Cette plainte est symptomatique du paradoxe que représente l'essence de Facebook:
- le réseau social promet à ses utilisateurs une diffusion sous leur entier contrôle des informations qu'ils publient sur sa plate-forme. L'audience n'est donc par essence pas maximale puisque interdite d'accès aux moteurs de recherche.
- Facebook a un modèle d'affaire fortement publicitaire actuellement: 85% de ses revenus sont issus de la publicité.
Ce flux croissant va ensuite, selon les récents accords sur le sujet, alimenter Google et Bing afin de maximiser les bénéfices de "l'Economie de la Sérendipité" pour Facebook.
Et alors, cela irrite les groupes activistes qui déposent plainte pour violation de la sphère privée. La boucle est bouclée!
C'est un très vieux problème que je qualifiais déjà à l'époque de "Noeud Gordien du Web 2.0": comment maximiser les revenus publicitaires sans froisser les membres actifs de la communauté qui sont finalement la moelle épinière du système ?
Facebook avec Beacon s'était déjà frotté à ce dilemme: il avait fallu les excuses de Mark Zuckerberg lui-même pour calmer la tempête.
On repart ici sur un ouragan du même type !
Et ce ne sera pas le dernier: ce fonctionnement sur le fil du rasoir restera le modèle optimal pour les sites sociaux si ils ne peuvent pas développer d'autres sources de revenus significatives que la publicité....
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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