pour ceux qui cherchent à lire l'avenir - en tout cas celui de Google- non pas dans le marc de café mais dans les noms de domaines DNS, voici celle établie par Search Engine Watch.
Elle est abondante!
Elle est abondante!
mardi, octobre 18, 2005
Google Print pour la France est maintenant actif: catalysation des ventes ou incitation au "copillage"?
En vue d'une annonce officielle à l'occasion de la foire du livre de Francfort, Google a activé la page française print.google.fr de son service Google Print d'accès à des livres digitalisés depuis ce week-end.
Il persévère malgré un long chemin semé d'embûches ainsi que les premiers déboires juridiques associés.
Comme il se donne 300 ans pour un tel objectif, Google est patient et opiniâtre!
De plus, pour éviter le même procès en Europe, le géant a accordé des faveurs aux éditeurs européens qu'il n'a pas accordé à leurs homologues américains.
Quand on fait une recherche avec "vie" puis que l'on sélectionne le 1er résultat ("la vie privée - une liberté parmi d'autres"), on voit que Google tient ses promesses aux européens. En effet, il affiche:
Donc, ainsi qu'annoncé, il pousse vers une librairie électronique en proposant 4 sites (Larcier, Alapage, Amazon, FNAC) pour doper les ventes de l'ouvrage et met clairement en avant les droits d'auteurs pour ne pas inciter au "copillage".
Malgré tout, on peut s'attendre à quelques grincements de dents: ce livre génère 322 hits dans ses 328 pages sur le seul mot "vie". Un "copilleur" patient - en composant toutes les pages issues de requêtes sur quelques mots aussi génériques que "vie" - ne pourrait-il finalement pas finir par "sortir" toutes les pages du livre sans débourser d'argent sinon le prix de l'impression correspondante?
Eh bien, non le cas est prévu par Google (et fonctionne: j'ai testé pour vous!). Selon la FAQ
Quelle proportion d'un livre est-il possible de consulter ?
Google respecte la loi sur les droits d'auteur et la créativité sous toutes ses formes. Vous n'obtiendrez donc qu'un aperçu limité (parfois même quelques phrases seulement) des livres qui sont encore sous droits d'auteur. Si le livre n'est soumis à aucune restriction en matière de droits d'auteur et s'il est considéré comme appartenant au domaine public, vous pourrez le consulter intégralement. Notez toutefois que le programme Google Print a été conçu pour vous aider à découvrir des livres, et non pour vous permettre de les lire entièrement. Consulter des livres sur notre site revient à feuilleter des ouvrages dans une librairie - la touche Google en plus.
Pourquoi dois-je ouvrir une session pour accéder à certaines pages ?
Les utilisateurs ne peuvent voir qu'une partie des livres disponibles dans Google Print, car la plupart de ces ouvrages sont encore sous droits d'auteur. Pour nous permettre de faire respecter ces restrictions, la consultation de certaines pages nécessite la connexion à un compte Google existant (un compte Gmail, par exemple) ou la création d'un compte. D'autres pages des mêmes livres sont disponibles sans connexion préalable. Si vous voulez lire quelques pages du livre sans ouvrir de session, cliquez sur le lien « afficher une page autorisée ». N'oubliez pas que le but de Google Print est de vous permettre de retrouver et de découvrir des livres. Il est donc possible que vous ne puissiez pas afficher toutes les pages auxquelles vous souhaitez accéder.
J'ai déjà ouvert une session. Pourquoi m'indique-t-on que la page n'est pas disponible ?
Dans le cadre de notre politique de protection des droits d'auteur, nous définissons pour chaque livre un ensemble de pages qui ne seront jamais présentées à l'utilisateur.
J'ai besoin d'accéder à un plus grand nombre de pages de ce livre. Que puis-je faire ?
Google Print vous aide à découvrir des livres, pas à les lire en ligne. Si vous souhaitez lire le livre en entier, cliquez sur l'un des liens « Acheter ce livre » pour acquérir l'ouvrage en ligne ou sur le lien « Rechercher ce livre dans une bibliothèque » pour trouver une bibliothèque possédant un exemplaire
PS: pas possible de choisir sa langue même dans "Recherche Avancée" donc une tentative sur "Paris" commence par une floppée de livres anglophones. Dommage quand on est sur Google.fr!
Il persévère malgré un long chemin semé d'embûches ainsi que les premiers déboires juridiques associés.
Comme il se donne 300 ans pour un tel objectif, Google est patient et opiniâtre!
De plus, pour éviter le même procès en Europe, le géant a accordé des faveurs aux éditeurs européens qu'il n'a pas accordé à leurs homologues américains.
Quand on fait une recherche avec "vie" puis que l'on sélectionne le 1er résultat ("la vie privée - une liberté parmi d'autres"), on voit que Google tient ses promesses aux européens. En effet, il affiche:
| Pages de livre | |||||||||||
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| Acheter ce livre | |||||||||||
| Larcier Alapage Amazon France FNAC | |||||||||||
Malgré tout, on peut s'attendre à quelques grincements de dents: ce livre génère 322 hits dans ses 328 pages sur le seul mot "vie". Un "copilleur" patient - en composant toutes les pages issues de requêtes sur quelques mots aussi génériques que "vie" - ne pourrait-il finalement pas finir par "sortir" toutes les pages du livre sans débourser d'argent sinon le prix de l'impression correspondante?
Eh bien, non le cas est prévu par Google (et fonctionne: j'ai testé pour vous!). Selon la FAQ
Google respecte la loi sur les droits d'auteur et la créativité sous toutes ses formes. Vous n'obtiendrez donc qu'un aperçu limité (parfois même quelques phrases seulement) des livres qui sont encore sous droits d'auteur. Si le livre n'est soumis à aucune restriction en matière de droits d'auteur et s'il est considéré comme appartenant au domaine public, vous pourrez le consulter intégralement. Notez toutefois que le programme Google Print a été conçu pour vous aider à découvrir des livres, et non pour vous permettre de les lire entièrement. Consulter des livres sur notre site revient à feuilleter des ouvrages dans une librairie - la touche Google en plus.
Les utilisateurs ne peuvent voir qu'une partie des livres disponibles dans Google Print, car la plupart de ces ouvrages sont encore sous droits d'auteur. Pour nous permettre de faire respecter ces restrictions, la consultation de certaines pages nécessite la connexion à un compte Google existant (un compte Gmail, par exemple) ou la création d'un compte. D'autres pages des mêmes livres sont disponibles sans connexion préalable. Si vous voulez lire quelques pages du livre sans ouvrir de session, cliquez sur le lien « afficher une page autorisée ». N'oubliez pas que le but de Google Print est de vous permettre de retrouver et de découvrir des livres. Il est donc possible que vous ne puissiez pas afficher toutes les pages auxquelles vous souhaitez accéder.
Dans le cadre de notre politique de protection des droits d'auteur, nous définissons pour chaque livre un ensemble de pages qui ne seront jamais présentées à l'utilisateur.
Google Print vous aide à découvrir des livres, pas à les lire en ligne. Si vous souhaitez lire le livre en entier, cliquez sur l'un des liens « Acheter ce livre » pour acquérir l'ouvrage en ligne ou sur le lien « Rechercher ce livre dans une bibliothèque » pour trouver une bibliothèque possédant un exemplaire
PS: pas possible de choisir sa langue même dans "Recherche Avancée" donc une tentative sur "Paris" commence par une floppée de livres anglophones. Dommage quand on est sur Google.fr!
Vous donneriez le prénom "Google" à votre fils? moi pas!
... et cela même si j'ai beaucoup d'estime voire d'admiration professionnelle pour ce que réalise Google.
Eh bien, cela a été fait!
Dans son blog, Google rapporte que Walid Kai, spécialiste en marketing des moteurs de recherche, a prénommé son fils Google.
C'est n'importe quoi: que Google reste prestigieux comme il l'est actuellement ou qu'il devienne le fameux démon (sous une forme ou sous une autre ....) qu'il ne veut pas être - le fameux "don't be evil!" - , un tel prénom sera de toute façon un fardeau pour ce charmant bambin (qui a aussi déjà bien sûr son site www.google-kai.com ....) quand il grandira!
Il y en a vraiment à qui leur doctorat en marketing monte à la tête et qui sont prêts à tout pour un coup de pub'!
PS: il n'y a pas que les geeks visiblement pour faire de telles bêtises, Aufeminin.com produit la statisitique de 6 bébés prénommés "Dior" en 2003....
Eh bien, cela a été fait!
Dans son blog, Google rapporte que Walid Kai, spécialiste en marketing des moteurs de recherche, a prénommé son fils Google.
C'est n'importe quoi: que Google reste prestigieux comme il l'est actuellement ou qu'il devienne le fameux démon (sous une forme ou sous une autre ....) qu'il ne veut pas être - le fameux "don't be evil!" - , un tel prénom sera de toute façon un fardeau pour ce charmant bambin (qui a aussi déjà bien sûr son site www.google-kai.com ....) quand il grandira!
Il y en a vraiment à qui leur doctorat en marketing monte à la tête et qui sont prêts à tout pour un coup de pub'!
PS: il n'y a pas que les geeks visiblement pour faire de telles bêtises, Aufeminin.com produit la statisitique de 6 bébés prénommés "Dior" en 2003....
Monster.com intègre Google Maps: à quand le phagocytage?
Le site d'offres d'emploi n°1 au monde Monster.com vient d' intégrer la technologie Google Maps (décidemment, le monde des annonces classées bouge actuellement beaucoup...)
Ce n'est pas une performance en soi: d'autres l'ont fait avant dans le domaine des annonces classées:
Ce n'est pas une performance en soi: d'autres l'ont fait avant dans le domaine des annonces classées:
- Paul Rademacher avec son HousingMaps (cela lui a d'ailleurs récemment permis d'être embauché par Google)
- Glendor pour les offres d'emplois
- Google se réserve le droit d'apposer des publicités sur le service Maps qu'il met à disposition de ces partenaires. ... Et les annonces classées sont clairement une forme publicitaire!
- Google va faire son entrée dans le monde des annonces classées.
Est-il donc finalement bien raisonnable pour un géant de la taille de Monster.com d'ouvrir de telles brèches par l'utilisation d'un service trop favorable à celui qui l'offre? Google tentera-t-il de "phagocyter" Monster.com en apposant les offres d'emploi issues de ses propres (futurs) services sur les mêmes cartes que celles utilisées par Monster?
La question tombe bien sûr si Monster.com a pu négocier un contrat d'utilisation bien plus favorable que les conditions standards du site Google Maps. Vu la publicité qu'il va finalement procurer à ce service de Google, on pu supposer qu'il y a quelque chose de plus solide qui a été "ficelé" par Monster...
[Via Google Maps Mania]
lundi, octobre 17, 2005
Cocorico ! La première application Google Maps française: à Marseille.
je suis un fan de Google Maps: mes multiples posts sur le sujet le prouvent
Je vais pouvoir ajouter une nouvelle application à mon inventaire: celle de Marseille Forum qu présente le Vieux Port.
Je le ferai car c'est la première fois que je vois un service basé sur Google Maps qui concerne spécifiquement la France. Les utilisateurs enregistrés sur le site peuvent y ajouter leurs points remarquables pour enrichir la présentation. Ce service n'utilise pour l'instant que les photos-satellites puisque Google ne met pas encore de cartes graphiques à disposition pour notre pays.
Cocorico ! ;-)
[Via Google Maps Mania]
Je vais pouvoir ajouter une nouvelle application à mon inventaire: celle de Marseille Forum qu présente le Vieux Port.
Je le ferai car c'est la première fois que je vois un service basé sur Google Maps qui concerne spécifiquement la France. Les utilisateurs enregistrés sur le site peuvent y ajouter leurs points remarquables pour enrichir la présentation. Ce service n'utilise pour l'instant que les photos-satellites puisque Google ne met pas encore de cartes graphiques à disposition pour notre pays.Cocorico ! ;-)
[Via Google Maps Mania]
La difficile naissance des services de recherche verticaux sur Internet
Je reste persuadé que le "diagonal search" est l'avenir des moteurs de recherche: nous commençons toujours par une recherche généraliste ("horizontal search") sur un sujet en espérant qu'elle va nous emmener vers des sites spécialisés sur notre sujet d'intérêt du jour (news, voyages, offres d'emploi, biens de consommation, recherche immobilière, etc...) . Ces spécialistes devraient "dans le meilleur des mondes" agréger l'ensemble de l'information (planétaire ?) sur le domaine afin de nous permettre de réaliser un "vertical search" qui nous emmènera vers le fruit de notre recherche
Donc, après "le horizontal search" (Yahoo, Google tels que nous les connaissons aujourd'hui) qui a posé les fondations du succès de l'Internet, ce sont certainement ces nouveaux moteurs spécialisés (Indeed, Zoominfo, TripAdvisor, etc...) qui vont assurer le développement de ce marché des moteurs de recherche sur Internet à partir de maintenant.
D'ailleurs, l'intérêt des grands acteurs pour ces services spécialisés est une preuve que nous allons dans cette direction:
Un autre bon signe que nous allons dans cette direction est que la concentration commence:
De plus, ces agrégateurs viennent "chercher" (crawler) le contenu de tous les sites d'un domaine pour les rassembler en un endroit: les producteurs initiaux se sentent souvent "pillés" car leurs audiences navigue initialement dans leur contenu à partir d'un autre site et vient finalement vers sur leur site que de manière beaucoup plus sporadique.
Ainsi, en Europe, 2 cas sur ce sujet se sont déjà terminés devant les tribunaux: en France, le "crawlé" Cadremploi a gagné et a forcé le "crawleur" Keljob a stopper. En Suisse, ce fut récemment le contraire: la petite société Nexpage peut continuer à "visiter" les plates-formes d'annonces classées suisses en ligne.
Aux USA, est en train de se produire le premier cas public autour du sujet: Craigslist ("filiale annonces classées gratuites de EBay) vient de demander à Oodle de stopper son approvisionnement en contenu depuis Craigslist. Oodle a immédiatement obtempéré mais l'a signalé sur son blog en faisant mine de ne pas comprendre....
Ce post déclenche une foule de commentaires passionnés (même très "chauds"): du genre "Long live free speech on the internet, huh? Congratulations to craigslist for doing its part to further the fascist state!" clairement contre l'initiative de Craiglist ou "craigslist is just the first player who will exit your list. you serve no purpose other than to act like a parasite with others content. be gone." clairement contre Oodle
Ce mouvement de Craiglist est contre la philosophie d'ouverture, de communication maximum et même d'humanitarisme régulièrement "évangélisée" par Craig Newmark, le fondateur très charismatique. Mais, on peut le comprendre dans le contexte beaucoup commercial et industriel qui régit le destin de Craigslist depuis la prise de participation de 25% de Ebay. En effet, Meg Whitmann, ceo de Ebay, est nettement moins philanthrope que Craig Newmark...
Derrière tous ces moteurs de recherche verticaux et spécialisés se cachent des secteurs d'industries classiques entiers (voyages, annonces classées, commerce de détail, édition, etc...).
Les moteurs horizontaux (Google & Yahoo "de base") ne sont pas perçus comme une menace car ils aident à trouver l'information déjà existante sur le web.
Par contre, les acteurs en place le plus souvent évoluant "dans le monde physique" voient d'un très mauvais oeil les services verticaux de recherche arriver: avec quelques serveurs et une technologie de crawling relativement accessible maintenant grâce à des composants Open Source, les "nouveaux joueurs" essaient - en se plaçant au tout début de la chaîne de recherche - de manger en quelques mois par cette position proéminente une bonne part d'un gâteau que leurs prédécesseurs ont parfois mis des décennies à construire!
Ce combat est encore plus "violent" quand le bien ou service en question est immatériel car le risque de perte de contrôle est encore plus fort!
Donc, les Craigslist contre Oodle, Keljob contre , Nexpage contre plates-formes en ligne , etc... ne font que commencer! Des étincelles ne peuvent-elles pas déjà être envisagées pour la prochaine arrivée de Google dans les annonces classées?
Mais, ces péripéties sont finalement les aléas juridico-médiatiques nécessaires à la naissance de ces services de recherche verticaux qui ne peuvent pas fonctionner à terme si ils scient la branche sur laquelle leurs "fournisseurs" de contenus sont assis. Il s'agit de trouver la bonne forme de cohabitation win-win...
Donc, après "le horizontal search" (Yahoo, Google tels que nous les connaissons aujourd'hui) qui a posé les fondations du succès de l'Internet, ce sont certainement ces nouveaux moteurs spécialisés (Indeed, Zoominfo, TripAdvisor, etc...) qui vont assurer le développement de ce marché des moteurs de recherche sur Internet à partir de maintenant.
D'ailleurs, l'intérêt des grands acteurs pour ces services spécialisés est une preuve que nous allons dans cette direction:
- Yahoo met du crawling des autres sites d'emplois dans son Hotjobs
- Google & Yahoo indexent les livres
- Yahoo rachète Kelkoo et Google lance Froogle
- Google agrège le contenu des sites d'informations en ligne avec Google News
- Google lance un service spécialisé de recherche dans les blogs
- Yahoo lance un service spécialisé de recherche de podcasts
- etc...
Un autre bon signe que nous allons dans cette direction est que la concentration commence:
- les petits acteurs se "cannibalisent" pour tenter de devenir de meilleurs proies pour les tous grands: Jobster rachète Workzoo.
- les médias traditionnels prestigieux prennent des positions dans ces nouveaux acteurs: NY Time co-investit 6.5 millions de dollars dans le moteur d'offres d'emploi Indeed.
De plus, ces agrégateurs viennent "chercher" (crawler) le contenu de tous les sites d'un domaine pour les rassembler en un endroit: les producteurs initiaux se sentent souvent "pillés" car leurs audiences navigue initialement dans leur contenu à partir d'un autre site et vient finalement vers sur leur site que de manière beaucoup plus sporadique.
Ainsi, en Europe, 2 cas sur ce sujet se sont déjà terminés devant les tribunaux: en France, le "crawlé" Cadremploi a gagné et a forcé le "crawleur" Keljob a stopper. En Suisse, ce fut récemment le contraire: la petite société Nexpage peut continuer à "visiter" les plates-formes d'annonces classées suisses en ligne.
Aux USA, est en train de se produire le premier cas public autour du sujet: Craigslist ("filiale annonces classées gratuites de EBay) vient de demander à Oodle de stopper son approvisionnement en contenu depuis Craigslist. Oodle a immédiatement obtempéré mais l'a signalé sur son blog en faisant mine de ne pas comprendre....
Ce post déclenche une foule de commentaires passionnés (même très "chauds"): du genre "Long live free speech on the internet, huh? Congratulations to craigslist for doing its part to further the fascist state!" clairement contre l'initiative de Craiglist ou "craigslist is just the first player who will exit your list. you serve no purpose other than to act like a parasite with others content. be gone." clairement contre Oodle
Ce mouvement de Craiglist est contre la philosophie d'ouverture, de communication maximum et même d'humanitarisme régulièrement "évangélisée" par Craig Newmark, le fondateur très charismatique. Mais, on peut le comprendre dans le contexte beaucoup commercial et industriel qui régit le destin de Craigslist depuis la prise de participation de 25% de Ebay. En effet, Meg Whitmann, ceo de Ebay, est nettement moins philanthrope que Craig Newmark...
Derrière tous ces moteurs de recherche verticaux et spécialisés se cachent des secteurs d'industries classiques entiers (voyages, annonces classées, commerce de détail, édition, etc...).
Les moteurs horizontaux (Google & Yahoo "de base") ne sont pas perçus comme une menace car ils aident à trouver l'information déjà existante sur le web.
Par contre, les acteurs en place le plus souvent évoluant "dans le monde physique" voient d'un très mauvais oeil les services verticaux de recherche arriver: avec quelques serveurs et une technologie de crawling relativement accessible maintenant grâce à des composants Open Source, les "nouveaux joueurs" essaient - en se plaçant au tout début de la chaîne de recherche - de manger en quelques mois par cette position proéminente une bonne part d'un gâteau que leurs prédécesseurs ont parfois mis des décennies à construire!
Ce combat est encore plus "violent" quand le bien ou service en question est immatériel car le risque de perte de contrôle est encore plus fort!
Donc, les Craigslist contre Oodle, Keljob contre , Nexpage contre plates-formes en ligne , etc... ne font que commencer! Des étincelles ne peuvent-elles pas déjà être envisagées pour la prochaine arrivée de Google dans les annonces classées?
Mais, ces péripéties sont finalement les aléas juridico-médiatiques nécessaires à la naissance de ces services de recherche verticaux qui ne peuvent pas fonctionner à terme si ils scient la branche sur laquelle leurs "fournisseurs" de contenus sont assis. Il s'agit de trouver la bonne forme de cohabitation win-win...
vendredi, octobre 14, 2005
Les évêques (philippins) et les blogs
Après
c'est maintenant les évêques philippins qui vont se mettre aux blogs!
En effet, le Sun Star Manila rapporte que ces hauts dignitaires catholiques ont reçu lors de leur récente conférence épiscopale nationale des directives pour se créer chacun leur journal en ligne. Il s'agit d' "étendre la portée de leur évangélisation auprès des fidèles" "(to create their own blog to expand their reach to the faithful)".
L'article dit que quelques évêques précurseurs étaient en ligne avant même cette conférence avant de suivre les directives de Rome qui souhaitent une plus grande uitilisation de l'Internet par l'Eglise Catholique.
Les objectifs sont ambitieux: 50 blogs activés sur les 90 possibles avant la fin de l'année
Pour les balayer tous: c'est à www.cbcponline.net
Est-ce que quelqu'un sait ce que font les différentes instances religieuses françaises avec les blogs (quelle que soit la religion)? Merci d'avance!
[Via BlogHerald]
c'est maintenant les évêques philippins qui vont se mettre aux blogs!
En effet, le Sun Star Manila rapporte que ces hauts dignitaires catholiques ont reçu lors de leur récente conférence épiscopale nationale des directives pour se créer chacun leur journal en ligne. Il s'agit d' "étendre la portée de leur évangélisation auprès des fidèles" "(to create their own blog to expand their reach to the faithful)".
L'article dit que quelques évêques précurseurs étaient en ligne avant même cette conférence avant de suivre les directives de Rome qui souhaitent une plus grande uitilisation de l'Internet par l'Eglise Catholique.
Les objectifs sont ambitieux: 50 blogs activés sur les 90 possibles avant la fin de l'année
Pour les balayer tous: c'est à www.cbcponline.net
Est-ce que quelqu'un sait ce que font les différentes instances religieuses françaises avec les blogs (quelle que soit la religion)? Merci d'avance!
[Via BlogHerald]
Je blogue donc je suis
Intéressante étude sociologique Edelman sur les blogueurs (821 interrogés) rapportée par J-P. Cloutier sur AgoraVox:
Intéressant (pour moi) dans cet article:
"Les principales motivations pour publier un blog seraient d’accroître sa visibilité comme autorité dans un domaine (33,86 %), tenir un journal de ses pensées (31,55 %), communiquer et échanger avec d’autres personnes (20,34 %). Seulement 4,63 % espéreraient en tirer un revenu."
La conclusion: "je blogue donc je suis !"
Sinon, sur la quantité de travail que chacun s'impose "pour accroître sa visibilité":
"Le quart des blogueurs (25,70 %) publient des billets quotidiennement, près du cinquième (18,39 %) plusieurs fois par jour, mais près de 40 % laissent filer quelques jours entre les publications. La formule hebdo est retenue par environ 10 % des blogueurs."
Je tente moi aussi d'être dans les 25.70% mais ce n'est pas toujours simple!
Intéressant (pour moi) dans cet article:
"Les principales motivations pour publier un blog seraient d’accroître sa visibilité comme autorité dans un domaine (33,86 %), tenir un journal de ses pensées (31,55 %), communiquer et échanger avec d’autres personnes (20,34 %). Seulement 4,63 % espéreraient en tirer un revenu."
La conclusion: "je blogue donc je suis !"
Sinon, sur la quantité de travail que chacun s'impose "pour accroître sa visibilité":
"Le quart des blogueurs (25,70 %) publient des billets quotidiennement, près du cinquième (18,39 %) plusieurs fois par jour, mais près de 40 % laissent filer quelques jours entre les publications. La formule hebdo est retenue par environ 10 % des blogueurs."
Je tente moi aussi d'être dans les 25.70% mais ce n'est pas toujours simple!
jeudi, octobre 13, 2005
Blogs: le cap des 100 millions dépassé!
Selon Blog Herald qui publie à nouveau son baromètre trimestriel, le cap des 100 millions de blogs sur la planète a été dépassé!
L'argumentaire est basé sur des données faibles: le comptage direct par les plus grands hébergeurs.
Il s'agit bien sûr seulement de compter les blogs sans chercher à savoir si ils sont vraiment actifs, légitimes, lus, etc...
On pourra par exemple modérer ces chiffres par un récent billet de J. Véronis qui montre que 60% des blogs de Blogger sont des spams ou par mon billet qui montre que finalement parmi les "vrais" blogs fort peu sont finalement lus et célèbres.
Les chiffres de BlogHerald qui arrive ainsi à un total de 134-144 millions sont basés sur le recensement suivant:
L'argumentaire est basé sur des données faibles: le comptage direct par les plus grands hébergeurs.
Il s'agit bien sûr seulement de compter les blogs sans chercher à savoir si ils sont vraiment actifs, légitimes, lus, etc...
On pourra par exemple modérer ces chiffres par un récent billet de J. Véronis qui montre que 60% des blogs de Blogger sont des spams ou par mon billet qui montre que finalement parmi les "vrais" blogs fort peu sont finalement lus et célèbres.
Les chiffres de BlogHerald qui arrive ainsi à un total de 134-144 millions sont basés sur le recensement suivant:
Xanga: 40 millions
MySpace: 20-30 millions
MSN Spaces: 18 millions
Blogger: 15 millions + (voir mon précédent billet pour son trafic en très forte croissance)
Cyworld: 13 millions
SixApart:: 11 millions
Planet Weblog Service: 6 millions
Yahoo Blogs Korea: 3 millions
Skyblog: 3 millions
Bokee: 2 millions
Greatest Journal: 1.16 millions
onet.pl 825,000
Persian Blog: 520,000
Blogherald propose aussi des chiffres par pays mais l'exercice est plus périlleux: mon blog Media&Tech est par exemple sur le domaine blogpost.com et n'est donc certainement pas compté comme un blog français. Le cas terrible est l'Allemagne où il n'y que 300'000 blogs recensés sur le domaine .de alors qu'ils sont beaucoup plus nombreux mais dispersés sur les .com, .net et autres domaines DNS globaux de la planète.
Pour la France, BlogHerald peut livrer le chiffre de 3.5 millions de blogs au moins grâce à la domination de Skyblog qui en apporte 3 millions à lui seul!
Finalement, grosso modo, 1 blog pour environ 20 habitants, est-ce bien ou pas ? Votre avis sera apprécié!
mercredi, octobre 12, 2005
Bloglines/AskJeeves: finalement peu de blogs célèbres et très peu de requêtes lucratives!
Un billet de statistiques (dont les images ci-dessous) sur Bloglines et AskJeeves très intéressant de Jim Lanzone sur le blog de AskJeeves.
Bloglines est le service d'aggrégration de blogs du moteur de recherche AskJeeves. Il suit actuellement plus de 18 millions d'entre eux:
Il n'est donc pas donné à tout le monde de devenir célèbre !!
Les chiffres de AskJeeves sur son moteur de recherche sont aussi fort instructifs:
Sur un index de plusieurs milliards de documents, 350'000 de ces documents produisent 25% des cliks et 6 millions de ces documents ( moins de 1% !) produisent 50% des clicks.
Enfin, la répartition des revenus de ces requêtes de recherche montre que 30% des recherches draînent 70% des revenus
Les chiffres de AskJeeves (et sûrement aussi ceux de Bloglines...) mettent finalement à mal la fameuse théorie de la "Longue Traîne", (une sorte de contraposée de la règle des 80/20) publiée pour la première fois en Octobre 2004 par C. Andersson dans Wired: il y a peut-être un peu d'argent à faire dans la traîne mais pour AskJeeves, mais il est (serait?) plus efficace de se concentrer dans la tête!
Bloglines est le service d'aggrégration de blogs du moteur de recherche AskJeeves. Il suit actuellement plus de 18 millions d'entre eux:
- seulement 1.3 millions ont au moins 1 abonné chez lui
- moins de 37'000 blogs ont plus de 20 abonnés (Media&Tech est dans ceux-ci)
- et 437 (oui!!) seulement ont plus de 1'000 abonnés
Il n'est donc pas donné à tout le monde de devenir célèbre !!
Les chiffres de AskJeeves sur son moteur de recherche sont aussi fort instructifs:
Sur un index de plusieurs milliards de documents, 350'000 de ces documents produisent 25% des cliks et 6 millions de ces documents ( moins de 1% !) produisent 50% des clicks.
Enfin, la répartition des revenus de ces requêtes de recherche montre que 30% des recherches draînent 70% des revenus
Les chiffres de AskJeeves (et sûrement aussi ceux de Bloglines...) mettent finalement à mal la fameuse théorie de la "Longue Traîne", (une sorte de contraposée de la règle des 80/20) publiée pour la première fois en Octobre 2004 par C. Andersson dans Wired: il y a peut-être un peu d'argent à faire dans la traîne mais pour AskJeeves, mais il est (serait?) plus efficace de se concentrer dans la tête!
Transaction AOL-Weblogsinc: pas les blogs "politiquement incorrects"!
Lors de la transaction AOL-Weblogsinc, j''avais clairement annoncé mes craintes sur le "polissage" des blogs suite à leur entrée chez les grands des médias!
Eh bien, cela se confirme, J. Calacanis écrit que le blog HackADay de son réseau n'a pas fait partie de l'acquisition par AOL car il publie trop d' informations un peu scabreuses comme "comment casser un système de gestion de droits", "jouer" avec les conditions de garantie 'dun produit, etc...
Un blog aussi peu "politiquement correct" ne pouvait donc clairement pas faire partie (en tout cas du point de l'acquéreur...) de la transaction afin de ne pas entâcher la respectabilité d'une maison comme AOL-TIme Warner ;-)
Enfin, tout n'est perdu: HackADay continue de manière indépendante!
[Via BlogHerald]
Eh bien, cela se confirme, J. Calacanis écrit que le blog HackADay de son réseau n'a pas fait partie de l'acquisition par AOL car il publie trop d' informations un peu scabreuses comme "comment casser un système de gestion de droits", "jouer" avec les conditions de garantie 'dun produit, etc...
Un blog aussi peu "politiquement correct" ne pouvait donc clairement pas faire partie (en tout cas du point de l'acquéreur...) de la transaction afin de ne pas entâcher la respectabilité d'une maison comme AOL-TIme Warner ;-)
Enfin, tout n'est perdu: HackADay continue de manière indépendante!
[Via BlogHerald]
Les blogs et l'internet prédits dès 1837?
[Via P. Lenssen]
Selon un article MosNews, le prince Vladimir Odoevsky (1803-1869) a semble-t-il prédit dès 1837 dans son roman "Year 4338" (d'après le titre, il se serait juste un peu trompé sur l'année...) à la fois l'Internet et les blogs:
L'internet: "Houses are connected by means of magnetic telegraphs that allow people who live far from each other to communicate."
les maisons sont connectées entre elles par des télégraphes magnétiques qui permettent à des gens éloignés de communiquer.- Les blogs: “We received a household journal from the local prime minister, which among other things invited us to his place for a reception (...). Nous avons reçu un journal personnel/familial qui entre autres nous invitait pour une réception (...) "The thing is that many households here publish such journals that replace common correspondence. Such journals usually provide information about the hosts’ good or bad health, family news, different thoughts and comments, small inventions, invitations to receptions"Le fait est que beaucoup de familles publient de tels journaux qui remplacent la correspondance. Ceux-ci apportent des informations sur la santé de la famille (bonne ou mauvaise), des nouvelles à son sujet, différentes pensées et commentaires, de petites inventions, des invitations pour les réceptions.
mardi, octobre 11, 2005
Votre blog vaut combien? A 564 dollars le lien....
Les liens vers d'autres billets sur d'autres blogs sont la monnaie officielle de la blogosphère: c'est par exemple rappelé ici (avec humour) ou ici (de nombreux autres exemples là).
Eh bien, grâce à la récente transaction entre Aol et WeblogsInc, Tristan Louis a défini "le taux de change" entre le lien inter-blog et le dollar américain: il a pour cela utilisé Technorati afin de compter les liens entrants vers chaque blog inventorié par le site Weblogsinc.
Il arrive ainsi à plus de 44'000 liens, ce qui valorise chaque lien à 564 dollars si on se base sur une transaction à 25 millions de dollars
Dans ce cas là, il vaut combien votre blog? Pour l'instant, le mien vaut moins de 3'000 dollars avec 5 liens Technorati! Je baisse (à cause de la"fenêtre glissante" de Technorati): il y a quelque jours j'avais encore 13 liens...
N. Weinberg a appliqué "l'algorithme T. Louis" a quelques grands blogs pour les valoriser.
Ses résultats (à comparer avec la valeur de votre blog personnel!):
Eh bien, grâce à la récente transaction entre Aol et WeblogsInc, Tristan Louis a défini "le taux de change" entre le lien inter-blog et le dollar américain: il a pour cela utilisé Technorati afin de compter les liens entrants vers chaque blog inventorié par le site Weblogsinc.
Il arrive ainsi à plus de 44'000 liens, ce qui valorise chaque lien à 564 dollars si on se base sur une transaction à 25 millions de dollars
Dans ce cas là, il vaut combien votre blog? Pour l'instant, le mien vaut moins de 3'000 dollars avec 5 liens Technorati! Je baisse (à cause de la"fenêtre glissante" de Technorati): il y a quelque jours j'avais encore 13 liens...
N. Weinberg a appliqué "l'algorithme T. Louis" a quelques grands blogs pour les valoriser.
Ses résultats (à comparer avec la valeur de votre blog personnel!):
- Engadget: $7.54 million
- TUAW (Apple blog): $1.046 million
- Google: $297,000
- Microsoft: $148,000
- Blogging E3: $564 (ouch!)
- Blog Maverick (Marc Cuban): $1.082 million
- Jason Calacanis: $646,000
- InsideGoogle: $1,231,776
- InsideMicrosoft: $369,420
- Google Blogoscoped: $3,223,260
- Scoble: $6,990,780
- Steve Rubel: $4,290,348
- Search Engine Watch blog: $4,086,180
- Coolz0r: $219,960 (and its still a relatively new blog!)
- Randy Charles Morin (KBCafe.com): $946,392; RSS blog: $225,600; iBLOGthere4iM: $166,944; AdWords blog: $15,228
- Jeremy Zawodny: $2,500,212
- Greg Linden: $752,376
- Search Engine Roundtable: $1,791,828 (quite a wedding present)
Oh, and Tristan’s own blog is worth $350,800
lundi, octobre 10, 2005
Google (reader) 1- 1 Yahoo (podcasts) - Avant des déceptions?
[Pour donner une ambiance foot et rappeler une récente prestation récente (décevante ?) pour les supporters]
Google a marqué le premier vendredi avec son Google Reader: je partage l'avis de J. Sutter mais aussi celui de plein d'autres bloggers. Le plus dur est Dave Winer (riche depuis la semaine dernière) qui dit que Google Reader est un "immense pas en arrière" par rapport à ce qui était disponible dès 1999 .
Donc, ok, vraiment bêta! De bonnes idées mais qui doivent mûrir et des bugs qui doivent être corrigés (cf G. Frat ou C. Morin pour les multiples soucis d'import OPML)
Et puis, Yahoo vient d'égaliser avec son moteur de recherche dans les podcasts: il permet aux producteurs de contenus de se faire aisément indexer pour atteindre ensuite facilement la plus grande audience. Les auditeurs ont eux toutes les facilités pour (a) trouver les contenus qui les intéressent (b) "tagguer" ce contenu et (c) faire des revues pour partager leur avis avec la communauté.
J'ai personnellement un regret sur Yahoo Podcast: j'aimerais que quelqu'un (et je pensais que ce serait Yahoo...) se lance dans le "Speech-to-Text" pour convertir les podcasts sonores en articles écrits (à l'envers du ReadSpeaker de Agoravox) afin de rendre leur contenu indexable par les moteurs. J'ai écouté tout le podcast officiel et exclusif de lancement par Yahoo pour espérer entendre parler de cette fonction.
Eh bien, c'est nada! (pour l'instant)
PS: La saison des résultats boursiers du T3 2005 ne pousse-t-elle pas à cette avalanche d'annonces? S'agit-il de booster le cours par des effets d'annonces avant qu'ils ne redescendent après les chiffres financiers d'un troisième trimestre qui serait décevant ?
Google a marqué le premier vendredi avec son Google Reader: je partage l'avis de J. Sutter mais aussi celui de plein d'autres bloggers. Le plus dur est Dave Winer (riche depuis la semaine dernière) qui dit que Google Reader est un "immense pas en arrière" par rapport à ce qui était disponible dès 1999 .
Donc, ok, vraiment bêta! De bonnes idées mais qui doivent mûrir et des bugs qui doivent être corrigés (cf G. Frat ou C. Morin pour les multiples soucis d'import OPML)
Et puis, Yahoo vient d'égaliser avec son moteur de recherche dans les podcasts: il permet aux producteurs de contenus de se faire aisément indexer pour atteindre ensuite facilement la plus grande audience. Les auditeurs ont eux toutes les facilités pour (a) trouver les contenus qui les intéressent (b) "tagguer" ce contenu et (c) faire des revues pour partager leur avis avec la communauté.
J'ai personnellement un regret sur Yahoo Podcast: j'aimerais que quelqu'un (et je pensais que ce serait Yahoo...) se lance dans le "Speech-to-Text" pour convertir les podcasts sonores en articles écrits (à l'envers du ReadSpeaker de Agoravox) afin de rendre leur contenu indexable par les moteurs. J'ai écouté tout le podcast officiel et exclusif de lancement par Yahoo pour espérer entendre parler de cette fonction.
Eh bien, c'est nada! (pour l'instant)
PS: La saison des résultats boursiers du T3 2005 ne pousse-t-elle pas à cette avalanche d'annonces? S'agit-il de booster le cours par des effets d'annonces avant qu'ils ne redescendent après les chiffres financiers d'un troisième trimestre qui serait décevant ?
Google et sa mission: 300 ans pour l'accomplir!
Pour rappel, la mission de l'entreprise Google est ainsi décrite sur google.fr: "Google a pour mission d'organiser à l'échelle mondiale les informations dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous".
Le ceo E. Schmid a clairement annoncé qu'on est sur le sujet pour longtemps: il faudra à Google selon lui pas loin de 300 ans pour indexer (la partie facile!) et surtout organiser un accès efficace (la partie plus difficile...) à l'ensemble de l'information planétaire. Cette quantité va bien sûr croitre à une vitesse vertigineuse en parallèle: podcasts, vidéoblogs, appareil photos numériques, etc... vont continuer à nous noyer sous le contenu digital!
De toute façon, on part de loin: aujourd'hui seulement 5 millions de terabytes d'information parmi les 170 disponibles d'information sont indexées (voir ici pour relier ces quantités à des grandeurs humaines....).
Cette durée permet de mieux comprendre pourquoi Google est prêt à prendre tout son temps dans ses démêlés avec les éditeurs.
Le ceo E. Schmid a clairement annoncé qu'on est sur le sujet pour longtemps: il faudra à Google selon lui pas loin de 300 ans pour indexer (la partie facile!) et surtout organiser un accès efficace (la partie plus difficile...) à l'ensemble de l'information planétaire. Cette quantité va bien sûr croitre à une vitesse vertigineuse en parallèle: podcasts, vidéoblogs, appareil photos numériques, etc... vont continuer à nous noyer sous le contenu digital!
De toute façon, on part de loin: aujourd'hui seulement 5 millions de terabytes d'information parmi les 170 disponibles d'information sont indexées (voir ici pour relier ces quantités à des grandeurs humaines....).
Cette durée permet de mieux comprendre pourquoi Google est prêt à prendre tout son temps dans ses démêlés avec les éditeurs.
Verisgn achète Weblogs: après le contenu, c'est l'infrastructure de la blogsphère qui est "solidifiée"!
Après le rachat de Weblogsinc par AOL, c'est maintenant Verisign (le spécialiste de l'enregistrement DNS et des certificats SSL ou X.509) qui rachète le service de ping Weblogs. Ce service est l'un de ceux que "mon" Ping-o-matic appelle quand je publie un nouveau billet
Le prix n'est pas le même: 2.3 millions de dollars mais le but n'est pas le même. Ce n'est qu'une batterie de serveurs qui servent à alerter en cascades les moteurs chaque fois qu'un nouveau billet est publié (actuellement plus de 2 millions de fois par jour)
Verisign promet de continuer à opérer gratuitement ces serveurs tout en améliorant la qualité du service actuel pour le mettre à égalité avec ce qu'elle fait par ailleurs. En effet, ces autres activités la font être intermédiaires de transactions (certificats SSL ou x.509) plus de 14 milliards de fois par jour!
Le serveur de ping de Weblogs devrait donc largement bénéficier de son entrée dans une infrastructure de classe mondiale.
Dave Winer, l'ex-propriétaire et développeur de Weblogs, dit très intelligemment dans son blog Scripting News. Autant, selon lui, il fallait un individu seul au début pour inspirer confiance aux autres pionniers de la blogosphère, autant maintenant l'échelle de la blogosphère est grande qu'il faut une entreprise avec "les reins solides" pour continuer à investir dans le développement de cette infrastructure de ping qui s'avère finalement essentielle pour que nos conversations de billets qui répondent à des billets puissent se passer en quasi temps réel.
Cette transaction complète le tableau de la fin de l'ère pionnière de la blogosphère: après le contenu, l'infrastructure. La boucle est bouclée!
Le prix n'est pas le même: 2.3 millions de dollars mais le but n'est pas le même. Ce n'est qu'une batterie de serveurs qui servent à alerter en cascades les moteurs chaque fois qu'un nouveau billet est publié (actuellement plus de 2 millions de fois par jour)
Verisign promet de continuer à opérer gratuitement ces serveurs tout en améliorant la qualité du service actuel pour le mettre à égalité avec ce qu'elle fait par ailleurs. En effet, ces autres activités la font être intermédiaires de transactions (certificats SSL ou x.509) plus de 14 milliards de fois par jour!
Le serveur de ping de Weblogs devrait donc largement bénéficier de son entrée dans une infrastructure de classe mondiale.
Dave Winer, l'ex-propriétaire et développeur de Weblogs, dit très intelligemment dans son blog Scripting News. Autant, selon lui, il fallait un individu seul au début pour inspirer confiance aux autres pionniers de la blogosphère, autant maintenant l'échelle de la blogosphère est grande qu'il faut une entreprise avec "les reins solides" pour continuer à investir dans le développement de cette infrastructure de ping qui s'avère finalement essentielle pour que nos conversations de billets qui répondent à des billets puissent se passer en quasi temps réel.
Cette transaction complète le tableau de la fin de l'ère pionnière de la blogosphère: après le contenu, l'infrastructure. La boucle est bouclée!
Via Readspeaker, Agoravox podcaste automatiquement ses articles avec une prosodie "bluffante"!
Je viens de découvrir qu'Agoravox podcaste automatiquement tous les articles qu'il diffuse sur son site.
Par exemple, je viens d'écouter mon dernier article pour eux (Rappel: je suis parmi leurs rédacteurs). Eh bien, je suis impressionné par la technologie de Readspeaker qu'ils mettent en oeuvre.
Le résultat n'est certes pas encore totalement parfait mais c'est incomparable avec mes souvenirs de ma dernière tentative sur le sujet (il y 2-3 ans...): plus de voix métallique, plus de "craquements" et de ruptures dans l'enchaînement des mots. L'intonation reflète même clairement la prise en compte de la prosodie spécifique à notre langue.
Pour vous faire votre avis, je vous conseille une écoute via l'article cité plus haut par ex. Et j'attends bien sûr les réactions par vos commentaires!
PS: la douce voix mélodieuse que vous entendrez n'est pas la mienne ;-)
Par exemple, je viens d'écouter mon dernier article pour eux (Rappel: je suis parmi leurs rédacteurs). Eh bien, je suis impressionné par la technologie de Readspeaker qu'ils mettent en oeuvre.
Le résultat n'est certes pas encore totalement parfait mais c'est incomparable avec mes souvenirs de ma dernière tentative sur le sujet (il y 2-3 ans...): plus de voix métallique, plus de "craquements" et de ruptures dans l'enchaînement des mots. L'intonation reflète même clairement la prise en compte de la prosodie spécifique à notre langue.
Pour vous faire votre avis, je vous conseille une écoute via l'article cité plus haut par ex. Et j'attends bien sûr les réactions par vos commentaires!
PS: la douce voix mélodieuse que vous entendrez n'est pas la mienne ;-)
Blogger introduit les rétroliens (backlinks) - Encore une synergie avec la maison-mère Google ?
Finalement, mon choix initial de choisir Blogger de Google comme plate-forme de blogging ( alors que ses lacunes étaient manifestes - surtout en français - par rapport à d'autres) semble toujours plus juste....
Blogger introduit aujourd'hui les rétroliens ("backlinks"): par cette fonction, Blogger mettra automatiquement à jour mes posts quand il détectera des liens vers ceux-ci en provenance d'autres blogs. Finalement, Blogger active le trackback
C'est intéressant car cela vous (mes lecteurs) permet de voir à posteriori (après quelques jours) qui me lie. Moi, j'ai déjà cette information par les moteurs comme Technorati (pour autant qu'il fonctionne correctement) et Pubsub.
La description dans le post de Blogger Buzz est peu précise: aussi, j'ai posé les questions ci-dessous à l'auteur du post, Jason Goldman. Ce qu'il m'importe de savoir principalement est la source de détection de ces rétroliens: je parierais que c'est fourni par la maison mère Google à travers Blogsearch: elle accentuerait encore les synergies!
(je mettrai à jour ce post si et dès que j'obtiens les réponses de Jason)
==============================
Hello Jason,
Coming back to your last post on Blogger Buzz http://buzz.blogger.com/2005/10/introducing-backlinks.htm
Could you (in a subsequent post?) give us more details on how it's done:
a) What is your source for detection of those backlinks? Google Blogsearch ? Something else (Technorati) ? Combination of many sources ?
It would be very nice to have this info to have an idea about the breadth of what the backlinks that get detected
b) Frequency of the update on the target blogs:
- Do you have an RSS feed from Google Blog Search that allows you real-time updates?
- then, do you reflect those alerts directly on the corresponding blogs ? Do you do it once a day ?
BTW, I did activate backlinks already on my blog but I would really appreciate to learn more on how it works
regards
didier
Blogger introduit aujourd'hui les rétroliens ("backlinks"): par cette fonction, Blogger mettra automatiquement à jour mes posts quand il détectera des liens vers ceux-ci en provenance d'autres blogs. Finalement, Blogger active le trackback
C'est intéressant car cela vous (mes lecteurs) permet de voir à posteriori (après quelques jours) qui me lie. Moi, j'ai déjà cette information par les moteurs comme Technorati (pour autant qu'il fonctionne correctement) et Pubsub.
La description dans le post de Blogger Buzz est peu précise: aussi, j'ai posé les questions ci-dessous à l'auteur du post, Jason Goldman. Ce qu'il m'importe de savoir principalement est la source de détection de ces rétroliens: je parierais que c'est fourni par la maison mère Google à travers Blogsearch: elle accentuerait encore les synergies!
(je mettrai à jour ce post si et dès que j'obtiens les réponses de Jason)
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Hello Jason,
Coming back to your last post on Blogger Buzz http://buzz.blogger.com/2005
Could you (in a subsequent post?) give us more details on how it's done:
a) What is your source for detection of those backlinks? Google Blogsearch ? Something else (Technorati) ? Combination of many sources ?
It would be very nice to have this info to have an idea about the breadth of what the backlinks that get detected
b) Frequency of the update on the target blogs:
- Do you have an RSS feed from Google Blog Search that allows you real-time updates?
- then, do you reflect those alerts directly on the corresponding blogs ? Do you do it once a day ?
BTW, I did activate backlinks already on my blog but I would really appreciate to learn more on how it works
regards
didier
L'Arabie Saoudite censure les blogs - Reporters sans Frontières proteste et l'emporte ! [update]
Mise à jour du 10 Octobre:
Le site de RSF rapporte
"Reporters sans frontières se réjouit de la décision de l’Internet Services Unit (ISU) d’autoriser à nouveau l’accès à l’outil de blog blogger.com. L’ISU, organisme en charge du système de censure du Web saoudien, n’a cependant pas souhaité expliquer sa décision à l’organisation, qui l’avait pourtant contacté par téléphone puis par e-mail. Blogger.com n’aura finalement été censuré que deux jours, les 4 et 5 octobre"
Moi, je veux bien tenter de donner une explication: c'est la puissance de la blogosphère qui se manifeste à nouveau: 3'715 posts en anglais (et même 70 en français...) sur le sujet: c'est une publicité négative beaucoup trop néfaste sur un pays pour une information qui serait probablement resté sans écho dans les médias traditionnels il y a encore quelques temps!
Cela rappelle furieusement l'épisode CNN où la blogosphère avait "eu la tête" de E. Jordan, le patron des news de cette chaîne de l'époque
Toute la planète est finalement sous la loupe permamente de milliers de bloggers qui rapportent puis colportent de blogs en blogs les "agissements troubles" pour les faire avorter. C'est bien ainsi!
Post original du 05 Octobre
[via BlogHerald]
Reporters sans frontières annonce:
Le site de RSF rapporte
"Reporters sans frontières se réjouit de la décision de l’Internet Services Unit (ISU) d’autoriser à nouveau l’accès à l’outil de blog blogger.com. L’ISU, organisme en charge du système de censure du Web saoudien, n’a cependant pas souhaité expliquer sa décision à l’organisation, qui l’avait pourtant contacté par téléphone puis par e-mail. Blogger.com n’aura finalement été censuré que deux jours, les 4 et 5 octobre"
Moi, je veux bien tenter de donner une explication: c'est la puissance de la blogosphère qui se manifeste à nouveau: 3'715 posts en anglais (et même 70 en français...) sur le sujet: c'est une publicité négative beaucoup trop néfaste sur un pays pour une information qui serait probablement resté sans écho dans les médias traditionnels il y a encore quelques temps!
Cela rappelle furieusement l'épisode CNN où la blogosphère avait "eu la tête" de E. Jordan, le patron des news de cette chaîne de l'époque
Toute la planète est finalement sous la loupe permamente de milliers de bloggers qui rapportent puis colportent de blogs en blogs les "agissements troubles" pour les faire avorter. C'est bien ainsi!
Post original du 05 Octobre
[via BlogHerald]
Reporters sans frontières annonce:
"Le service d’hébergement et de création de weblog blogger.com a été rendu inaccessible, le 3 octobre 2005, par l’Internet Services Unit (ISU), organisme qui gère le système de filtrage du Web saoudien. Reporters sans frontières demande à l’ISU de s’expliquer sur les raisons de cette mesure, qui empêche les bloggers locaux de mettre à jour leur publication.
"L’Arabie saoudite est l’un des pays qui censure le plus Internet. Toutefois, les services de blogs n’avaient jusqu’à présent pas été touchés par les filtres de l’ISU. Le blocage complet de blogger.com, l’un des plus gros outils du marché, est extrêmement préoccupant. Seule la Chine avait jusqu’ici eu recours à une mesure aussi extrême pour censurer Internet", a déclaré l’organisation.
Contacté par Reporters sans frontières, l’ISU a reconnu interdire l’accès au site blogger.com, sans toutefois justifier sa décision...."
Toutes les solutions alternatives amenées par l'Internet (.... pour la plupart beaucoup plus "incontrôlables" par les autorités que leurs ancêtres équivalents: téléphone, presse écrite) sont actuellement régulièrement censurées: il n'y pas si longtemps c'était Skype en Chine!
Mais, finalement est-ce que la France fait mieux (ou "moins pire"...) en interdisant Skype dans l'Education Nationale?
dimanche, octobre 09, 2005
Images en relief chez Ikea [fun]
[Via JM. Billaut]
C'est la première fois que je vois de telles images (ici produites pour une pub Ikea) en 3D sur Internet: cela vaut le détour.
Les commentaires de J-M. Billaut:
"Trés impressionnant... On "voit" le volatile qui s'envole comme s'il n 'était pas dans l'image. Même chose avec la bouteille qui tombe, la dame et le monsieur qui se préparent dirait-on à quelques galipettes dans leur magnifique cuisine IKEA.. Tout cela sans lunettes spécialies, ni écran particulier
Je ne sais pas trop avec quel logiciel cela a été fait... Du flash amélioré semble-t-il... Si quelqu'un à un avis..."
Il faut effectivement attendre un peu la fin du chargement et utiliser la flèche double pour se déplacer d'une plièce à l'autre (la flèche simple renvoie vers plus de détails - en suédois - sur les articles du fabricant dans d'autre pages Web)
Bonne "tour du propriétaire"...
PS: C'est visiblement "emballé" dans du Flash mais si vous savez quelle technologie est utilisée pour donner cette impression de relief, merci de poster un commentaire.
C'est la première fois que je vois de telles images (ici produites pour une pub Ikea) en 3D sur Internet: cela vaut le détour.
Les commentaires de J-M. Billaut:
"Trés impressionnant... On "voit" le volatile qui s'envole comme s'il n 'était pas dans l'image. Même chose avec la bouteille qui tombe, la dame et le monsieur qui se préparent dirait-on à quelques galipettes dans leur magnifique cuisine IKEA.. Tout cela sans lunettes spécialies, ni écran particulier
Je ne sais pas trop avec quel logiciel cela a été fait... Du flash amélioré semble-t-il... Si quelqu'un à un avis..."
Il faut effectivement attendre un peu la fin du chargement et utiliser la flèche double pour se déplacer d'une plièce à l'autre (la flèche simple renvoie vers plus de détails - en suédois - sur les articles du fabricant dans d'autre pages Web)
Bonne "tour du propriétaire"...
PS: C'est visiblement "emballé" dans du Flash mais si vous savez quelle technologie est utilisée pour donner cette impression de relief, merci de poster un commentaire.
jeudi, octobre 06, 2005
fin de l'époque "pionnière" des réseaux de blogs: AOL acquiert Weblogs et News Corp cherche des cibles!
Finalement, il semble que le stakhanovisme de Weblogs soit plus payant que l'humanisme de Webby Media:
Si on suppose que les 2 réseaux sont équivalent tiennent en terme de traffic, on peut dire - à mon avis - que la dépense n'est pas colossale: le visiteur est acheté à 5 dollars/"pièce" environ. Et si on compare avec les plus grands journaux: 4.5 millions de lecteurs, c'est finalement une très grande maison d'édition acquise pour peu d'argent! (Bien sûr, une connaissance du chiffre d'affaires - essentiellement de la publicité - permettrait de confirmer....)
C'est qui est peut-être le plus gênant pour un blogger comme moi, c'est que cette intégration des grands blogs leaders (modèles pour beaucoup de nouveaux "journalistes citoyens") dans des sociétés média traditionnelles risque de les rendre plus "lisses" et plus "politiquement corrects" qu'ils ne le sont parfois actuellement au nom de l'image du groupe auxquels ils appartiennent désormais ! Reste quand même à voir maintenant si les rédacteurs-stars de ces blogs vont rester....
Par contre, pour la classe journalistique traditionnelle, c'est peut-être finalement un soulagement: l'angoisse d'une nouvelle forme de concurrence évoquée dans le dossier "blogs" de France2 va peut-être pouvoir s'évanouir....
- J. Calacanis, le ceo, confirme que sa société Weblogs vient d'être vendue à AOL (pour 25 millions de dollars selon la rumeur...)
- le réseau Webby Media avec son modèle d'affaires très humaniste "a décidé de se mettre en liquidation" avant même son lancement officiel. Le fondateur a réalisé l'importance vitale d'une marque("brand") dans la "nano-édition" pour percer auprès des annonceurs. Quelle découverte!
- Aol est équipé avec Weblogs et vient en plus d'annoncer un partenariat avec SixApart
- Blogger(ma plate-forme personnelle - avec son trafic supérieur au New York Times) est chez Google depuis plusieurs mois
- MSN et Yahoo ont chacun leur solution "maison": MSN MySpace et Yahoo360
- Rupert Murdoch (après sa déception Skype) est maintenant en pleine discussion: Gawker Media (l'autre grand réseau de blogs - éditeur du célèbre "gadget blog" Gizmodo qui a depuis peu une version française ) pourrait bien rejoindre les rangs de la célèbre News Corporation. Il circule même une rumeur d'autres discussions de rachat entre News Corp et SixApart (que deviendrait pour cette dernière le partenariat avec AOL ci-dessus?)
Si on suppose que les 2 réseaux sont équivalent tiennent en terme de traffic, on peut dire - à mon avis - que la dépense n'est pas colossale: le visiteur est acheté à 5 dollars/"pièce" environ. Et si on compare avec les plus grands journaux: 4.5 millions de lecteurs, c'est finalement une très grande maison d'édition acquise pour peu d'argent! (Bien sûr, une connaissance du chiffre d'affaires - essentiellement de la publicité - permettrait de confirmer....)
C'est qui est peut-être le plus gênant pour un blogger comme moi, c'est que cette intégration des grands blogs leaders (modèles pour beaucoup de nouveaux "journalistes citoyens") dans des sociétés média traditionnelles risque de les rendre plus "lisses" et plus "politiquement corrects" qu'ils ne le sont parfois actuellement au nom de l'image du groupe auxquels ils appartiennent désormais ! Reste quand même à voir maintenant si les rédacteurs-stars de ces blogs vont rester....
Par contre, pour la classe journalistique traditionnelle, c'est peut-être finalement un soulagement: l'angoisse d'une nouvelle forme de concurrence évoquée dans le dossier "blogs" de France2 va peut-être pouvoir s'évanouir....
mercredi, octobre 05, 2005
Articles de Media&Tech sur Agoravox.fr
Pour une transparence totale de ma situation:
Après un contact ouvert par l'équipe de ce nouveau site, certains articles de ce blog Media&Tech sont repris sur Agoravox.fr, le nouveau site de "journalisme citoyen français"
(il y a proposition de l'auteur puis choix de l'équipe éditoriale)
Plus de détails sur AgoraVox dans sa revue de presse
Jusqu'à présent 3 articles repris:
L'équipe éditoriale Agoravox apporte parfois des modifications (cosmétiques le plus souvent) aux textes soumis.
Après un contact ouvert par l'équipe de ce nouveau site, certains articles de ce blog Media&Tech sont repris sur Agoravox.fr, le nouveau site de "journalisme citoyen français"
(il y a proposition de l'auteur puis choix de l'équipe éditoriale)
Plus de détails sur AgoraVox dans sa revue de presse
Jusqu'à présent 3 articles repris:
L'équipe éditoriale Agoravox apporte parfois des modifications (cosmétiques le plus souvent) aux textes soumis.
mardi, octobre 04, 2005
Dossier France 2 sur les blogs
Pour mes archives personnelles .... et peut-être les vôtres.
France2 publie un dossier multi-facettes sur les blogs
Via Guillaume Frat:
"La multiplication des blogs transforme-t-elle le journalisme ? Assistons-nous à la naissance d'un nouveau média ?
Après les Etats-Unis, où le phénomène a pris son essor il y a quatre ans, bouleversant le paysage médiatique et politique de ce pays, c’est au tour de l’Europe d’être touchée par la fièvre des blogs"
France2 publie un dossier multi-facettes sur les blogs
Via Guillaume Frat:
"La multiplication des blogs transforme-t-elle le journalisme ? Assistons-nous à la naissance d'un nouveau média ?
Après les Etats-Unis, où le phénomène a pris son essor il y a quatre ans, bouleversant le paysage médiatique et politique de ce pays, c’est au tour de l’Europe d’être touchée par la fièvre des blogs"
Open Content Alliance: Yahoo mène la fronde contre Google Print
Yahoo a enclenché sa riposte contre Google Print: il vient de créer l'Open Content Alliance en coopération avec plusieurs bibliothèques anglo-saxonnes pour atteindre le même but que son archi-rival.
Il s'agit à nouveau de numériser des milliers de livres et de les mettre à disposition de tous les moteurs de recherche pour leur index. C'est plus altruiste que Google qui lui réserve son service Print à son seul index.
L'approche est aussi moins risquée juridiquement: seuls des livres et articles libres de droits seront numérisés.
Le côté Open est vraiment accentué: HP & Adobe apportent leur contribution en matériel. L'espoir de cette alliance est même de voir Google rejoindre ce bateau!
Finalement, par cette réaction épidermique, Google remplit quand même sa mission ainsi décrite sur google.fr: "Google a pour mission d'organiser à l'échelle mondiale les informations dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous".
Il s'agit à nouveau de numériser des milliers de livres et de les mettre à disposition de tous les moteurs de recherche pour leur index. C'est plus altruiste que Google qui lui réserve son service Print à son seul index.
L'approche est aussi moins risquée juridiquement: seuls des livres et articles libres de droits seront numérisés.
Le côté Open est vraiment accentué: HP & Adobe apportent leur contribution en matériel. L'espoir de cette alliance est même de voir Google rejoindre ce bateau!
Finalement, par cette réaction épidermique, Google remplit quand même sa mission ainsi décrite sur google.fr: "Google a pour mission d'organiser à l'échelle mondiale les informations dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous".
lundi, octobre 03, 2005
Mise au ban de Skype par l'Education Nationale: finalement aussi de l'oxygène pour rattraper des retards stratégiques?
L'Education Nationale vient d'interdire l'utilisation de Skype (téléphonie Internet gratuite) dans les écoles, les facultés et les centres de recherche.
Comme le dit l'article de 01Net, c'est certainement "plus facile à dire qu'à faire" car les ingénieurs de Skype n'ont pas attendu cette mesure pour "emballer" leur protocole dans des paquets de données http très standards qui circulent très bien au milieu des milieux des pare-feux ("firewalls") et autre anti-virus qui truffent les meilleurs réseaux professionnels.
Donc, à moins d'une débauche de moyens technologiques qui dépasserait les budgets de notre Education Nationale, les potaches et les profs qui veulent vraiment "skyper" vont pouvoir continuer…. D'ailleurs, sur le fond, quand on entend régulièrement les plaintes budgétaires de nos profs et chercheurs, on peut se demander pourquoi on ne leur permet pas finalement d'économiser au maximum sur leurs télécommunications?
Cette mesure est prise pour endiguer l'espionnage industriel. Nos étudiants et chercheurs pourraient être écoutés dans les conversations "ultra secrètes" autour de leurs projets si ils devenaient utilisateurs assidus de Skype ou d'autres logiciels basés sur les communications VoIP: l'Atelier va clairement dans ce sens et E. Deniaud fait même planer au-dessus de Skype le spectre du fameux système d'intelligence économique anglo-saxon Echelon ("officiellement reconnu" dans les années 1990).
Je vais donner un autre angle: la démarche de l'Education Nationale apporte aussi - fortuitement mais bien à propos - sa contribution à la correction d'erreurs stratégiques.
En effet, des orientations approximatives de nos programmes de recherche nous ont fait manqué le virage des moteurs de recherche comme Google et celui des systèmes de communication P2P comme Skype.
L'Europe commence à reconnaître ces lacunes: en accordant toujours plus de crédit au projet Quaero (moteur de recherche) de J. Chirac, les états de la communauté européenne semblent admettre qu'il faut maintenant "mettre le turbo" dans ce domaine sous peine de ne jamais combler le fossé créé par les 3 grands dans la course au gigantisme de leur index central. Peut-être est-ce même déjà trop tard? En effet, comment répliquer une infrastructure de la taille de celle de Google en partant maintenant de rien ou presque ? ….
Nous aurions pourtant dû tirer les leçons "architecturales" du passé: dans les années 70, la DARPA américaine avait veillé en créant - en pleine guerre froide - le réseau ARPANET (père de l'Internet) à lui donner une architecture fortement distribuée résistant à de multiples pannes et à un éventuel morcellement complet. Aujourd'hui, l'Europe bénéficierait encore de cette architecture distribuée pour les couches "basses" si l'Internet devait être morcelé durablement lors d'un conflit global.
Mais, cette résilience ne serait finalement que peu utile!
En effet, depuis les années 1990, nous (les européens) avons laissé se développer d'une manière totalement centralisée - aux USA - les moteurs de recherche comme Google, Yahoo et MSN et les systèmes de communication P2P comme Skype, AOL, MSN Messenger, Google Talk, etc…. alors que ces 2 fonctions représentent finalement le système nerveux vital plaqué sur le squelette de l'Internet que sont les liaisons de données au protocole TCP/IP de données. Récemment, on a même constaté que ce genre de systèmes étaient essentiels pour la gestion - par les individus directement concernés - des crises comme celles du 11 Septembre, du tsunami asiatique ou de la catastrophe en Louisiane.
Et dans l'entreprise, pourriez-vous aujourd'hui travailler efficacement - que vous soyez dans une administration ou une entreprise privée - sans accès à ce type d'outils modernes ? Moi, non !! En tout cas, nos entreprises ne pourraient clairement pas "tenir la route" face à des concurrents (ennemis ?) dotés de ces armes stratégiques pour la Société de l'Information.
Notre prise de conscience collective et progressive autour de ces lacunes profondes ne peut être que catalysée par des évènements comme ceux-ci:
Donc, les angoisses sécuritaires de l'Education Nationale contribuent directement et indrectement par la réaction en chaîne qu'elles pourraient générer à ralentir le développement explosif de services comme Skype.
C'est finalement bien! Mais, ce "bol d'oxygène" ne peut fonctionner que si, en parallèle, nous nous dotons de moyens significatifs pour faire aboutir au niveau européen des programmes de recherche dans ces nouveaux domaines vitaux de l'économie de l'information.
Dans le cas contraire, nous pourrions passer rapidement de l'autre côté de la célèbre Fracture Numérique…
Comme le dit l'article de 01Net, c'est certainement "plus facile à dire qu'à faire" car les ingénieurs de Skype n'ont pas attendu cette mesure pour "emballer" leur protocole dans des paquets de données http très standards qui circulent très bien au milieu des milieux des pare-feux ("firewalls") et autre anti-virus qui truffent les meilleurs réseaux professionnels.
Donc, à moins d'une débauche de moyens technologiques qui dépasserait les budgets de notre Education Nationale, les potaches et les profs qui veulent vraiment "skyper" vont pouvoir continuer…. D'ailleurs, sur le fond, quand on entend régulièrement les plaintes budgétaires de nos profs et chercheurs, on peut se demander pourquoi on ne leur permet pas finalement d'économiser au maximum sur leurs télécommunications?
Cette mesure est prise pour endiguer l'espionnage industriel. Nos étudiants et chercheurs pourraient être écoutés dans les conversations "ultra secrètes" autour de leurs projets si ils devenaient utilisateurs assidus de Skype ou d'autres logiciels basés sur les communications VoIP: l'Atelier va clairement dans ce sens et E. Deniaud fait même planer au-dessus de Skype le spectre du fameux système d'intelligence économique anglo-saxon Echelon ("officiellement reconnu" dans les années 1990).
Je vais donner un autre angle: la démarche de l'Education Nationale apporte aussi - fortuitement mais bien à propos - sa contribution à la correction d'erreurs stratégiques.
En effet, des orientations approximatives de nos programmes de recherche nous ont fait manqué le virage des moteurs de recherche comme Google et celui des systèmes de communication P2P comme Skype.
L'Europe commence à reconnaître ces lacunes: en accordant toujours plus de crédit au projet Quaero (moteur de recherche) de J. Chirac, les états de la communauté européenne semblent admettre qu'il faut maintenant "mettre le turbo" dans ce domaine sous peine de ne jamais combler le fossé créé par les 3 grands dans la course au gigantisme de leur index central. Peut-être est-ce même déjà trop tard? En effet, comment répliquer une infrastructure de la taille de celle de Google en partant maintenant de rien ou presque ? ….
Nous aurions pourtant dû tirer les leçons "architecturales" du passé: dans les années 70, la DARPA américaine avait veillé en créant - en pleine guerre froide - le réseau ARPANET (père de l'Internet) à lui donner une architecture fortement distribuée résistant à de multiples pannes et à un éventuel morcellement complet. Aujourd'hui, l'Europe bénéficierait encore de cette architecture distribuée pour les couches "basses" si l'Internet devait être morcelé durablement lors d'un conflit global.
Mais, cette résilience ne serait finalement que peu utile!
En effet, depuis les années 1990, nous (les européens) avons laissé se développer d'une manière totalement centralisée - aux USA - les moteurs de recherche comme Google, Yahoo et MSN et les systèmes de communication P2P comme Skype, AOL, MSN Messenger, Google Talk, etc…. alors que ces 2 fonctions représentent finalement le système nerveux vital plaqué sur le squelette de l'Internet que sont les liaisons de données au protocole TCP/IP de données. Récemment, on a même constaté que ce genre de systèmes étaient essentiels pour la gestion - par les individus directement concernés - des crises comme celles du 11 Septembre, du tsunami asiatique ou de la catastrophe en Louisiane.
Et dans l'entreprise, pourriez-vous aujourd'hui travailler efficacement - que vous soyez dans une administration ou une entreprise privée - sans accès à ce type d'outils modernes ? Moi, non !! En tout cas, nos entreprises ne pourraient clairement pas "tenir la route" face à des concurrents (ennemis ?) dotés de ces armes stratégiques pour la Société de l'Information.
Notre prise de conscience collective et progressive autour de ces lacunes profondes ne peut être que catalysée par des évènements comme ceux-ci:
- le passage de ce fameux Skype, société luxembourgeoise, aux mains d'une société américaine comme EBay. Cette acquisition déplace ainsi clairement vers l'autre côté de l'Atlantique le centre de gravité de cette immense communauté d'utilisateurs qui grandit actuellement à une vitesse vertigineuse.
- notre ART (Autorité de Régulation des Télécoms - maintenant ARCEP) publie un rapport (pdf ici) qui annonce que 6% des communications téléphoniques traditionnelles passent maintenant par le protocole VoIP avec des solutions comme Skype, Google Talk, MSN Messenger. Et 6% de chiffres d'affaires, dans un environnement à coûts essentiellement fixes et aussi concurrentiel que les télécommunications, cela veut dire que nos opérateurs nationaux travaillent au mieux pour un équilibre financier précaire, un "black zero" comme disent les américains. Comment vont-ils pouvoir faire leur R&D et se construire ainsi un futur à partir de maintenant?
Donc, les angoisses sécuritaires de l'Education Nationale contribuent directement et indrectement par la réaction en chaîne qu'elles pourraient générer à ralentir le développement explosif de services comme Skype.
C'est finalement bien! Mais, ce "bol d'oxygène" ne peut fonctionner que si, en parallèle, nous nous dotons de moyens significatifs pour faire aboutir au niveau européen des programmes de recherche dans ces nouveaux domaines vitaux de l'économie de l'information.
Dans le cas contraire, nous pourrions passer rapidement de l'autre côté de la célèbre Fracture Numérique…
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