mardi, février 26, 2008

Homepages personnelles: qui mène vraiment le bal? Netvibes ou bien GYM....

En France, "page personnelle d'accueil Internet" rime avec la société Netvibes puisqu'elle en est originaire. En Allemagne, la situation est identique avec la germanique Pageflakes.

Eh bien, si on se met à regarder le sujet plus globalement, on se rend compte que les "usual suspects" de GYM (G-oogle, Y-ahoo, M-icrosoft) mènent le bal et que nos 2 startups européennes représentent finalement moins de 4% en parts de marché.

[Source: Techcrunch]

Pourquoi? A mon avis, il en va plus de leur énormes fréquentation générale: quand on est visité mensuellement en moyenne par presque 500 millions de visiteurs uniques pour chacun des GYM (avec une répartition différente en termes de service pour chacun), il est sûrement aisé d'en "dériver" quelques pourcents (9 au max pour Yahoo) vers son service de pages personnalisées. Techcrunch note que iGoogle a triplé en 1 an et que Yahoo a perdu 6% (presque -3 millions)

Quand ce service de pages personnelles est son seul cheval de bataille, la partie se joue tout autrement et chaque nouvel utilisateur doit être âprement gagné!

Pour moi , le noeud gordien des services de pages personnelles n'est pas tranché:
  • Ils activent "violemment" la publicité (seule vraie source de revenus significatifs à court terme) et ils se tirent dans le pied en faisant fuir leurs fans les plus fervents.
  • Ils restent vierges de pub et entièrement ouverts à leur communauté et ils finissent au mieux comme "organisation humanitaire" au service de leur communauté. Ce n'est pas le but (je pense quand on a des venture capitalists parmi ses actionnaires...)
  • quand on est Google, c'est autre chose: "les poches sont profondes". On peut donc attendre tranquillement pour laisser le bon business model émerger sans avoir à brusquer les choses pour faire rentrer des revenus au plus vite
On va donc voir comment les "pure plays" des pages personnelles s'en sortent (ou pas!...) face aux mastodontes!

Source: blog Media & Tech (par didier durand)

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