et moi et moi.... dirait Jacques Dutronc
30 ans après, sa chanson redevient dans l'actualité: comme dans le monde physique de la chanson, les chinois (et l'Asie en général) sont en train de devenir la communauté culturelle largement dominante de l'Internet.
338 millions d'internautes chinois sont maintenant en ligne avec une progression de 40 millions sur le seul dernier semestre même si le mode d'utilisation d'Internet reste toujours très contrôlé. Pour ce faire, les chinois utilisent entre autres 93 millions d'accès à haut débit.
Les (vieilles) prédictions de Yahoo s'vaèrent juste: l'Internet s'est clairement orientalisé ces dernières années.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, juillet 30, 2009
Linux propose sa propre carte de crédit Visa
Certainement paradoxal que la fondation Linux offre sa propre carte de crédit: l'Open Source n'est-il pas étroitement associé à gratuité (même si le lien n'est pas strictement impératif...)
Mais, bon, il faut de l'argent pour vivre et payer ses développeurs même si on est une fondation Open Source: la relation très lucrative mais tellement (trop ?) étroite entre Google et Mozilla (Firefox) le démontre elle-aussi!
En tout cas, la carte Visa de Tux devrait lui rapporter si il arrive à la placer abondamment:
- 50 dollars à la création de chaque nouvelle carte.
- une partie de la commission prélevé par l'organisme de crédit au moment des paiements.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, juillet 23, 2009
Facebook sert un milliard de vidéos par mois!
On connaissait déjà l'hyperactivité globale des 250 millions d'utilisateurs de Facebook qui produisent 4 milliards de nouveaux éléments d'information chaque mois.
On savait aussi que Facebook est le plus grand site d'hébergement de photos au monde loin devant les spécialistes que sont Flickr ou Photobucket.
Eh bien, maintenant on sait que Facebook est aussi un leader dans la vidéo en ligne. Cette vidéo de promotion pour le recrutement chez Facebook annonce (vers le temps 02:10 de la séquence) que la société de Mark Zuckerberg sert 1 milliard de vidéos par mois.
Facebook a un certain culte du secret (elle aussi comme son ennemi Google...) mais sinon elle serait très bien placée sur les récentes statistiques Comscore: n°2 derrière le leader intouchable (1.2 milliard chaque jour lui !) mais non rentable qu'est Youtube.
Une monétisation plus habile de ce trafic que la "bourde Beacon" devrait contribuer massivement à l'augmentation des 550 millions de dollars annuels actuels!
Sur la philosophie opposée à celle de Google ("un web humain pluôt qu'algorithmique"), Facebook fait une fois de plus parler la loi de l'Internet ("the winner takes all") en battant régulièrement par la taille les spécialistes verticaux d'un domaine ou l'autre de contenu.
Une fois de plus, l'Internet est en train de prouver qu'il n'est, dans son éco-système, point de salut (hyper-profitable...) hors de la position du leader.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
On savait aussi que Facebook est le plus grand site d'hébergement de photos au monde loin devant les spécialistes que sont Flickr ou Photobucket.
Eh bien, maintenant on sait que Facebook est aussi un leader dans la vidéo en ligne. Cette vidéo de promotion pour le recrutement chez Facebook annonce (vers le temps 02:10 de la séquence) que la société de Mark Zuckerberg sert 1 milliard de vidéos par mois.
Facebook a un certain culte du secret (elle aussi comme son ennemi Google...) mais sinon elle serait très bien placée sur les récentes statistiques Comscore: n°2 derrière le leader intouchable (1.2 milliard chaque jour lui !) mais non rentable qu'est Youtube.
Une monétisation plus habile de ce trafic que la "bourde Beacon" devrait contribuer massivement à l'augmentation des 550 millions de dollars annuels actuels!
Sur la philosophie opposée à celle de Google ("un web humain pluôt qu'algorithmique"), Facebook fait une fois de plus parler la loi de l'Internet ("the winner takes all") en battant régulièrement par la taille les spécialistes verticaux d'un domaine ou l'autre de contenu.
Une fois de plus, l'Internet est en train de prouver qu'il n'est, dans son éco-système, point de salut (hyper-profitable...) hors de la position du leader.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, juillet 15, 2009
Facebook: 250 millions d'utilisateurs
Le cap des 250 millions d'utilisateurs a été passé aujourd'hui sur Facebook, selon son fondateur et ceo Mark Zuckerberg (qui pour une fois n'a pas d'annonce lugubre à faire...)
C'est 100 millions de nouveaux utilisateurs en 6 mois. Incroyable.
Ils rapportent environ chacun 2 dollars par an à Facebook, majoritairement très via la publicité.
Le volume d'éléments d'informations (des milliards chaque mois...) générés va donc encore croître et le trafic s'approcher encore plus de celui de Google, l'ennemi juré.
Je lis souvent que la valeur globale d'un réseau comme Facebook croît selon la célèbre loi de Metcalfe. C'est - à mon avis - faux: il faut plutôt utiliser la loi de Reed pour représenter clairement ce qu'est Facebook: un ensemble de sous-réseaux cloisonnés.
La différence que cela génère? Assez colossale car la croissance selon Reed est exponentielle en fonction du nombre d'utilisateurs alors que celle de Metcalfe n'est que proportionnelle au carré du nombre de ces utilisateurs.
La valeur boursière de Facebook a donc le vent en poupe!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
C'est 100 millions de nouveaux utilisateurs en 6 mois. Incroyable.
Ils rapportent environ chacun 2 dollars par an à Facebook, majoritairement très via la publicité.
Le volume d'éléments d'informations (des milliards chaque mois...) générés va donc encore croître et le trafic s'approcher encore plus de celui de Google, l'ennemi juré.
Je lis souvent que la valeur globale d'un réseau comme Facebook croît selon la célèbre loi de Metcalfe. C'est - à mon avis - faux: il faut plutôt utiliser la loi de Reed pour représenter clairement ce qu'est Facebook: un ensemble de sous-réseaux cloisonnés.
La différence que cela génère? Assez colossale car la croissance selon Reed est exponentielle en fonction du nombre d'utilisateurs alors que celle de Metcalfe n'est que proportionnelle au carré du nombre de ces utilisateurs.
La valeur boursière de Facebook a donc le vent en poupe!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
jeudi, juillet 09, 2009
Facebook: sphère privée contre publicité ?
Mark Andreessen, à l'origine de Firefox via Mosaic puis Netscape, aujourd'hui au conseil d'administration de Facebook alors qu'il est lui-même le fondateur de Ning, autre réseau social vient de faire connaître le chiffre d'affaires 2009 de Facebook: plus de 500 millions de dollars. Il le prédit à plusieurs milliards de dollars dans 5 ans et dit qu'il dépasserait dès cette année le milliard si Facebook avait décidé d'appuyer davantage sur le champignong de la monétisation...
Business Insider donne par ailleurs le découpage de ces revenus 2009:
C'est là que le dilemme survient: la promesse initiale de Facebook, c'est la création de son réseau d'amis et le partage d'informations avec eux sur un mode privatif. Si l'on en croit ces chiffres sur les photos ou ceux-ci sur la publication d'informations des membres vers leurs amis, cela fonctionne à merveille!
Le problème résultant: une énorme quantité d'informations mais un taux de partage faible car le membre moyen de Facebook n'a que quelques (dizaines d') amis qui peuvent voir les informations qu'il publie à cause des règles de protection de la sphère privée de Facebook alors qu'une bonne partie de celles-ci pourraient finalement être publiques...
Or, les grands sites de l'Internet vivent pour une bonne partie dans l'Economie de la Sérendipité, i.e de la publicité supplémentaire rendue possible par les flots de apportés par les moteurs, Google en particulier, alors que ces internautes ne pensaient même pas venir là....
Donc, Facebook doit aussi profiter de cette manne supplémentaire sans pour autant frustrer encore sa communauté (ce qu'il a fait récemment très bien et souvent - Maintenant en progrès par sa propre Constitution! ....) en publiant de force des informations qu'il avait initialement promis de garder secrètes initialement.
C'est donc dans ce sens qu'il faut interpréter la récente annonce de la société de Mark Zuckerberg: une foule de nouvelles options de protection du contenu, les plus simples possibles mais surtout les plus flexibles possibles.
Elles doivent permettent à ses 220 millions de membres qui le veulent (ou qui le font par mégarde...) de rendre public sur Internet, par exemple via leur nouvelle page publique de profil, toutes les informations publiées qu'ils souhaitent.
Ils gagneront en visibilité et Facebook en revenus. Un deal "gagnant-gagnant", comme on dit! non ?...
Au moment où les moteurs comme Bing ou Google font out ce qu'ils peuvent pour indexer l' Internet Temps Réel au plus vite (ex. Twitter traité par MS-Bing ou par Google), Facebook doit jouer la carte de la "volubilité instantanée" de ses utilisateurs: la récente expérience LiveStream durant le concert des Jonas Brothers (1.5 million de posts pendant leur concert) ou les 2 millions de posts pendant le discours inaugural de B. Obma le démontrent !
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Business Insider donne par ailleurs le découpage de ces revenus 2009:
- 125 millions par la publicité de marque (type bannière)
- 150 millions à travers le deal avec Microsoft (qui justifient à nouveau la prise de participation par la firme de Redmond dans ce réseau social)
- 200 millions par sa propre plate-forme publicitaire (qui se porte finalement encore très bien malgré la bourde Beacon)
- 75 millions en biens virtuels vendus aux membres du réseau
C'est là que le dilemme survient: la promesse initiale de Facebook, c'est la création de son réseau d'amis et le partage d'informations avec eux sur un mode privatif. Si l'on en croit ces chiffres sur les photos ou ceux-ci sur la publication d'informations des membres vers leurs amis, cela fonctionne à merveille!
Le problème résultant: une énorme quantité d'informations mais un taux de partage faible car le membre moyen de Facebook n'a que quelques (dizaines d') amis qui peuvent voir les informations qu'il publie à cause des règles de protection de la sphère privée de Facebook alors qu'une bonne partie de celles-ci pourraient finalement être publiques...
Or, les grands sites de l'Internet vivent pour une bonne partie dans l'Economie de la Sérendipité, i.e de la publicité supplémentaire rendue possible par les flots de apportés par les moteurs, Google en particulier, alors que ces internautes ne pensaient même pas venir là....
Donc, Facebook doit aussi profiter de cette manne supplémentaire sans pour autant frustrer encore sa communauté (ce qu'il a fait récemment très bien et souvent - Maintenant en progrès par sa propre Constitution! ....) en publiant de force des informations qu'il avait initialement promis de garder secrètes initialement.
C'est donc dans ce sens qu'il faut interpréter la récente annonce de la société de Mark Zuckerberg: une foule de nouvelles options de protection du contenu, les plus simples possibles mais surtout les plus flexibles possibles.
Elles doivent permettent à ses 220 millions de membres qui le veulent (ou qui le font par mégarde...) de rendre public sur Internet, par exemple via leur nouvelle page publique de profil, toutes les informations publiées qu'ils souhaitent.
Ils gagneront en visibilité et Facebook en revenus. Un deal "gagnant-gagnant", comme on dit! non ?...
Au moment où les moteurs comme Bing ou Google font out ce qu'ils peuvent pour indexer l' Internet Temps Réel au plus vite (ex. Twitter traité par MS-Bing ou par Google), Facebook doit jouer la carte de la "volubilité instantanée" de ses utilisateurs: la récente expérience LiveStream durant le concert des Jonas Brothers (1.5 million de posts pendant leur concert) ou les 2 millions de posts pendant le discours inaugural de B. Obma le démontrent !
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
mercredi, juillet 08, 2009
Google Chrome OS: la loi de migration des profits attractifs encore activée!
Google semble toujours plus fan de la loi de conservation / migration des profits attractifs de Clayton Christensen: derniers cas en date Opensocial puis Android (via le cas Nokia) et maintenant Google Chrome OS avec l'annonce d'aujourd'hui!
Le principe est simple: rendre un secteur ultra-compétitif en permettant l'entrée efficace d'une multitude nouveaux acteurs par abaissment maximum du ticket d'entrée pour en laminer les prix et faire migrer (selon la théorie de Christensen) les profits du premier secteur vers un nouveau secteur où Googlepeut ensuite par sa position plus favorable sur le nouveau mieux tirer les marrons du feu!
La déclinaison par Google de cette thématique est à chaque fois le même: faire baisser les coûts et barrières d'acquisition / de démarrage des utilisateurs pour ensuite faire augmenter l'utilisation et en conséquence ses revenus publicitaires.
En effet, à chaque fois "l'utilisation" en question implique Internet ce qui veut dire publicité donc des milliards revenus publicitaires nouveaux pour Google (qui détient 30%+ de ce marché)
Au fil du temps par contre, c'est la taille du levier mis en action qui change:
Je suis sûr que Steve Ballmer se remet à lancer des chaises et des "f...cking Google" aujourd'hui à Redmond... ;-)
D'ailleurs, comme Henri, je pense que Google ressemble à Microsoft en passant à la mode des pré-annonces (pour satisfaire aux attentes de la communauté boursico-financière?...) largement antérieures à la sortie du produit: Google Wave était le 1er cas, Google Chrome OS est le second!
Revenons à cette annonce: que dit-elle ?
Cela rend donc le combat de titans entre ces 2 sociétés qui va en émerger encore plus âpre. On se régale d'avance de l'analyser au fil de son évolution!.....
PS: et si Chrome OS était la riposte du berger à la bergère sur la récente offensive de Redmond via MS Bing?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
Le principe est simple: rendre un secteur ultra-compétitif en permettant l'entrée efficace d'une multitude nouveaux acteurs par abaissment maximum du ticket d'entrée pour en laminer les prix et faire migrer (selon la théorie de Christensen) les profits du premier secteur vers un nouveau secteur où Googlepeut ensuite par sa position plus favorable sur le nouveau mieux tirer les marrons du feu!
La déclinaison par Google de cette thématique est à chaque fois le même: faire baisser les coûts et barrières d'acquisition / de démarrage des utilisateurs pour ensuite faire augmenter l'utilisation et en conséquence ses revenus publicitaires.
En effet, à chaque fois "l'utilisation" en question implique Internet ce qui veut dire publicité donc des milliards revenus publicitaires nouveaux pour Google (qui détient 30%+ de ce marché)
Au fil du temps par contre, c'est la taille du levier mis en action qui change:
- la publicité sur les réseaux sociaux reste faible: 1'140 millions de dollars en 2009
- le marché de la téléphonie mobile est déjà beaucoup plus gros: le marché des combinés mobile est estimé à 150 milliards de dollars.
- avec Google Chrome OS, c'est carrément le marché PC + logiciels qui est visé pour le déplacement des profits: un marché de 330 milliards de dollars en 2009
Je suis sûr que Steve Ballmer se remet à lancer des chaises et des "f...cking Google" aujourd'hui à Redmond... ;-)
D'ailleurs, comme Henri, je pense que Google ressemble à Microsoft en passant à la mode des pré-annonces (pour satisfaire aux attentes de la communauté boursico-financière?...) largement antérieures à la sortie du produit: Google Wave était le 1er cas, Google Chrome OS est le second!
Revenons à cette annonce: que dit-elle ?
- que Google Chrome (le navigateur) est un beau succès avec 30 millions d'utilisateurs et 6% de parts de marché. Pas mal en 9 mois!
- que Google Chrome OS est la tentative de Google pour repenser un système d'exploitation dès sa conception comme plate-forme d'utilisation intensive de l'Internet (ce pour quoi les OS actuels n'ont pas spécifiquement été conçus): sécurité maximale, rapidité de démarrage et d'exécution, etc. La base technique en sera Linux et il sera disponible mi-2010. Cette démarche d'innovations importantes dans le navigateur Chrome (processus séparés par onglet, interpréteur Javascript ultra-performant, etc...) a été l'occasion d'une énorme stimulation sur Firefox, Safari, etc.... Gageons que Chrome OS sera aussi électrisant pour MacOS, Windows 7, etc...
- que Google Chrome OS sera open source, très certainement gratuit et qu'il vise le marché des netbooks. Pourquoi gratuit ? Cf la loi de migration des profits ci-dessus...
- que Chrome OS est un projet clairement séparé d'Android alors que celui-ci fonctionne déjà sur les netbooks. Raison invoquée: Chrome OS vise un segment de machines plus puissantes que Android prévu à la base pour les téléphones mobiles.
Cela rend donc le combat de titans entre ces 2 sociétés qui va en émerger encore plus âpre. On se régale d'avance de l'analyser au fil de son évolution!.....
PS: et si Chrome OS était la riposte du berger à la bergère sur la récente offensive de Redmond via MS Bing?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
lundi, juillet 06, 2009
Nokia: bascule (forcée ?) vers Android
Droit de réponse Nokia:
X Des Horts, Communications & Public Affairs Manager, Nokia France, m' a contacté directement pour la réponse suivante:"Cette rumeur est fausse. Pour ces smartphones NOKIA a choisi une plateforme robuste qui a fait ses preuves depuis des années (plus de 300 millions d'utilisateurs) : Symbian et une interface utilisateur S60."
Mise à jour:
Nokia dément. Que croire ? Si la pratique est identique à celle d'Apple, c'est bon signe: quand Steve Jobs dément l'intérêt de sa société pour un produit, c'est précisémment qu'elle y travaille le plus activement du monde....
Billet original:
J'avais qualifié le portage d'Android vers les netbooks comme le premier d'une série de ces implantations imprévues du système d'exploitation de Google orienté vers la mobilité.
Eh bien, celui annoncé aujourd'hui par The Guardian l'est davantage: Nokia préparerait son premier téléphone sur ce système d'exploitation.
En quoi, est-ce improbable?
On ne peut pas perdre 1/3 de sa part de ce segment sans tenter quelque chose: c'est donc ce que ferait Nokia en adoptant Android. Un aveu de désespoir en quelque sorte?
Mais, c'est très risqué: dans le "Bazar" de l'Open Source, il lui sera difficile de tirer son épingle du jeu surtout qu'il est ici piloté par Google. Le Bazar à considérer ici est celui du célèbre article "La Cathédrale et le Bazar" de E. Raymond qui montre les règles du jeu totalement différentes dans le logiciel libre.
Et pour Google ? Un immense bénéfice ! En effet, chaque acteur qui utilise Android pousse dans le sens de sa stratégie: il augmente la concurrence sur les smartphones, va donc en faire baisser les prix et augmenter la pénétration. A la fin, ce qui est dépensé aujourd'hui dans les combinés par les utilisateurs pourra l'être en activité Internet mobile (déjà à croissance explosive) et donc générer des revenus publicitaires nouveaux chez Google. Une magnifique application de la "loi de migration des profits attractifs" de Christensen.
CQFD! ;-)
PS: Nokia n'est pas le seul à souffrir. Un de ses dauphins, Sony, a déjà fait allégeance à Android.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
X Des Horts, Communications & Public Affairs Manager, Nokia France, m' a contacté directement pour la réponse suivante:"Cette rumeur est fausse. Pour ces smartphones NOKIA a choisi une plateforme robuste qui a fait ses preuves depuis des années (plus de 300 millions d'utilisateurs) : Symbian et une interface utilisateur S60."
Mise à jour:
Nokia dément. Que croire ? Si la pratique est identique à celle d'Apple, c'est bon signe: quand Steve Jobs dément l'intérêt de sa société pour un produit, c'est précisémment qu'elle y travaille le plus activement du monde....
Billet original:
J'avais qualifié le portage d'Android vers les netbooks comme le premier d'une série de ces implantations imprévues du système d'exploitation de Google orienté vers la mobilité.
Eh bien, celui annoncé aujourd'hui par The Guardian l'est davantage: Nokia préparerait son premier téléphone sur ce système d'exploitation.
En quoi, est-ce improbable?
- Nokia est le leader du marché: 40% des téléphones mobiles achetés chaque année sont produits par la société finlandaise. Un leader souhaite toujours rester autonome avec sa propre solution afin de conserver son leadership par le protectionnisme. Le seul souci actuellement, c'est que Symbian ne semble plus attirer les foules.
- le système d'exploitation de Nokia, c'est Symbian et pas Android: sa récente mise en open source était une preuve de son combat farouche contre Google (de même que son rachat de Navteq afin de ne pas devoir tomber sous l'emprise de Google Maps)
- l'utilisation de l'Open Source est très dangereuse pour un leader du marché: cette forme de logicielle nivelle le terrain de jeu, remet en quelque sorte les compteurs à zéro et favorise donc l'entrée de nouveaux acteurs agiles et innovants: les Davids qui se mettent sur les épaules du Goliath représenté par la plate-forme Android en open source (... en plus ici soutenue par le monstre qu'est Google qui a réécrit une machine virtuelle Java pour régler le problème juridique potentiel!)
On ne peut pas perdre 1/3 de sa part de ce segment sans tenter quelque chose: c'est donc ce que ferait Nokia en adoptant Android. Un aveu de désespoir en quelque sorte?
Mais, c'est très risqué: dans le "Bazar" de l'Open Source, il lui sera difficile de tirer son épingle du jeu surtout qu'il est ici piloté par Google. Le Bazar à considérer ici est celui du célèbre article "La Cathédrale et le Bazar" de E. Raymond qui montre les règles du jeu totalement différentes dans le logiciel libre.
Et pour Google ? Un immense bénéfice ! En effet, chaque acteur qui utilise Android pousse dans le sens de sa stratégie: il augmente la concurrence sur les smartphones, va donc en faire baisser les prix et augmenter la pénétration. A la fin, ce qui est dépensé aujourd'hui dans les combinés par les utilisateurs pourra l'être en activité Internet mobile (déjà à croissance explosive) et donc générer des revenus publicitaires nouveaux chez Google. Une magnifique application de la "loi de migration des profits attractifs" de Christensen.
CQFD! ;-)
PS: Nokia n'est pas le seul à souffrir. Un de ses dauphins, Sony, a déjà fait allégeance à Android.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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