Sa théorie est que cette forme de contenu favorise:
- la consommation (lecture, visualisation) dans notre monde de "l'interruption permanente" où l'attention soutenue longue est devenue impossible
- la création collaborative est plus facile: les contributeurs s'implique entrent plus facilement sur une "petite pièce" pour y apporter leur pierre plutôt que sur une "cathédrale". Il fait d'ailleurs sur ce point avec les projets Open Source où un système complexe et sophistiqué est bâti par composition de petites briques logicielles très modulaires: les distributions Linux en sont la meilleure illustration par les milliers de sous-projets qui les composent.
Pour T. O'Reilly, ce succès de l'UGC ("User Generated Content") prouve la valeur du lien entre concision, modularité et ouverture. Intéressant, non ?
N. Carr (avec son esprit de controverse habituel...) argumente que le web 2.0 dévalorise ainsi - à tort - les "formes culturelles épaisses et massives".
Sur la collaboration, il dit (bien sûr pour contredire...) que rien ne vaut une pièce massive issue d'une seule cervelle. Pour conclure, il annonce que le raccourcissement du contenu nous rétrécit intellectuellement. Encourageant....
Malgré les arguments négatifs de N. Carr, je reste sur la vision de T. O'Reilly: web 2.0 et contenus courts vont mieux ensemble!
Je vais donc tenter de continuer à l'appliquer à ce blog: une histoire en multiples épisodes courts.
Donc, j'arrête ici pour ce billet ! ;-)
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
2 commentaires:
Bonjour Didier,
Bizarre de lire ça juste au moment où je viens de publier un billet fleuve...
Ceci étant, je constate qu'en général le lectorat préfère le contenu court, même si je trouve que cette brièveté se fait souvent aux dépens de l'analyse et de la profondeur de réflexion.
Jean-Marie
Salut Jean-Marie,
Je me laisse parfois aussi emporter dans des billets (très) trop longs!
En tout cas, instructif ton échange avec MEL....
didier
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