J'avais décrit la manoeuvre de refus de Google de communiquer ses données sur les recherches et leurs résultats de ses utilisateurs pendant 2 mois comme une tactique de communication positive vis-à-vis de ses utilisateurs.
Il en avait à ce moment bien besoin (auto-censure pour entrer en Chine, etc...).
Cette résistance était basée sur le fait que tout transmettre eût été équivalent pour Google à ruiner la confiance de ses utilisateurs par rapport au (non-)respect de leur sphère privée.
Google la connait incroyablement bien à travers son service de recherche de base mais aussi des 43 autres. Le billet "catastrophe" chez Dossiers du Net est très évocateur du potentiel...
Cette sphère privée devient déjà chaque jour un peu plus poreuse avec les nouveaux services de Google . Le but de Google est donc de pouver qu'il sait résister à n'importe qui même à ses autorités pour permettre l'éclosion de ces services qui flirtent avec la ligne jaune.
Eh bien, force de reconnaître aujourd'hui que quoi qu'il en soit en termes de communication, cette résistance était fondée: le juge fédéral a drastiquement réduit les informations que Google doit fournir au gouvernement.
Seulement 50'000 URLs à transmettre et c'est tout! (aucune information sur les critères de recherches utilisés par les utilisateurs)
Le blog de Google l'annonce très fièrement: au moins une bonne nouvelle après une période tourmentée à Mountain View!
Microsoft et Yahoo doivent aujourd'hui regretter de s'être conformés dès le premier jour sans "résister". But pour Google, balle au centre!
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