Donc, en plus de la révolution des services Web (et malgré une vision pour s'en sortir), c'est un autre souci pour Microsoft: les grandes sociétés et institutions français quittent maintenant (avec un peu de décalage sur les USA) les standards propriétaires pour le monde du Logiciel Libre.
En effet, ZDNet annonce
"La direction générale des impôts (DGI), dépendante de Bercy, va migrer ses 80.000 PC vers la suite bureautique libre OpenOffice. La principale raison est d'ordre financier: la migration de ce parc informatique, aujourd'hui équipé de Microsoft Office 97, vers Office XP aurait coûté 29,5 millions d'euros, en achat de licences et coûts annexes dont la remise à niveau des utilisateurs.
Tandis que le passage à OpenOffice devrait ramener «la facture à seulement... 200.000 euros», explique à ZDNet.fr Jean-Marie Lapeyre, directeur technique du programme Copernic. Cette migration s'inscrit en effet dans le cadre d'un programme de plus grande envergure, qui prévoit sur sept ans la refonte totale du système d'information fiscal, comme nous l'évoquions en juin 2004."
Toujours selon le même article, la DGI suit le chemin de ces consoeurs:"La DGI n'est pas la seule administration a avoir fait le choix d'OpenOffice. La gendarmerie nationale a déjà abandonné Microsoft Office pour migrer vers la suite bureautique libre. À la fin de l'année, ses 70.000 postes seront équipés du nouvel outil. Une migration qui doit lui permettre d'économiser 2 millions d'euros par an.
D'autres projets autour d'OpenOffice sont déjà avancés dans l'Administration. Le ministère de l'Équipement est ainsi en cours de migration: une opération qui concerne 55.000 postes et devrait être bouclée en 2006.
Le ministère de l'Intérieur propose également depuis 2002 à tous ses agents d'installer OpenOffice. D'ici à la fin de l'année, environ 50.000 postes devraient l'utiliser. Enfin, l'administration des douanes a déjà équipé 16.000 postes tout comme le ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, où 8.000 PC disposent d'OpenOffice."
C'est sûrement grâce à l'addition de toutes ces économies dans l'administration que l'on peut nous promettre des baisses d'impôts (qui restent inachevées?).[Via G. Frat]
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