Je reviendrai en détails sur LinkedIn et ce type de réseaux sociaux comme nouvel outil de recrutement en ligne en lieu et place des annonces classées traditionnels.
Mais, aujourd'hui, un bref billet pour montrer en images ce que l'on peut obtenir en tant qu'utilisateur "moyen". "Moyen" car je n'y ai (volontairement) que 83 connexions de 1er niveau alors que certains recruteurs américains se vantent de 3'500 voire 28'000 liens directs. Cela a-t-il encore un sens? Bon, c'est un mauvais physionomiste qui vous parle...
En tout cas, mon modeste réseau Linkedin se présente ainsi:
Plus d'un million de personnes que je peux ainsi espérer contacter par "rebonds" pour autant que les "maillons intermédiaires" le permettent. J'utilise parfois cette fonction (sûrement pas assez..) pour établir de nouveaux contacts sur des projets qui démarrent.
la croissance de mon réseau personnel sur LinkedIn est rapide: +6'000 personnes = 0.5% en moins d'une semaine.
La répartition géographie de ces contacts potentiels est la suivante:
Même si je travaille pas mal à l'international, cette répartition signifie pour moi que Linkedin est encore très anglo-saxon.
La répartition par industrie de mon réseau est ainsi:
Même si vu mes racines très technologiques, il est normal que je sois lié essentiellement à des gens du même monde, cette répartition me font dire que LinkedIn & Co sont encore des trucs de geeks....
Par son côté réseau social et communautaire , Linkedin fait à mon avis tout à fait partie du web 2.0 mais il a 2 caractéristiques spécifiques:
- c'est un peu le "Myspace ou le Facebook des vieux", de ceux qui veulent entre autre convaincre eux-mêmes et les autres qu'ils valent quelque chose par la qualité du réseau de relations 'qu'ils affichent...
- c'est un réseau où l'on se limite à créer et gérer ses connexions. Sur les autres réseaux issus du web 2.0 (wikis, commentaires inter-blogs, etc...), les connexions sont le fruit indirect et non recherchées en tant que tel d'une collaboration. Ici, leur création en tant que telle est le but intrinsèque: on ne voit pas comment et pourquoi cette connexion est née et existe.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
9 commentaires:
XING=36,000,000 Plus!
Connexions
Pour moi LinkedIn n'est ni plus ni moins qu'un annuaire (bien fait mais un annuaire quand même).
Donc il est dans ce sens incomparable à MySpace.
Et c'est un peu fatiguant d'être en permanence sollicité. Bientôt les assistantes qui faisaient le filtrage sur les appels téléphoniques vont de voir le faire sur les mails et les demandes de connexion comme LinkedIn.
A Anonymous XING
C'est quoi SVP ce chiffre de 36'000'000: des membres, les connexions entre eux, autre chose?
merci d'avance de la précision
Cher Anonymous,
D'accord sur le principe de l'annuaire mais quand même avec une grande différence:
c'est un annuaire global composé de millions de petits.
Et pour moi, ce qui fait la différence, c'est le fait que ces millions de micro-annuaires sont partagés et surtout inter-connectés
Je pense que nous ne voyons pas encore sa vraie valeur.
Quant au filtrage, bon courage! Donc, je ne vous invite pas .... ;-)
bonjour Didier,
sans savoir qui a écrit ce message, voici deux hypothèses possibles :
36 000 000 peut correspondre au nombre d'euros levés lors de l'introduction en bourse cette semaine.
ou au nombre de liens établis entre les membres.
Cordialement, Yann Mauchamp
openbcfrance@gmail.com
Bonjour Didier,
Intéressante votre dernière remarque :
"c'est un réseau où l'on se limite à créer et gérer ses connexions. Sur les autres réseaux issus du web 2.0 (wikis, commentaires inter-blogs, etc...), les connexions sont le fruit indirect et non recherchées en tant que tel d'une collaboration. Ici, leur création en tant que telle est le but intrinsèque: on ne voit pas comment et pourquoi cette connexion est née et existe."
J'ai rédigé il y a quelques temps un article fondé une petite étude sur l'utilisation des réseaux sociaux pour le recrutement et la recherche d'emploi. Et, justement, j'y faisais exactement la même distinction. Ce qui est intéressant, c'est que cette vision utilitariste qui semble dominer sur les plates-formes de mise en relation professionnelle est d'une certaine manière en contradiction avec les références faites par ces services à la sociologie économique, et notamment aux travaux de Granovetter. Alors que pour ce dernier les réseaux sociaux sont le support d'activités économiques mais y pré-existent, les plates-formes type LinkedIn inversent les choses : le réseau social n'existe qu'en vue d'une activité économique.
Il faudrait développer, je le fais dans mon papier. Il est discuté mardi prochain : http://erecrutement.wordpress.com/2006/10/23/internet-recrutement-et-recherche-demploi/).
J'essaierai de le mettre ensuite en ligne. Il pourrait être intéressant de croiser nos points de vue, d'autant que ce billet m'apprend que vous préparez un article sur le même thème ;-)
Bonjour Yann,
Merci de la précision,
j'avais fait un peu de recherche de mon côté sur le site OpenBC/Xing et avait trouvé le nombre de membres (1.6 millions) donc je cherchais la signification des 1.6 millions.
Me voici fixé
didier
Bonjour Yannick
Je vais lire ce papier à venir ainsi que faire un peu de recherche sur les travaux de Granovetter (que je découvre. Merci!)
cordialement
didier
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