Google détient 67% du marché de la recherche sur le Web: pour maintenir cette position ultra-dominante, il doit devenir de plus en plus sélectif sur les résultats qu'il place en première page d'une requête de recherche.
En effet, on sait depuis une étude AOL qu'il n'y a point de salut hors de la première page: plus 90% des recherches sur les moteurs ne vont pas plus loin que cette première page.
Eh bien, Google explique aujourd'hui que ce pinacle se mérite: il faut non seulement qu'une page soit pertinente d'un point de vue sémantique mais aussi qu'elle se charge très vite dans le navigateur de l'Internaute pour rester au sommet des requêtes sur les 1'000 milliards de pages qui composent l'Internet
En effet, sur le blog Webmaster Central de Google, il est dit " Speeding up websites is important — not just to site owners, but to all Internet users. Faster sites create happy users and we've seen in our internal studies that when a site responds slowly, visitors spend less time there. But faster sites don't just improve user experience; recent data shows that improving site speed also reduces operating costs. Like us, our users place a lot of value in speed — that's why we've decided to take site speed into account in our search rankings. We use a variety of sources to determine the speed of a site relative to other sites."
En plus donc de critères statiques (sémantique, liens depuis d'autres pages, etc...), Google confirme donc qu'il y a aussi des critères de sélection dynamiques (vitesse de chargement) dans les 200+ critères inclus dans son algorithme de Pagerank (modifié 400-500 fois par an) qui représente 1000+ années-hommes de recherche. Google précise par ailleurs à ce moment que ce critère a un poids faible (de par sa nouveauté) dans l'ordre de présentation des résultats: la vitesse influence pour l'instant autour de 1% des requêtes (soit quand même plus de 300 par seconde sur 30'000 ....)
C'est encore une illustration très concrète du principe qui pilote une bonne partie de la stratégie de Google "ce qui est bon pour l'Internet est bon pour Google". En effet, si Google n'inclut pas de tels critères de sélection et ne le fait pas abondamment savoir, un défaut de vitesse de chargement depuis une page de résultat du moteur pourrait (à tort) lui être attribué et frustrer certains de ses utilisateurs qui ne reviendraient plus.
Le sort de Google et de l'ensemble de l'Internet par les sites qui le composent sont donc désormais intimement liés.
[Via Henri]
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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