le logiciel en Open Source sur Internet, c'est actuellement
- 2.5 milliards de lignes de code organisées en
- 30 millions de fichiers.
En effet, les robots d'ndexation de Google s'intéressent bien sûr au contenu rédactionnel mais aussi au code source qu'ils trouvent sur les 1'000 milliards de pages de l'Internet. En enlevant les redondances des mêmes projets publiés sur diverses archives (Google Code, SourceForge, etc.), on arrive aux 2 chiffres ci-dessus.
Pour fixer les idées sur cette taille:
- le noyau Linux, ce sont 6.8 millions de ligne (ayant une valeur de 1.4 milliards de dollars)
- une application commerciale interne (.i.e non Open Source) classique comme le Pub2000 de Publicitas que nous avons transcodé 100% automatiquement vers Java, ce sont 4 millions de lignes de code. L'open sourcing (GPL) des outils de ce projet NACA nous a fait rencontré des sociétés ayant des application du même ordre de grandeur: 14 voire 25 millions de lignes de code.
- l'ensemble du patrimoine mondiale Cobol toujours en activité est estimé à 200 milliards de lignes de code avec une croissance de 5 milliards par an
Les licences de ce patrimoine Open Source, toujours selon C. DiBona:
- plus de la moitié du code est publié avec licence GPL/LGPL , l'étalon de l'Open Source: c'est celle qui convient aux puriste de l'OSS puisqu'elle impose par ses termes l'accès au code source pour tout utilisateur qui le souhaite. C'est la raison pour laquelle, nous l'avons choisie dans NACA: il ne peut pas y avoir d'appropriation injuste (i.e "verrouillage") d'un code source légèrement modifié par celui qui serait parti d'un code GPL pour dériver sa propre valeur ajoutée.
- plus de 20% de ce code est, par contre publié, sous des licences très libérales: c'est impératif quand on veut qu'un logiciel ainsi publié devienne une plate-forme à forts enjeux commerciaux. En effet, les fabricants qui reprennent cette plate-forme doivent pouvoir la bonifier sans être obligés de publier leurs modifications. C'est clairement cette voie qui a été retenue par Google pour Android via le choix d'une licence Apache afin qu'Android soit adopté par un maximum de fabricants de combinés.
Les licences "médianes" qui essaient de préserver la chèvre et le chou vont avoir tendance à disparaître: on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre à travers l'Open Source!
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
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