Des tonnes de notes sur Google Universal Search.
Il y en a une qui me plaît particulièrement, c'est celle d'Olivier Ertzscheid car elle prend le contrepied de l'engouement général pour ce lancement.
J'aime surtout la métaphore de la conclusion de sa note "Recherche universelle, dérive des continents et "supermarchandisation" de l'information" (à lire absolument !): "...pour utiliser une comparaison un peu facile (mais il est tard), Google Universal Search c'est un peu l'Edouard Leclerc de la recherche d'information. Je m'explique et file la métaphore : plutôt que d'aller acheter votre viande chez le boucher, vos légumes chez le maraîcher, vos fruits chez le primeur d'a côté et votre Libé du jour à la presse d'en bas, et ben vous allez au supermarché. C'est pratique, y'a de tout, et vu le volume de ventes et des stocks, c'est moins cher..."
Olivier conclut ensuite que la stratégie d'intégration intégrée lancée ici, contraire à l'idée de "diagonalisation de la recherche" que l'on voyait apparaître depuis 2 ans avec les OneBox n'a qu'un but: la monétisation maximum! Le cap des 10 milliards de CA annuel n'est qu'une étape: à travers Universal Search, il faut monétiser les formes de contenu moins accédées jusqu'à présent.
Là, on est 100% d'accord: Google veut encore augmenter son hégémonie publicitaire actuelle. Et cela, même si j'ai encore parfois la candide faiblesse de croire que c'est pour mieux réaliser son altruiste mission "Google a pour mission d'organiser à l'échelle mondiale les informations dans le but de les rendre accessibles et utiles à tous" (dans les 300 ans impartis par Erich Schmidt) que Google se permet de "bourrer chaque cm2 accessible - virtuel ou physique - de publicité"
PS: A choix, vous pouvez prendre le paragraphe ci-dessus au 1er ou 2ème degré: mon humeur personnelle fluctue régulièrement sur le sujet!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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