Google et Youtube ont signé à la veille de l'acquisition de l'un par l'autre des accords avec les majors du disque.
L'analyse d'Emanuel était qu'il s'agissait "calmer le jeu" du côté des droits d'auteurs afin d'éviter le "siphonnage financier" de Google via des procès ultérieurs autour des droits d'auteur par ces majors: la majorité du contenu attractif est du contenu sous droits d'auteur. (il y a quand aussi parfois du "très fun" libre: voir , pour ceux qui les auraient manquées, les pastiches "satiriques" de la communauté Youtube après l'acquisition)
Expérience personnelle: c'est à travers Youtube que mon fils me fait découvrir les clips officiels de nos chanteurs de reggae préférés (J'aime le reggae...). Je ne pense pas que ce soit les maisons de disque qui les y aient chargés!
Eh bien, le jeu de "la mise à bord du bateau" aurait été joué jusqu'au bout: le New York Times révèle aujourd'hui que Universal Music Group (Vivendi), Sony et Bertelsmann, les 3 collectivement actionnaires de Sony BMG Music Entertainment et Warner Music Group auraient (NYT) obtenu selon les termes de ces accords des parts dans Youtube qui leur rapporteraient 50 millions de dollars. (je garde le conditionnel puisque c'est le ton du NYT)
Notons au passage que cela garantirait le fait annoncé par le management de Google que Youtube va continuer sa vie en tant que société séparée.
Ne serait-ce pas une variante de la fameuse "étreinte fatale" ou du "Je te mets à bord pour te faire taire"?
Source: blog Media & Tech (par didier durand)
1 commentaire:
Très intéressant, l'info m'avait échappé, ça prouve que le business est bien sécurisé. quoi de mieux que de rentrer dans le capital du distributeur pour calmer les producteurs :-)
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