Sur le fond, ils ne veulent pas donner leur contenu original à Google bien qu'ils annoncent que leur librairie électronique sera indexable par TOUS les moteurs de recherche. Ainsi, MSN Search et Yahoo pourront aussi jouer à ce jeu sans digitaliser eux-mêmes (même si Yahoo a déjà prévu de commencer).
Même si la tâche est lourde et que personne ne sait aujourd'hui si elle sera un jour rentable, l'initiative est logique: les éditeurs recevront ainsi le trafic de recherche sur leurs serveurs. Ils le contrôleront à 100% pour en tirer des opportunités de revenus indirects (publicité, promotion d'autres produits, etc...) .
M. Ullmer, le responsable du projet estime ces coûts à 3'000 euros de frais fixes (pour le serveur) + 10 euros par titre digitalisé. Il annonce également que "100 éditeurs sont déjà à bord".
Bien sûr, il y a aussi déjà des défecteurs, SEW rapporte que l'éditeur de dictionnaires Langenscheidt a lui déjà directement "fait affaire" avec Google. Il va intégrer 160 de ses dictionnaires à Google Print.
Finalement, c'est malgré tout une avancée dans la mission officielle de Google d'organiser pour chaque individu un accès efficace à l'ensemble de l'information de la planète.
Cette initiative allemande a pour moi 2 avantages:
- Sa forme proactive accélère la mise en place de cet accès universel à l'information planétaire pour tous les individus. On devrait gagner aisni un peu de temps sur les 300 ans nécessaires estimés par Google!
- Sa forme ouverte devrait réduire un peu les mutiples conflits sur le sujet de ces derniers mois. Ce Google Print et ses jumeaux sont une véritable révolution: il faut donc un peu de temps après les escarmouches initiales quasi-incontournables (... et même nécessaires) pour que chacun trouve sa place sur le nouveau "terrain de jeu". Cette normalisation est maintenant bien en route!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire