En effet, il vient de lancer un outil de composition en ligne des annonces destinées ensuite à être imprimées dans la presse dans le cadre de son service Google Publication. Il donne celle-ci comme exemple (humoristique):L'outil de composition semble donc tout à fait correct pour les annonces visées par Google Publication Ads.
Chez Publiconnect, mon employeur, on appelle cela le "direct web to print" (100% digital et self-service par l'annonceur). Cela fait plus de 3 ans que l'on a lancé cette fonction dans un contexte d'annonceurs professionnels récurrents (agences immobilières, cabinets de recrutement). Pour ceux qui sont intéressés: 40% de notre CA et 60% de notre volume de commandes (sur 100+ millions de CA) entrent par ce canal 100% numérique.
Pourquoi une telle fonction de "Web to print" directe est-elle si importante? Parce que la publicité papier souffre de plusieurs handicaps face à l'Internet:
- un coût de production unitaire très élevé sans comparaison avec l'impression ("virtuelle") d'une page web. Là, Google ne peut pas grand chose....
- une complexité élevée de la chaîne de production: nombreux intervenants, ruptures du numérique le long de la chaîne de production, outils et règles de production très spécifiques, etc.! Là, il y quelque chose à faire que Google a parfaitement compris.
Google l'a bien compris en offrant un outil permettant de passer l'intégralité d'une commande y compris la fabrication de l'annonce elle-même depuis son site. Fini les Photoshop, Quark XPress et consors. Et bonjour le self-service!
Google cherche à transformer la (gestion de) campagne publicitaire en véritable commodité.
C'est grave, docteur ? Au risque de faire hurler (à la mort?..) tous les créatifs publicitaires et tous les marketeurs-cibleurs du monde, je dirais que non: les plus grandes industries en taille de la planète (finance, énergie, etc...) sont finalement des industries de commmodités!
Si les volumes publictaires augmentent par la mise en place de mécanismes transactionnels plus simples, qui s'en plaindra finalement?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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