La publicité Internet globale "coince" aussi à cause de la crise : Google vit son premier déclin séquentiel de revenus alors qu'une chute violente de la publicité sur les moteurs de recherche arrive (chute de 7%+ en 4 semaines).
Il est donc intéressant de voir comment se comportent "réseaux sociaux et publicité" avec les nouveaux chiffres Emarketer:
Les tendances actuelles en termes d'utilisation se confirment naturellement en terms publicitaires (cf "eyeballs" ci-dessous): MySpace chute et Facebook progresse légèrement. Pas proportionnellement à son utilisation à cause de la crise.
Il y a un constrate intéressant: globalement, les annonceurs vont dépenser plus dans les réseaux sociaux mais moins dans la publicité si l'on compare les 1'140 millions de 2009 aux 1'175 de 2008.
Qu'est-ce que cela veut dire ?
La publicité classique est jugée souvent intrusive en particulier dans les réseaux sociaux où l'on vraiment avoir l'impression d'être seulement "entre amis".
Donc, les annonceurs explorent dans les réseaux sociaux des formes de communication commerciales plus subtiles, i.e, apportant une certaine valeur ajoutée plutôt que d'assommer avec un message un peu lourd.
Exemple de mon cru: Weight Watcher met en ligne une application Facebook de coaching pour ceux qui entament un régime à l'approche de l'été. La société WW se développe ainsi un vrai capital de sympathie et une forte récurrence de sa marque chez les utilisateurs de l'appli. Cette application lui coûte mais ce n'est pas une publicité classique dans les chiffres de EMarketer. CQFD.
Les sociétés publicitaires (comme mon employeur) ne peuvent pas ignorer ce phénomène pour offfrir de nouvelles solutions à leurs clients: le volume ci-dessus de 1 milliard de dollars est trop faible dans le gâteau publicitaire internet global de 40+ milliards de dollars. "Money follow eyeballs" selon le principe publicitaire standard.
De plus, l'explosion de l'utilisation sur Facebook en fait un vrai phénomène de société: avec 200+ millions d'utilisateurs (voir cette vidéo), c'est une tendance forte qu'aucune société ne peut ignorer: elle doit y chercher des moyens de devenir durablement plus intîme avec ses utilisateurs.
Mais, attention, il ne faut pas y aller trop fort: sinon on fait des bêtises à la Beacon et on le paie comptant sur la place publique...
PS: dernier graphique "local". La répartition US-nonUS des dépenses. Camarades développeurs européens, une excellente nouvelle: le Vieux Continent est affreusement en retard! Sachant que les applications sociales ont pour beaucoup besoin d'une bonne dose de culture locale, nous avons là un énorme potentiel d'opportunités! A suivre...
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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