Libération résume la situation: " Après Yahoo et Microsoft, Google vient à son tour d'acquiescer à la censure imposée par le gouvernement chinois, en échange de l'ouverture à son profit du marché local de l'Internet, le deuxième au monde par le nombre de ses internautes (111 millions).
«En vue d'opérer en Chine, s'est justifié mardi un haut responsable du moteur de recherche, Andrew McLaughlin, nous avons retiré une partie du contenu des recherches disponibles sur notre banque de données Google.cn, en conformité avec les lois, règles et politiques locales.»
En conséquence, tous les sites comportant des termes déplaisant au Parti communiste au pouvoir qu'il s'agisse de «démocratie», «Falungong» (une secte bouddhiste réprimée), «indépendance de Taiwan», «dalaï-lama», des noms de dissidents, de toutes choses petites et grandes écornant l'image du pays seront soit expurgés soit en partie filtrés, comme c'est déjà le cas sur les moteurs de recherche chinois (Sohu.com, Baidu.com) ou étrangers."
Zoorgloob rappelle que ce ne sont pas les premières concessions de Google en Chine (certaines source exclues de Google News)
Ma modeste analyse:
- La devise quasi-officielle de Google est "don't be evil" (mes billets sur ce thème: 1, 2, 3, 4 )"éluder" des résultats et des informations que l'on connaît au profit de résultats économiques semble être une vraie déviation par rapport à cette volonté de candeur, de droiture et d'innocence.
- Sergey Brin a déclaré - lors du lancement du programme publicitaire AdSense / Adwords - qu'il ne serait jamais prêt à corrompre la qualité des résultats du célèbre algorithme PageRank par des liens sponsorisés cachés dans les résultats quel qu'en soit le prix à payer. Sur Google.cn, PageRank sera "supervisé" semble-t-il...
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