Les termes vraisemblables de l'accord sont similaires à ceux passés avec les librairies universitaires américaines:
- Hachette reçoit une copie des scans et le texte en clair des ouvrages digitalisés en clair (si il ne les a pas par ailleurs...)
- Les revenus publicitaires (en provenance du site Google Books) et éditoriaux dans le cas de réimpression papier ou de revente sous forme Ebooks à partir des scans.
- il se fait contre l'avis de la profession: le Syndicat National de l'Edition dont Hachette fait partie s'oppose à ce service du géant de Mountain View. Ce syndicat est associé au procès des éditions de la Martinière contre Google. Les éditeurs continuent à entretenir une farouche crainte de Google: il a mis ceux de la presse à ses genoux via Google News. Ceux du livre qui sont parfois les mêmes ne veulent pas subir le même sort....
- il marque aussi un certain lâchage (égoiste ?) par Hachette de la vision national(ist)e du même service entretenue par notre gouvernement même si il n'alloue que des crédits (ridicules ?) pour digitaliser 100'000 (à terme 400'000...) ouvrages
- c'est une goutte dans l'océan des 15 millions de titres déjà digitalisés selon une citation discrète sur un site officiel de Google. Le grand chantier avance: on parlait chez Google seulement de 10 millions il y a encore moins 15 mois
Et les progrès sont clairement là: avec 15 millions d'ouvrages, on dépasse maintenant les 10% du patrimoine mondial total estimé à 130 millions d'ouvrages par Google lui-même.
Ce que j'en pense en tant qu'individu est toujours identique: l'exhaustivité de Google Books est bonne pour moi et les miens: je suis donc favorable!
Source: blog Media and Tech (par didier durand)
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