vendredi, novembre 18, 2005

Google confirme: service Wifi gratuit accepté par le maire de Mountain View

Article du 18 Novembre

Le blog officiel de Google confirme juste à l'instant cette collaboration avec la municipalité de Mountain View.

C'est beaucoup plus "low profile" que ce que j'écris dans mes 2 articles ci-dessous: dans le style, "nous n'avons aucun plan grandiose pour toute la planète mais seulement celui beaucoup plus humble de servir notre communauté locale"

Même ma blague sur les copines de geeks est "cassée" sur le thème "nous n'avons même pas l'ambition de permettre (forcer ?) à nos collaboarateurs d'être en ligne en permanence"

Comme à dit l'un de nos hommes politiques célèbres, "les promesses n'engagent que ceux qui les croient!" ;-))

Article du 17 Novembre 20

Selon cet article de SiliconValley.com, la municipalité de Mountain View (CA, USA) a officiellement accepté mardi (à l'unanimité) la proposition de Google (décrite dans mon précédent billet ci-dessous) pour un réseau Wifi gratuit couvrant toute la ville (400 relais de la taille d'une boîte à chaussures installés sur les lampadaires de la ville).

Le contrat de collaboration est signé pour 5 ans: Le maire Matt Neely se réjouit officiellement d'être ainsi la première ville de la planète à avoir une telle couverture sans-fil gratuite et accessible à tous les citoyens. Il pousse aussi la voisine de San Francisco à accepter la même offre faite par Google récemment. En outre, cette première mondiale créée la jalousie de Palo Alto, la voisine, qui ne supporte pas bien de ne pas être la première dans ce créneau alors qu'elle est le lieu de naissance de la Silicon Valley. C'est à Palo Alto que se trouve le garage originel et historique de Hewlett & Packard (toute son histoire dans cet article de l'Expansion)

Avant l'acceptation unanime, il semble que les discussions du conseil municipal aient tourné autour de la santé (radiations) et de la protection de la sphère privée (localisation géographique - trop - précise des utilisateurs qui vont utiliser ce service). Google a rassuré sur les 2 sujets en promettant de respecter la loi pour l'un comme pour l'autre. Ces discussions ont été stimulées par une avalanche de courriers (électroniques) des citoyens vers la municipalité.

La municipalité va même gagner un peu d'argent: 12'600 dollars par an pour la location des emplacements sur les lampadaires. L'espoir ultime du maire est encore plus grand: ce service va activer le commerce en centre ville puisque les gens seront "always on" et pourront ainsi flâner (et acheter) plus en centre ville sans perdre le fil de leur activités en ligne. Les Copines de Geeks qui racontent leurs expériences (très drôles - à lire!) de shopping vont adorer.... surtout celles de geeks Google: ils sont plus de 1'000 à Mountain View!

Si San Francisco ne se dépêche pas, le second partenaire de Google pour le Wifi gratuit pourrait bien être "The Big Apple" (New-York) puisque Google confirme que des tests sont déjà en cours au Rockefeller Center.

En tout cas, un grand pas un avant pour Google pour tester la nouvelle publicitaire révolutionnaire évoquée ci-dessous.

Article du 15 Novembre 2005

Le San Francisco Chronicle dévoile la proposition que le géant des moteurs de recherche vient de faire à la ville de son quartier général, Mountain View (USA, CA): un réseau sans-fil à haute vitesse couvrant toute l'agglomération. Elle fait suite à une autre proposition du même type par le même Google à la ville de San Francisco à laquelle il a déjà offert du Wifi gratuit et financé par la publicité.

Le conseil municipal doit traiter officiellement cette proposition alléchante aujourd'hui. L'avis (y.c la proposition de Google) qui est lui soumis par le conseiller en charge du dossier est clairement favorable.

Google, pour expérimenter son modèle de financement par la publicité, se propose d'installer un réseau Wifi gratuit pour tous jusqu'à la vitesse de 300 Kbps. Le second objectif de Google est d'offrir à toute la communauté locale de son "berceau" un accès permanent à l'information planétaire. Il y a donc aussi un comportement de bon citoyen dans la démarche...

Techniquement, il faudra environ 300 points d'accès pour couvrir la ville. Des relais "indoor" seront possibles mais aux frais de ceux qui les souhaiteront.

"Câbler son berceau" et en faire un cas d'école seraient sûrement un magnifique levier pour Google afin de répliquer ensuite ceci dans toutes les grandes métropoles de la planète. Ce n'est certainement pas Microsoft qui va donner tort à cette démarche puisque autant le récent mémo de Bill Gates que celui de Ray Ozzie, son CTO, poussent vers le financement maximum des services en ligne par la publicité.

Mais, il me reste une (importante) question: j'ai écrit que Google doit s'associer aux média traditionnels du monde offline car le marché online devient financièrement trop petit pour lui. Pourra-t-il trouver à l'infini des annonceurs nouveaux ou des extensions de budget chez ses clients publicitaires actuels pour amener le "nerf de la guerre" (l'argent) nécessaire à tous ces services interactifs qu'il rend gratuits les uns après les autres?

L'intérêt du service Wifi para rapport à la question ci-dessus est qu'il ouvre à Google l'accès à une gamme d'annonceurs "micro-locaux" et à une publicité hyper-ciblée du genre "vous êtes sur le point d'accès Wifi proche de notre terrasse, 20% de réduction si vous venez chez nous maintenant muni de ce coupon électronique pour boire un bon cappuccino en terminant vos emails!"

C'est Google Local/Maps en mieux: on en a rêvé dans le monde publicitaire jusqu'à présent. Cela deviendrait-il tout prochainement une réalité?

Finalement, ce serait un moyen de télécommunication qui deviendrait un média ....

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