E. Schmidt, ceo de Google, avait récemment dit lors de la conférence SIEPR que "de toute façon, même si Google laisse faire, le phénomène de fraude s'auto-régulera sur le moyen- et long-terme car les annonceurs se mettront alors à miser moins (aux enchères) sur des mots-clés dont ils mesurent très finement les résultats". Le ratio coût/bénéfice pour ses annonceurs ferait donc son office de régulateur naturel.
Il a bien sûr parlé au conditionnel mais la presse (online) a repris ses propos en mode affirmatif: "dans la fraude aux clics, Google laisse faire!"
Alors, il fallait corriger la mauvaise impression: c'est fait par ce billet sur le blog de Google qui dit que Google met toute l'énergie nécessaire à combattre ce fléau.
De toute façon, il n'y avait pas d'autres choix:
- quand 99% de ses revenus (2.25 milliards de dollars au dernier trimestre) viennent des liens sponsorisés, "laisser faire" serait un peu léger même si Google y a bien sûr - à court terme seulement - un intérêt financier évident
- il faut éviter de nouveaux procès comme celui déjà évoqué où cette "nonchalance" était déjà la cause du passage devant le tribunal. L'accord à l'amiable résultant avait déjà coûté 90 millions de dollars.
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
3 commentaires:
Merci, je n'avais absolument pas compris cette histoire de "non, on ne laisse pas faire"
Bonjour Tomhtml,
J'apprends souvent des choses sur Zorgloob: un juste retour des choses...
à bientôt!
didier
Bonjour Matthieu,
J'aimerais bien aller dans votre sens mais la plate-forme Blogger de Google ne m'offre pas une telle option de présentation (j'ai vérifié méticuleusement)
désolé!
didier
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