Article repris de mes publications sur ZDNet.fr :
Bank of America : 1,5 milliards d'économies grâce à un cloud OpenCompute de Facebook
Cloud Computing : Le projet de
serveurs x86 Open Source initié par Facebook devra permettre à Bank Of
America d'économiser 50% de ces coûts d'exploitation informatiques à
l'horizon 2018 en migrant 80% de ces applications sur son nouveau cloud
privé en forme de “Software Defined Data Center”.
Eh bien, cette facture va diminuer : David Reilly, CTO responsable des infrastructures, se donne 3 ans jusqu'à 2018 pour passer 80% de ses applications sur une nouvelle infrastructure de cloud privé basée sur le projet OpenCompute (serveurs x86 dont le design est “open source”) initié par Facebook. A travers, ce projet, la banque va créer un cloud privé à base de serveurs en marque blanche au design optimisé pour les nouveaux datacenters “hyperconvergés” où toutes les ressources (cpu, stockage, réseau, etc.) sont “as a Service”, provisionnées par API.
C'est donc un modèle canonique de “Software Defined Data Center” (SDDC) que Bank Of America prépare par cet ambitieux projet. Deux pistes sont retenues à ce moment pour garder toutes les options ouvertes : un cloud privé sur base OpenStack et une technologie interne.
Mais, ce n'est pas de l'art pour l'art : l'objectif officiellement affiché est une réduction des coûts d'exploitation informatiques de 50%! Les jours glorieux des grands fournisseurs de serveurs x86 qui trouvent une manne au sein du secteur financiers semblent comptés car le succès de ce projet fera nécessairement tâche d'huile.
Cet objectif de 50% est réaliste : Facebook a annoncé avoir économisé 1.2 milliards de dollars l'an dernier grâce aux serveurs construits sur base OpenCompute. Bien sûr sur le coût de ces serveurs mais aussi sur leur efficacité électrique : l'équivalent de l'énergie de 40'000 maisons individuelles et celui de l'empreinte carbone de 50'000 voitures ont ainsi été “sauvés” selon les récents propos de Mark Zuckerberg, le ceo de Facebook.
Pour Bank of America, l'atteinte de cet objectif permettra donc de réaliser 1.5 milliards de dollars.
Bien sûr, c'est déjà un but en soi ! Mais, ce gain pécuniaire reste très tactique. L'objectif beaucoup plus stratégique de la démarche est celui qui va servir le métier : la virtualisation complète offerte par un tel SDDC va offrir une flexibilité, une scalabilité et une agilité sans commune mesure avec l'architecture “physique” actuelle de la banque.
La réactivité du métier en sera ainsi maximisée. A une époque où le métier bancaire subit une évolution permanente de sa réglementation et où la demande des clients se sophistique en permanence (mobilité, dématérialisation, etc.), les systèmes informatiques des grandes banques doivent se doter de moyens de suivre le rythme !
Source: blog Media and Tech (par didier durand)
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