Pendant ce temps, Google pose calmement les briques de ce que j'appellerai un futur "Google Travel".
En effet,
- depuis le début d'année existe sur Google Suisse, Google Allemagne et sur Google Hollande (entre autres?) cette petite icône pour les horaires de train dès que l'on entre 2 noms de ville

- depuis peu, on trouve sur Google.com ce symbole d'avion quand on entre 2 noms de ville très éloignées

Bien sûr, dans mon récent (long) billet, je décrivais le démarrage des services verticaux à partir des moteurs horizontaux comme long, polémique et complexe. C'est pour cela qu'ici Google s'y prend longtemps à l'avance.
En plus, "il teste l es eaux" de manière limitée: il route les requêtes de voyage vers Expedia, Hotwire et Orbitz. C'est donc fait à peu de frais, voir même lucratif si on admet que les 3 précités paient pour chaque prospect qui leur est envoyé ainsi.
Et, puis, tout naturellement, quand Google verra que ses utilisateurs ont compris le fonctionnement de ces petites icônes et qu'elles sont abondamment utilisées, il sera temps de lancer son propre service vertical de voyages comme TripAdvisor par exemple pour "siphonner" les revenus des voyages réservés sur Internet, secteur très lucratif selon Le Monde!
Bien joué (une fois de plus...), Mr Google!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire