Les feux se mettent progressivement au vert pour ce faire: l'équilibre financier opérationnel (mais pas encore complet, i.e. hors amortissements investissements lourds en infrastructure) est là. l'empreinte sociale de la société est mondiale et massive.
Il est donc normal de s'intéresser à sa valorisation actuelle. Au moment du deal avec Microsoft, Facebook avait été évaluée (avec un certain biais) à 15 milliards de dollars. Après s'en est suivi le "trou" de la crise toujours en cours. Malgré tout, au vu de son succès chez ses utilisateurs, Facebook remonte la pente et Techcrunch vient de se repencher sur sa valorisation actuelle. Elle est maintenant de 14 milliards de dollars selon les offres d'acheteurs exprimées sur la plate-forme Second Market. On revient donc vers les sommets antérieurs alors que crise reste en cours: une explosion du cours (virtuel) Facebook à prévoir dès la fin de crise ?
Il est aussi à noter que Facebook est maintenant dans les mêmes eaux que Google (23 milliards) lors de son entrée en bourse....
Je souhaite personnellement cette entrée en bourse pour les raisons suivantes:
- en maîtrisant la "Base de Données des Intentions" (i.e mon futur en quelque sorte), Google est assez puissant comme cela. Ses multiples hégémonies le démontrent d'ailleurs clairement
- il faut un maximum de challengers au géant de Mountain View pour garder un "équilibre hygiénique" à long terme sur l'Internet: les 2 rivaux de toujours sont actuellement empruntés. Microsoft ne matérialise pas la stratégie de Ray Ozzie et Yahoo est à la peine après l'ère Yang II...
- la conjonction de mon "Lifestream" (mon présent et passé proche) à mes Intentions (mon futur - cf. plus haut) dans une seule main mettrait à mes yeux ma sphère privée en réelle danger.
- l'entrée en Bourse de Facebook en fera une société financièrement indépendante donc peu facile à acquérir. Ces moyens permettront aux boys de Mark Zuckerberg de matérialiser sa vision du Web opposée à celle Google.
Mon grand regret déjà exprimé (ici à propos de ceci): que l'Europe (sans parler de la France) n'ait pas d'acteur majeur à opposer à ces mastodontes tous américains. Par attentisme, nationalisme limitatif, etc., nous avons déjà perdus n batailles dans la conquête du nouveau monde (virtuel), nous finirons par le payer cash! ...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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