mardi, novembre 08, 2005

S. Brin et L. Page (Google) à P. Allen (Microsoft): "le nôtre est plus gros que le vôtre!..."

Attention: on parle ici d'avions. Pout tout autre type de contenu, vous n'êtes pas sur le bon site! ;-)

Le Wall Street Journal a publié un article sur la récente acquisiton (sur leurs fonds privés) d'un Boeing 767 par S. Brin et L. Page, les 2 fondateurs de Google. Il s'agit d'un Boeing 767-200 pour leurs déplacements. Il est en général prévu pour transporter environ 180 personnes! Selon les propos de S. Brin, il sera ré-équipé pour 50 personnes: il devrait donc y avoir de quoi étendre confortablement même les jambes les plus longues!

Si il s'agit d'une course à la mégalomanie alors S. Brin et L. Page viennent de reprendre la tête devant P. Allen, le fondateur de Microsoft qui ne possède que le modèle 757 de chez Boeing, plus petit. Bon, en deux exemplaires....

Quand vous pesez ensemble 20 milliards de dollars (Google en entier tourne autour des 100 milliards) , c'est le genre de gadget que vous pouvez vous offrir surtout si vous l'achet d'occasion comme c'est le cas ici! A 15 millions de dollars, c'est une véritable affaire même si un aménagement "confortable" générera une facture entre 15 et 45 millions de dollars sans compter l'heure de vol à 13'000 dollars estimés...

En plus,
  • cet investissement est pour la bonne cause: S. Brin et L. Page veulent se servir de cet avion pour aller voir sur le terrain (en Afrique par ex. disent-ils) les progrès de leur fondation humanitaire Google.org dont ils espèrent que la visibilité éclipsera un jour celle de Google en tant que société industrielle.
  • S. Brin et L. Page ont récemment investi largement dans un fond d'investissement environnementaliste de 550 millions de dollars. Ils estiment que cet investissement "couvre"(avec un surplus positif) la pollution générée par leur jet.
Cette "bonne excuse" déclenche la furie de M. Williams qui ne supporte pas que les "stars" tentent de justifier ou de faire pardonner leurs caprices par des "bonnes actions" en parallèle

En France, dans une période très agitée dans les banlieues, on peut admettre qu'il n'a pas forcémment tort de récuser de telles débauches d'argent qui attise sûrement la rage et les envies des plus démunis.

[Via J. Battelle]

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